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Chèques VacancesDepuis le 1er octobre 2023, les retraités de l’État n'ont plus accès à la prestation Chèques-vacances, mise en œuvre dans le cadre de l'action sociale interministérielle.

 

L'UNSA Fonction Publique s'était opposée vigoureusement à cette mesure dès la parution de la circulaire.

 

Un recours en annulation vient d'être déposé au Conseil d’État par six organisations syndicales dont l'UNSA Fonction Publique.

 

Dans le cadre du plan d’économies budgétaires de 10 milliards d’euros pour l’année 2024, tous les budgets sont touchés, y compris l’action sociale interministérielle (ASI). Pour ce faire, le ministère de la fonction publique a décidé, en août 2023, d'exclure de l’accès à la prestation chèques-vacances les agents retraités à compter du 1er octobre 2023.

 

En 2022, les agents retraités représentaient un quart des bénéficiaires de cette prestation, avec  environ 35 millions d'euros d’épargne pour un montant de bonification d’un peu plus de 7 millions d'euros (aide de l'État).

 

Les retraités qui bénéficiaient de cette prestation avaient un revenu fiscal de référence (RFR) moyen inférieur de 7 000 euros  et un RFR médian inférieur de 6 000 euros à celui des agents actifs bénéficiaires.

 

Pour l'UNSA, cette décision marque un manque de reconnaissance de l'État employeur pour ses anciens agents. De fait, ce sont les retraités les plus pauvres qui devront faire un effort financier supplémentaire, malgré le faible niveau de leur pension.

 

La sous-consommation, hélas régulière, du budget de l'Action Sociale Interministérielle doit permettre aux retraités de continuer à pouvoir utiliser les chèques vacances.

 

L'UNSA Fonction Publique a réagi vivement à plusieurs reprises en demandant au ministre de revenir sur cette décision. Devant le refus du ministère, elle a décidé, avec cinq autres organisations syndicales, de déposer un recours en annulation.

mercredi, 17 janvier 2024 10:22

2024 : quoi de neuf pour les agents ?

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Nouveauté 2024En 2024, de nouvelles dispositions sont mises en œuvre en direction des agents, soit dans l'ensemble de la fonction publique.

L'UNSA Fonction Publique agit pour que 2024 ne soit pas une année blanche en matière de rémunération.

 

 

Ensemble de la fonction publique

  • Rémunération : Cinq points d'indice majoré sont accordés à tous les agents à compter du 1er janvier 2024, soit 24,61 € bruts d'augmentation mensuelle. Cette mesure est prise au tire de l'année 2023. L'UNSA Fonction Publique considère que cette minime augmentation ne peut être la seule mesure salariale de 2024. Le décrochage du pouvoir d'achat des agents n'est en rien rattrapé.
  • Compte épargne temps (CET) : Les agents publics des trois versants qui bénéficient d'un CET pourront porter son plafond à soixante-dix jours et doubler le nombre de jours d'épargne possibles. Les décrets sont en attente de parution.  Pour l'UNSA Fonction Publique, cette compensation au surcroît de travail liée aux Jeux Olympiques et Paralympiques est insuffisante.
  • Retraités : Les retraites versées aux fonctionnaires retraités sont revalorisées de 5,3%. Le taux de revalorisation de la pension additionnelle (RAFP) sera connu en février 2024. Pour les agents contractuels retraités, la pension de base est revalorisée du même taux, 5,3%, comme la pension complémentaire versée par l'Ircantec. 

 

Fonction publique versant État

  • Protection sociale complémentaire prévoyance : À la suite de l'accord signé par l'UNSA Fonction Publique, les premières dispositions législatives sont parues. Le fonctionnaire en congé de longue maladie (CLM) percevra 60 % de sa rémunération la deuxième et la troisième année au lieu de 50%. Une rente éducation est créée pour les enfants d'un fonctionnaire décédé. Les décrets d'application doivent paraître au mois de mars.
  • Prime de fidélisation en Seine-Saint-Denis : Cette prime est revalorisée au 1er janvier. Elle passe de 10 000 € à 12 000 €. Elle est élargie à certains services de la police nationale, des douanes, d'inspection du permis de conduire et de la sécurité routière.

 

 

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egalite hf1Le pôle ministériel a instauré dès 2018 un index égalité permettant de mesurer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes sur la base de l’index institué par la loi sur l’avenir professionnel pour les entreprises de plus de 50 salariés.

