2024 ne doit pas être une année blanche pour les agents de la fonction publique
Aucune revalorisation des traitements des agents publics n'est prévue pour 2024. Les organisations syndicales de la fonction publique demandent l'ouverture de négociations. L'année 2024 ne doit pas être une année blanche pour les agent publics, dans un contexte d'inflation et de perte de pouvoir d'achat.
Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le mercredi 13 décembre pour échanger sur la politique menée pour la fonction publique et la gravité de la situation faite à ses personnels, particulièrement en matière de rémunération.
Elles constatent que faute d’investissements suffisants, la politique menée actuellement par le gouvernement continue de fragiliser la fonction publique et les missions de service public qu’elle assume.
Les organisations syndicales dénoncent en particulier l’absence de programmation de mesures générales concernant les rémunérations, comme l’augmentation de la valeur du point d’indice, des agent·es publics après des années de politiques d’austérité salariale.
Annoncée en juin dernier, l’attribution de 5 points d’indice au 1er janvier prochain ne pourra en aucun cas compenser les effets de l’inflation qui se maintient à un niveau élevé. C’est de plus une mesure prise au titre de l’année 2023. Et le gouvernement s’entête à refuser d’envisager toute mesure pour l’année 2024, c’est inacceptable !
Nous continuons de revendiquer une revalorisation significative des rémunérations et des carrières pour stopper la paupérisation de l’ensemble des agent·es publics. C’est un enjeu de justice sociale et d’égalité professionnelle, d’autant que les filières professionnelles les plus féminisées sont aussi les moins reconnues. Or, les effets de la hausse des prix touchent davantage les agent⋅es publics les moins bien rémunéré·es tant ils touchent les dépenses et produits de première nécessité.
En l’absence d’ouverture de négociations salariales pour 2024, les organisations syndicales représentatives se réuniront à nouveau au mois de janvier pour décider des modalités d’une journée de mobilisation unitaire pour le mois de mars 2024.
SACDD CE spécialité administration générale et spécialité contrôle des transports terrestres : les résultats du concours professionnel
Les résultats d’admission du concours professionnel pour le recrutement des secrétaires d'administration et de contrôle du développement durable de classe exceptionnelle, spécialité administration générale et spécialité contrôle des transports terrestres, de l’année 2023 viennent de paraître.
L'UNSA-UPSAE adresse ses très sincères félicitations aux lauréats !
Voir le tableau ci-dessous



SACDD CS spécialité administration générale : les résultats du concours professionnel 2023
Les résultats d’admission du concours professionnel pour le recrutement des secrétaires d'administration et de contrôle du développement durable de classe supérieure, spécialité administration générale, de l’année 2023 viennent de paraître.
Voir le tableau ci-dessous.
L'UNSA-UPSAE adresse ses très sincères félicitations aux lauréats !



L'UPSAE vous informe : vous et le droit... La fiche nr 11
L’UNSA-UPSAE vous propose une nouvelle fiche de synthèse relative au droit dans la Fonction Publique.
Cette semaine, il s’agit de vous donner un aperçu sur le Congé Maladie Ordinaire (CMO).
Fiche n°11 : le Congé Maladie Ordinaire (CMO)
Bonne lecture !
L'UNSA-UPSAE à vos côtés pour vous défendre : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les résultats de l’examen professionnel pour l’accès au corps des AAE
Les résultats d’admission de l’examen professionnel pour l’accès au corps interministériel des attachés d’administration de l’État ouvert au titre de l’année 2023 viennent de paraître.
Voir le tableau ci-dessous.
L'UNSA-UPSAE adresse ses très sincères félicitations aux lauréats !
L'UNSA-SNA (le Syndicat National des Attachés) adresse également ses très sincères félicitations aux lauréats de l'examen professionnel d'attaché des administrations de l’État et se tient à leur disposition pour les accompagner tout au long de leur parcours professionnel.
N'hésitez pas à les saisir si besoin en écrivant sur la boîte :
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Nous vous invitons à consulter régulièrement le site de l'UNSA-SNA pour vous tenir informé(e) de l'actualité des attaché(e)s :
https://unsa-developpement-durable.fr/sna/

Revalorisation des montants des jours indemnisés au titre du CET
Un arrêté du 24 novembre 2023, modifiant à la hausse les montants des jours indemnisés au titre du CET (Compte Épargne-Temps), vient d'être publié au journal officiel.
Pour la catégorie B et assimilé, le montant augmente de 90 € à 100 €.
L'UNSA-UPSAE se félicite de cette revalorisation, que l'UNSA Fonction publique a porté avec force dans ses revendications.
Nouvelle réforme des instituts régionaux d’administration en 2024
Retour à un seul concours, scolarité allongée, stage en administration… Le ministère de la Fonction publique annonce une nouvelle réforme des concours et de la scolarité des instituts régionaux d’administration (IRA) à compter de 2024. Une réforme qui revient sur les précédents changements, intervenus en 2019.
La direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) vient de l'annoncer sur son site Internet : les concours et la scolarité des instituts régionaux d’administration (IRA) vont de nouveau être réformés.
