
Inscriptions à l'exa pro d'AAE : c'est ouvert !
Depuis ce mardi 11 mai 2021, il est possible de s'incrire à l'examen professionnel d'AAE (corps des Attachés d'Administration de l'Etat). L'épreuve écrite de l'examen se déroulera le jeudi 9 septembre 2021.
Site d'inscription :
https://ocean.siec.education.fr/inscrinetCNC/menu2-MTES.html
Cet examen comporte :
- Une épreuve écrite : note de synthèse ou cas pratique (durée 4 heures)
- Une épreuve orale d'admission : entretien avec le jury de 25 minutes à partir du dossier RAEP
Vous trouverez ci-dessous le lien de la page d'information.
ENTE : c'est bientôt la fin !
Lors de la réunion du 10 mai 2021 organisée avec les organisations syndicales, la Secrétaire Génarale de nos ministères a annoncé dans l'urgence sa volonté de fermer les 2 sites de l'ENTE (Aix-en-Provence et Valenciennes).
Le lendemain, le mardi 11 mai 2021, c'est au tour de Mr CHASSANDE, le chef du Service du Pilotage de l'Evolution des Services (SPES), d'annoncer par visioconférence la fin programmée de l'ENTE lors d'une réunion d'information.
Cette fermeture qui semble actée par l'adminsitration devrait intervenir pour 2022 ou 2023.
A l'issue de cette date de fermeture de l'ENTE, la formation des SACDD devrait être confiée au CMVRH.
C'est l'hypothèse avancée !
RIFSEEP 2021 : le complément indemnitaire annuel (CIA) sera réévalué
Le lundi 3 mai 2021, les organisations syndicales ont participé avec l'administration à une réunion de concertaion sur les mesures catégorielles 2021 des corps au RIFSEPP.
Le RIFSEEP est composé de deux parts : une indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise (IFSE) et un complément indemnitaire annuel (CIA).
Au cours de cette réunion, l'UNSA a demandé que le réexamen de IFSE soit ramené à 3 ans au lieu de 4 ans.
Une demande que l'administration semble avoir entendue puisqu'elle a précisé que la clause de réexamen de l'IFSE pourrait être amenée à évoluer, passant ainsi de 4 ans à "3 années pleines".
La DRH a annoncé une révalorisation moyenne de 20% des montants CIA 2021 pour les SACDD :
- 660 € pour les agents en administration centrale, les services déconcentrés et DDI en Ile-de-France ;
- 550 € pour les agents en services déconcentrés et DDI hors de l'Ile-de-France.
De plus le Directeur des Ressources Humaines, Jacques CLEMENT, a annoncé une évolution du calendrier pour que le versement du CIA puisse se faire sur le mois de juillet.
Vous trouverez ci-dessous le bilan CIA 2020 des SACDD et pour l'ensemble des corps au RIFSEEP.
Le bilan IFSE 2020 n'est pas encore disponible.
La fin de la campagne des entretiens professionnels et de formation repoussée au 30 juin 2021
Compte tenu de la situation sanitaire et des conditions de travail qui en découlent, la fin de cette campagne est repoussée. Elle interviendra le 30 juin prochain.
La réalisation de ces entretiens constitue un temps fort dans la vie professionnelle de chaque agent. Si les entretiens ne peuvent se dérouler en présentiel, ils peuvent être conduits, à titre exceptionnel, en visio-conférence.
Retrouvez notre article sur le sujet publié le 11 février 2021
Les résultats des examens et des concours publiés
Les résultats des examens et des concours ouverts au titre de l'année 2020 viennent d'être mis en ligne. Vous pouvez les consulter en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.concours.developpement-durable.gouv.fr/resultats-r37.html
L'UNSA adresse ses très sincères félicitations aux lauréats !
Protection Sociale Complémentaire : vers un forfait mensuel de 15 euros pour les agents de l’État.
La participation forfaitaire mensuelle de l’État employeur pourrait être de 15 euros à partir du 1er janvier 2022, soit 180 € brut par an. Ce forfait serait versé aux agents de l'État en activité.
L’ordonnance sur la protection sociale complémentaire prévoit, pour les agents de l’État, une participation forfaitaire versée à chaque agent en 2022 et 2023 dans le cadre d’une période transitoire, avant la mise en œuvre d’un nouveau système pouvant permettre la prise en charge de 50% d'une cotisation à un organisme de Protection Complémentaire Santé.
Il s’agirait d’un forfait mensuel de 15 €, versé à chaque agent selon le projet de décret présenté mi-avril aux organisations syndicales, soit 180 € brut par an.
Tous les agents seront concernés, titulaires comme contractuels, apprentis comme agents ayant signé un contrat de mission. Seuls les vacataires en seraient exclus.
Attention, si l’agent n’est plus rémunéré, par exemple dans certaines situations de congé, il ne pourrait plus bénéficier de ce remboursement. Pour l’UNSA, ce serait injuste et pénaliserait encore une fois les femmes.
L'UNSA demande, d'ores et déjà, des améliorations pour les agents
Lors des premières discussions autour de l’application de l’ordonnance, l’UNSA Fonction Publique a proposé que ce forfait mensuel soit désocialisé et défiscalisé.