 

 

Deux décrets publiés le 5 décembre 2023, n° 2023-1136 et n° 2023-1137, transposent cet index à la fonction publique, y compris pour les établissements publics de plus de 50 agents. Cependant, ces derniers font l’objet d’aménagements afin de prendre en compte leurs particularités (nombre d’indicateurs moindre, des sanctions plus légères).

Six indicateurs notés sont institués formant une note de 100 avec un seuil minimal à atteindre de 75/100. Des modalités de sanction financière sont prévues en cas de note inférieure à 75/100 durant 4 années consécutives. La publication des résultats obtenue est obligatoire sur le site internet de chaque ministère et sur celui de la fonction publique.

Les résultats obtenus par le pôle ministériel font apparaître un total de 79/100 ainsi réparti :

Tableau

 

 

 

L’insuffisance du vivier féminin dans les corps de A+, notamment techniques en raison d’une faible représentation des femmes dans les écoles scientifiques, explique la note zéro obtenue sur l’indicateur 5.

La note 1 relative à l’indicateur 6 est étroitement liée aux résultats insuffisants en terme de primo nominations féminines aux emplois supérieurs. Il concerne une population de 259 agents disposant d’un poste relié au dispositif de nomination équilibrées (DNE).

Au regard de ces données, le pôle ministériel engage des réflexions avec la délégation à l’encadrement supérieur et la haute fonctionnaire en charge de l’égalité femmes hommes et la lutte contre les discriminations afin d’identifier les leviers permettant d’accroître sa performance sur les indicateurs 5 et 6.

Certes des avancées ont été réalisées, mais le chantier est loin d’être clos pour obtenir une égalité entre les femmes et les hommes au quotidien. En effet sur certains champs comme le télétravail, le temps partiel, le droit à la formation et les métiers à prédominance féminine sous-valorisés, l’égalité entre les femmes et les hommes est loin d’être atteinte.

C’est pourquoi l’UNSA reste vigilante et mobilisée pour qu’enfin un plan d’actions et des mesures soient déclinés pour faire cesser ces inégalités.

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FSMSituation critique à Mayotte, risques psycho-sociaux en DREAL PACA et au SGCD 13, Jeux Olympiques et Paralympiques 2024… 3 sujets sur lesquels l’UNSA a souhaité alerter l’administration lors de la dernière Formation spécialisée ministérielle qui s’est tenue le 22 décembre 2023.

 

 

Retrouvez ici notre déclaration préalable

 

DP FSM 22dect23 UNSA page 1

 

DP FSM 22dect23 UNSA page 2

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année blancheAucune revalorisation des traitements des agents publics n'est prévue pour 2024. Les organisations syndicales de la fonction publique demandent l'ouverture de négociations. L'année 2024 ne doit pas être une année blanche pour les agent publics, dans un contexte d'inflation et de perte de pouvoir d'achat.

 

Les organisations syndicales de la fonction publique CFDT, CFE-CGC, CGT, FA, FO, FSU, Solidaires, UNSA se sont réunies le mercredi 13 décembre pour échanger sur la politique menée pour la fonction publique et la gravité de la situation faite à ses personnels, particulièrement en matière de rémunération.

Elles constatent que faute d’investissements suffisants, la politique menée actuellement par le gouvernement continue de fragiliser la fonction publique et les missions de service public qu’elle assume.

 

Les organisations syndicales dénoncent en particulier l’absence de programmation de mesures générales concernant les rémunérations, comme l’augmentation de la valeur du point d’indice, des agent·es publics après des années de politiques d’austérité salariale.

 

Annoncée en juin dernier, l’attribution de 5 points d’indice au 1er janvier prochain ne pourra en aucun cas compenser les effets de l’inflation qui se maintient à un niveau élevé. C’est de plus une mesure prise au titre de l’année 2023. Et le gouvernement s’entête à refuser d’envisager toute mesure pour l’année 2024, c’est inacceptable !

 

Nous continuons de revendiquer une revalorisation significative des rémunérations et des carrières pour stopper la paupérisation de l’ensemble des agent·es publics. C’est un enjeu de justice sociale et d’égalité professionnelle, d’autant que les filières professionnelles les plus féminisées sont aussi les moins reconnues. Or, les effets de la hausse des prix touchent davantage les agent⋅es publics les moins bien rémunéré·es tant ils touchent les dépenses et produits de première nécessité.

 

En l’absence d’ouverture de négociations salariales pour 2024, les organisations syndicales représentatives se réuniront à nouveau au mois de janvier pour décider des modalités d’une journée de mobilisation unitaire pour le mois de mars 2024.

 

Comuniqué de presse

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