Le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a ainsi décidé de revenir à un seul concours annuel pour l'accès à ces établissements de formation des attachés d'administration de l’État qu'on avait surnommés un temps « les petites sœurs de l’État » et qui sont au nombre de 5 aujourd'hui : l’IRA de Bastia, l’IRA de Lille, l’IRA de Lyon, l’IRA de Metz et l’IRA de Nantes. Le premier concours avec une « session unique » se tiendra le 2 juillet 2024, date des épreuves écrites d'admissibilité, pour une entrée en scolarité au 1er janvier 2025, explique la DGAFP dans une communication mise en ligne sur son site.
Difficultés d’organisation
En revenant à un seul concours, l'administration fait marche arrière par rapport à la réforme des IRA de 2019, qui s'était matérialisée par la mise en place de 2 sessions de concours, et donc de 2 promotions par an. La session de concours « de printemps » aboutissait à une entrée à l'IRA en septembre et la session « d’automne » à une entrée en fonction en mars. Cette réforme de la scolarité et ce passage à 2 promotions a néanmoins entraîné plusieurs difficultés d'organisation.
En 2019, la réforme s'était « attachée à rendre la formation initiale plus professionnalisante et plus personnalisée en développant l'approche par compétences », explique la DGAFP. Cette réforme, pour rappel, avait notamment revu la formation des attachés d'administration en mettant fin aux allers-retours entre stages et périodes d'enseignement. Elle a aussi permis aux employeurs de décider de la titularisation des attachés.
Du nouveau sur les périodes de stages
« Afin de poursuivre les efforts engagés depuis (la réforme de 2019), l'évaluation à moyen terme de la formation a permis d'envisager des ajustements pour renforcer les acquis de cette réforme, en permettant aux élèves, dès leur scolarité, de se confronter à la réalité des administrations », explique aujourd’hui la DGAFP pour justifier la nouvelle réforme des IRA.
Aussi, outre le retour à un seul concours au lieu de 2, la formation au sein des IRA va évoluer « pour permettre aux élèves de suivre » un stage en administration de six semaines maximum avant leur affectation. Conséquence : la scolarité au sein des IRA va être allongée et sera désormais de huit mois. S'y ajoutera ensuite la phase d'affectation dans les ministères et services employeurs. Cette affectation sera suivie d'un stage en service de six mois en qualité d'attaché-stagiaire.
Pour rappel, la formation au sein des IRA se déroule aujourd'hui sur une année, scindée en 2 périodes : une première période “probatoire” de formation en institut durant six mois, puis une seconde période “probatoire” de six mois également. Cette seconde période est elle aussi décomposée en deux temps. Au cours du premier, l’élève est préaffecté pendant deux mois au sein d’une administration et au cours du deuxième, il est placé par cette même administration, pendant quatre mois, en position d’attaché-stagiaire.
Source: Bastien Scordia - Acteurs Publics
Les lignes directrices de gestion, un outil encore peu opérant dans la fonction publique
Mises en place dans le cadre de la réforme de la fonction publique de 2019, les lignes directrices de gestion restent un « outil mal utilisé car dépourvu de volet stratégique », constate la Cour des comptes. Censé dégager du temps pour les DRH, le recentrage des commissions administratives paritaires ne s’est pas traduit par un renforcement de la dimension qualitative de la gestion RH, ajoute la Rue Cambon.
Elles étaient présentées par l’équipe Macron comme une innovation en matière de gestion des ressources humaines. Les lignes directrices de gestion (LDG) restent encore malgré tout un outil « mal utilisé comme dépourvu de volet stratégique ». Dans son « bilan d'étape » de la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2029, la Cour des comptes tire en effet un premier bilan critique de la mise en place des LDG.
Celles-ci, pour rappel, avaient vocation à définir la stratégie pluriannuelle de pilotage des ressources humaines, les orientations générales en matière de promotion et de valorisation des parcours professionnels et, pour la fonction publique d’État, les orientations générales en matière de mobilité. Surtout, l'exécutif les avait présentées comme une contrepartie à la suppression de l’avis préalable des commissions administratives paritaires (CAP).
Défaut de volets stratégiques
Néanmoins, ce nouvel instrument « est un vecteur de transformation de la gestion des ressources humaines aujourd'hui encore peu opérant, pointe la Cour des comptes. Les rappels statutaires y sont plus présents que la définition d'une stratégie spécifique et qualitative ».
Au sein des ministères, « rares sont ceux », en effet, qui ont construit une stratégie portant sur la politique de recrutement et d'emploi, non plus que sur la gestion prévisionnelle de l'emploi, des effectifs et des compétences (GPEEC) ou encore sur le développement des compétences et l'accompagnement des transitions professionnelles.
À l'heure actuelle, explique la Rue Cambon, seuls les ministères des Armées, de la Culture, de l'Intérieur ou de la Justice se sont dotés d'un volet stratégique de leurs lignes directrices de gestion. La fonction publique territoriale souffre elle aussi d'un défaut de volet stratégique en matière de lignes directrices de gestion.
