mercredi, 27 mars 2024 13:58

Vous avez la parole !

Évaluer cet élément
(0 Votes)

Vous avez la paroleParticipez à notre enquête « Réussir la transition écologique dans la fonction publique grâce au dialogue social ».

 

A l’heure des changements climatiques, l’UNSA estime que la fonction publique a un rôle à jouer. Mais rien ne pourra se faire sans les agents.

 

Votre opinion est cruciale pour comprendre comment le dialogue social peut contribuer à cette transition. Merci de partager vos idées et vos expériences avec nous.

L'UNSA Fonction Publique vous remercie pour votre participation.

 

 

Cliquez ci-dessous pour participer au sondage

 

 

 

 

Vous avez la parole

 

 

 

Évaluer cet élément
(8 Votes)

courrier drh ceremaLa date d’ouverture des déclarations de revenus approche. L’UNSA a écrit au Directeur des Ressources Humaines du Cerema pour réclamer l’envoi des attestations fiscales nécessaires pour justifier du caractère exceptionnel ou différé de certaines rémunérations. Elle a par ailleurs tenu à souligner le caractère pénalisant de ces versements tardifs pour certains agents et a engagé le Cerema à s’améliorer sur ce sujet.

 

 

A l'attention de FX Soltner, DRH du Cerema,

 

La date de déclaration des revenus 2023 débutera en avril. Nous vous remercions de bien vouloir adresser aux agents concernés les attestations fiscales justifiant du caractère :

  • différé du versement en février 2023 des 5/6e de l'année de retard des ISS ;
  • exceptionnel des primes de restructuration versées en 2023.

 

En effet, ces attestations sont nécessaires pour permettre aux agents concernés de bénéficier du régime d'imposition spécifique aux revenus exceptionnels ou différés et de se voir appliquer sur ces revenus la règle du quotient.

Si l'imposition au quotient permet d'atténuer les effets de la progressivité de l'impôt sur le revenu et de réduire le montant du revenu fiscal de référence, il ne compense toutefois pas les nombreux désagréments liés à des versements décalés de revenus, notamment pour les agents qui bénéficient de prestations sociales.

L'UNSA vous demande donc de tout mettre en œuvre pour éviter à l'avenir les régularisations tardives de paye (primes, promotions, etc...) susceptibles de pénaliser financièrement les agents pour des retards dont ils ne sont pas responsables.

 

Cordialement,

 

Les représentants UNSA au Cerema

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)

CalendrierLa direction des ressources humaines vient d’élaborer un calendrier de remise des fichiers de règlement de la paie.

 

Ce calendrier permet à chaque agent de connaître la date de mise en paiement sur son compte de son salaire pour l’année en cours.

 

 

 

CALENDRIER 2024 DE REMISE DES FICHIERS DE REGLEMENT DE LA PAYE

Évaluer cet élément
(1 Vote)

semaine en 4 joursAprès les annonces de Gabriel Attal, une note de la DGAFP diffusée le 22 mars lance l’expérimentation, notamment dans les ministères. Attendue par certains agents, la semaine en 4 jours pose de nombreuses questions. L’UNSA Fonction Publique informe et alerte afin que chacun puisse se déterminer en toute connaissance.

 

L’UNSA Fonction Publique condamne l’absence réelle de dialogue social avant ce lancement. Elle appelle au respect du rôle des instances de représentation des personnels.


Mais que dit cette note ?

 

Elle trace un cadre pour l’expérimentation dans la fonction publique de la semaine en 4 jours et elle renvoie aux ministères le choix des « services expérimentateurs ». Cette formulation indique que le choix individuel de l’agent n’est pas garanti, contrairement aux exigences de l’UNSA sur la question du volontariat.


Le cadre :


Effectifs constants, 1607 heures annuelles, ajustement des jours RTT, maintien de la qualité du service public voire son amélioration, par exemple par l'élargissement des plages d'ouverture au public (!). Ce n’est donc pas la semaine de 4 jours et 32 heures mais la possibilité d’expérimenter la semaine de 35 à 39 heures en 4 jours, en 4,5 jours ou en alternance 4 jours puis 5 jours.


L’expérimentation s’adresse « aux services dans lesquels l’organisation du travail correspond au régime horaire hebdomadaire » « sur 5 jours ». Elle ne concerne pas les enseignants.


Elle devra respecter les dispositions réglementaires (durées maximales quotidiennes (jusqu’à 10h00), hebdomadaires, pause méridienne). La note rappelle la vigilance portée sur la santé physique et mentale des agents.


La réversibilité, pour chaque agent, pendant l’expérimentation, doit être compatible avec l’organisation du service. Pour l’UNSA, la réversibilité doit être obligatoirement garantie, comme doit l'être le volontariat !

 

Quels impacts sur les RTT, sur les congés … ?
 
L’UNSA Fonction Publique demande que tous les agents soient clairement et complètement informés sur toutes les conséquences d’un passage expérimental à la semaine en 4 jours (RTT, CET, congés, crédits d'heures, télétravail …)


La note  évoque un dialogue collectif. Pour l’UNSA, il est indispensable et doit être un préalable.


Les jours de RTT :


La réduction du nombre de jours de RTT au forfait est envisagée sans en préciser le niveau. « L’expérimentation permettra de mesurer en quoi le maintien d’un forfait de jours RTT (usuellement de l’ordre de 20 jours) est conciliable ou non avec la mise en place de la semaine en 4 jours ». 


Le télétravail :


La note propose de plafonner réglementairement à 2 jours de télétravail maximum hebdomadaire pour les agents en semaine en 4 jours ! Compte tenu de cet impact sur les accords télétravail, pour l’UNSA, il faut d'urgence réunir le comité de suivi de l’accord télétravail.


Le calendrier :


L’expérimentation pourra débuter dès le printemps 2024 et au plus tard en septembre prochain pour une durée d’un an au moins. Les collectivités territoriales et établissements de santé qui auront expérimenté la semaine en 4 jours pourront être associés à l'évaluation qui aura lieu à l'issue de cette période.


Quelle place pour le  dialogue social, élément indispensable pour garantir l’intérêt des agents ?


Sur une question qui concerne directement la vie des agents, leur qualité de vie et conditions de travail, la première étape aurait dû être la définition d’un cadre national pour toute la fonction publique et que celui-ci soit traité dans le cadre d’un accord négocié ou a minima discuté dans les instances nationales de dialogue social (Conseils supérieurs et/ou Conseil Commun de la Fonction Publique). C'était la revendication de l'UNSA Fonction Publique dès les premières annonces sur ce sujet.

 

Arbitrant une fois de plus à l'opposé d'un dialogue social constructif, le gouvernement, par la voix de la DGAFP, a préféré rédiger une note pour lancer cette expérimentation. L’UNSA Fonction Publique condamne cette méthode et dénonce le refus d'inclure la semaine en 4 jours dans un vaste chantier QVCT.

 

Le dialogue est cependant recommandé au niveau des CSA et des formations spécialisées à toutes les phases de l’expérimentation. Pour l’UNSA Fonction Publique, c’est la moindre des choses compte tenu des conséquences sur l'organisation et les conditions de travail ou sur les accords temps de travail existants. La santé et l’information complète des agents doivent demeurer des priorités.

 

Note de cadrage de la DGAFP

 

 

 

 

Évaluer cet élément
(0 Votes)

payeLa fiche de paie des agents publics "ne bougera plus” d’ici la fin de l’année, a confirmé le ministre Stanislas Guerini, trois jours après la journée de mobilisation des syndicats qui appelaient à “mettre un terme à la spirale de paupérisation” de la fonction publique.

 

Le gouvernement oppose une fin de non-recevoir aux revendications syndicales sur les salaires. Trois jours après une journée de mobilisation assez faible dans la fonction publique, le ministre Stanislas Guerini vient de confirmer qu’il n’y aurait pas de hausse générale des salaires pour les agents publics d’ici la fin de l’année et donc aucune augmentation du point d’indice.

La fiche de paie des agents publics “ne bougera plus” d’ici la fin de l’année, a ainsi indiqué le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques sur Sud Radio ce vendredi 22 mars. Mais “ne dites pas” qu’elle n’a pas bougé en 2024, a-t-il ajouté au micro de Jean-Jacques Bourdin en référence, notamment, à la hausse de 1,5 % du point d’indice intervenue en juillet 2023 et à l’attribution de 5 points d’indice supplémentaires attribués aux agents publics en janvier dernier. Des mesures mises en avant en réponse aux syndicats, qui refusent toute “année blanche”, ce que réfute donc le ministre.

 

“Construire une vraie négociation”

“J’entends beaucoup parler de l’année 2024 mais cette année, la rémunération moyenne des agents publics a augmenté de 5,7 % par rapport à 2023”, a-t-il fait valoir, tout en reconnaissant une “situation d’inflation très forte”. Le ministre s’est toutefois dit prêt à discuter des salaires avec les syndicats dans le cadre des négociations annuelles obligatoires qu’il souhaite mettre en place dans la fonction publique sur le modèle des NAO du privé.

“Je veux mettre autour de la table l’ensemble des syndicats et des employeurs pour construire une vraie négociation : on partage la situation, on s’interroge sur les bons leviers à mettre en place, on parle chiffres, on est d’accord on n’est pas d’accord et on prend nos responsabilités”, a précisé Stanislas Guerini sur Sud Radio. Des discussions qu’il souhaite donc mettre en place pour une application en 2025. Une échéance trop tardive aux yeux des syndicats.

Dans les faits, ces discussions avec les syndicats patinent déjà. Ces derniers ont en effet claqué la porte d’une réunion de “diagnostic” le 14 mars sur l’évolution des rémunérations dans la fonction publique. Les organisations syndicales critiquaient le “choix hautement partial” des éléments présentés par l’administration. Le ministère, lui, a regretté l’absence de discussion tout en disant laisser sa “porte ouverte”.

Pas sûr que la pression retombe maintenant, au vu de la confirmation de l’absence de nouveau geste salarial pour les agents publics en 2024. Les syndicats ont prévu de se réunir en intersyndicale début avril pour réfléchir aux suites à donner à leur mobilisation du 19 mars sur “l’urgence salariale” dans la fonction publique. Un appel à la mobilisation qui n’a pas déplacé les foules.

 

Pas de suppressions de postes, promet Stanislas Guerini
“Il faut se dire les choses, la situation des finances publiques est grave et préoccupante”, a affirmé Stanislas Guerini alors que le déficit public devrait être supérieur à 5 % du PIB en 2023. Un niveau plus élevé que l’objectif de 4,9 % initialement fixé par le gouvernement. Alors que quelque 20 milliards d’euros d’économies sont prévues pour 2025, le ministre a néanmoins réfuté la perspective de suppressions de postes dans la fonction publique : “Ce n’est pas le programme, a-t-il développé. Mon mandat ne repose pas sur des suppressions de postes mais sur une stabilité de l’emploi public.”

 

 Source Acteurs Publics

Page 5 sur 178