Redéploiement de la charge de travail inefficace
L'équipe Macron avait surtout un objectif en mettant en place des lignes directrices de gestion : assouplir les processus et procédures, mais aussi gagner du temps grâce au recentrage des CAP. Un recentrage qui devait permettre aux directeurs des ressources humaines de renforcer la dimension qualitative de la gestion des ressources humaines. Or il n'en est rien, constatent les magistrats financiers.
« À ce jour, contrairement à ce qui était attendu, le redéploiement de la charge de travail de ces directions jusque-là consacrée à la préparation des CAP n'a pas permis de développer une offre de services et un suivi personnalisé plus performants”, explique la Cour des comptes.
La réforme des instruments de dialogue social, développe-t-elle, “a déplacé une partie du rôle d'information rempli par les organisations syndicales vers les services supports compétents et renforcé de facto la nécessité de repenser la gestion des ressources humaines dans son ensemble”. À noter que la réforme des instances de dialogue social de la fonction publique, et notamment le recentrage des CAP, fera l'objet d'un prochain rapport de la Cour des comptes.
Source: Bastien Scordia - Acteurs Publics
Réexamen de l’IFSE : du changement pour les agents !
L’IFSE (Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise) est l’une des 2 composantes, avec le CIA (Complément Indemnitaire Annuel), du RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel).
IFSE
+ ===> RIFSEEP
CIA
Le RIFSEEP a été instauré par le décret n°2017-513 du 20 mai 2014 modifié dans un objectif de simplification et d'harmonisation du paysage indemnitaire.
L’article 3 de ce décret précise que le montant de l’IFSE fait l’objet d’un réexamen dans les cas suivants :
- En cas de changement de fonctions ;
- En cas de changement de grade à la suite d’une promotion ;
- Au moins tous les 4 ans, en absence de changement de fonctions et au vu de l’expérience acquise par l‘agent.
Depuis la parution de la note de gestion RIFSEEP du 28 juillet 2023, le réexamen de l’IFSE des agents du MTECT-MTE-M ne sera plus tous les 4 ans.
Mais en l'absence de changement de poste et au vu de l'expérience acquise, le réexamen de l'IFSE interviendra maintenant tous les 3 ans avec un montant qui passera de 200 à 500 euros.
L’UNSA – UPSAE vous explique :
Pour obtenir le droit au réexamen de l’IFSE, l'agent doit cependant avoir été employé de manière continue durant la période considérée qui s'étend du 1er janvier de l'année N-3 au 31 décembre de l'année N-1 :
- 1er date de référence : le 1er janvier de l’année N-3
- 2ème date de référence : le 31 décembre de l’année N-1
Ce réexamen se décline de 3 façons différentes :
Premier cas :
Le montant de l'IFSE de l'agent n'a pas varié au cours de la période de référence : l'agent peut prétendre à une augmentation du montant annuel de son IFSE égale à 500 euros bruts.
Deuxième cas :
Au cours de la période de référence, l’IFSE de l'agent a augmenté d'un montant inférieur à 500 euros bruts annuel. Dans ce cas, l'agent peut bénéficier d'une revalorisation de son IFSE afin de porter à 500 euros bruts annuel l'augmentation totale de l'IFSE sur la période des 3 ans considérée.
Par exemple, si l'agent avait déjà bénéficié d'une augmentation annuelle de son IFSE de 200 € bruts, il peut prétendre à une nouvelle augmentation annuelle de 300 € bruts, ce qui porte l'augmentation de son IFSE à 500 € bruts annuels au total.
Troisième cas :
Si l'agent a bénéficié d’une augmentation de son IFSE supérieure à 500 euros bruts annuels au cours de la période de référence, aucune revalorisation de son IFSE ne peut avoir lieu.
A noter que l'augmentation de l'IFSE dans le cadre du réexamen triennal est soumise à l'expérience acquise par l'agent durant cette période.
La note de gestion RIFSEEP prévoit la possibilité, pour les chefs de service, de refuser d'octroyer cette augmentation à un agent au regard de ce critère.
Cependant, dans ce cas, ils ont l'obligation de transmettre un rapport motivé au bureau des politiques de rémunération de la DRH du ministère pour en expliquer les raisons, et doivent également transmettre une notification motivée à l'agent, intégrant les voies et délais de recours.
Dès lors que le montant de l'IFSE d'un agent varie, quelle qu'en soit la raison (changement de corps, de grade, de groupe de fonctions, attribution d'un complément d'IFSE pour des fonctions spécifiques comme des fonctions informatiques, mutation, réexamen tous les 3 ans, ... etc), l'agent doit recevoir une notification indemnitaire.
Par conséquent, si vous n'avez reçu aucune notification sur la période de référence, et si vous remplissez les conditions pour bénéficier du réexamen triennal de l'IFSE, n'hésitez pas à interroger votre service RH de proximité afin d'obtenir des explications.
De plus, pour tout complément d'information, n'hésitez pas à contacter l’UNSA-UPSAE à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Calendrier prévisionnel de la mise en paiement des payes des agents publics de l’État pour 2024.