L’UNSA demande également que tous les agents en congé parental, en congé proche aidant… ou bénéficiant d'un congé sans rémunération puissent continuer à en bénéficier.
L’UNSA attend maintenant l’ouverture des négociations autour de la protection sociale complémentaire afin que puissent être réellement abordés tous les dispositifs permettant une meilleure protection des agents publics à partir de 2024 comme le prévoit l’ordonnance du gouvernement.
Lancement de la campagne des entretiens professionnels
Alors que l’entretien professionnel est un temps fort de la vie de chaque agent et constitue un moment d’échange privilégié entre l’agent et son manager, la campagne des entretiens professionnels a été lancée.
En effet, la note de gestion du 22 janvier 2021 détaille la manière dont doivent être conduits les entretiens professionnels.
Les entretiens doivent être réalisés et notifiés aux agents au plus tard le 30 avril 2021. Alors soyez vigilants, préparez vous en amont à cet entretien qui constitue un acte managérial pour le manager et un temps fort dans la vie professionnelle de chaque agent.
L’entretien professionnel permet de :
- Formaliser un temps d’échange, d’écoute et de dialogue, pour faire le point sur la situation professionnelle de l’agent,
- Faire un bilan de l’année écoulée au regard des objectifs fixés et de fixer les objectifs collectifs et individuels pour l’année à venir, de revoir les priorités sur le poste,
- Recueillir les perspectives professionnelles, les aspirations personnelles et les souhaits d’évolution de carrière de l’agent,
- Déterminer les compétences que l’agent doit acquérir ou développer pour satisfaire les exigences de l’emploi occupé et recenser les besoins de formation dans cette perspective.
En cette période de crise, les thématiques relatives au développement du management à distance, du télétravail, de la prévention des risques psycho-sociaux, de la montée en compétences numériques, du mode projet font partie des axes de développement des compétences collectives à privilégier, en plus des compétences techniques propres aux domaines métier des équipes.
A noter que des formations courtes en mode hybride (présentiel et/ou distanciel) seront organisées en 2021 pour favoriser leur accessibilité au plus grand nombre.
Enfin, la généralisation de la dématérialisation des entretiens professionnels n’est prévue qu’à l’horizon 2022. En 2020, au sein de notre pôle ministériel, trente services volontaires, soit 15 600 agents, utilisaient Estève.
Vers l'ouverture d’une négociation sur le télétravail
Pour l’UNSA Fonction publique, l’ouverture d’une négociation en vue d’un accord sur le télétravail devra prendre en compte les besoins d’évolution mais aussi les difficultés et les limites du télétravail.
L’importance du télétravail
La possibilité d’accomplir des activités en télétravail est récente dans la Fonction publique. Elle a été introduite par la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 dite « loi Sauvadet ». Le décret d’application qui encadre sa mise en œuvre ne sortira qu’en 2016 sous la pression des organisations syndicales. Les employeurs publics, plutôt réticents à sa mise en place, vont souvent freiner son déploiement sur les trois versants. Mais la survenue de la crise sanitaire, avec la généralisation « hors cadre » du télétravail, va révéler à grande échelle son intérêt mais aussi de substantiels besoins d’évolution. Le regard porté sur le télétravail va considérablement changer pendant la crise, tant pour les agents que pour les employeurs.
Négociation sur le télétravail : une exigence de l’UNSA
Pour l’UNSA fonction publique le futur accord cadre doit porter sur les trois versants et obligatoirement s’inscrire dans une perspective de qualité de vie au travail et une qualité des conditions de travail des agents publics.
L’UNSA a d’ores et déjà rappelé son attachement à l’identification des activités réalisables en télétravail car cela permet d’ouvrir cette possibilité à des agents dont tout le contenu du poste ou de la mission ne peut s’effectuer en télétravail.
Le volontariat, la réversibilité, un minimum de deux jours de travail en présentiel doivent continuer à être la règle.
L’UNSA Fonction publique propose que la négociation aborde :
- L‘accès au télétravail ;
- Les conditions de travail et une organisation du travail adaptées ;
- L’impact sur le dialogue social et le rôle du dialogue social ;
- Les représentations du travail et du télétravail ;
- Les coûts associés au télétravail ;
- Le niveau de sécurité et de confidentialité des données personnelles et professionnelles ;
- La surveillance et le contrôle ;
- Les modes de management ;
- Le maintien de la cohésion des équipes et des collectifs de travail ;
- La formation des agents et des encadrants ;
- Le droit à la déconnexion ;
- L’obligation de la mesure de la charge de travail ;
- La prévention des risques professionnels liés à l’exercice du télétravail ;
- La reconnaissance des accidents de service.
Cette négociation comporte un deuxième enjeu car elle va se dérouler selon les toutes nouvelles règles ouvertes par l’ordonnance relative à la négociation collective dans la fonction publique. Pour l’UNSA Fonction publique, cette négociation doit donc être doublement exemplaire.
Mémento UNSA 2021 de l'Action Sociale Interministérielle
La fin justifie les moyens ou comment se débarrasser des fonctionnaires ?
Le projet de loi 4D, après avoir été enterré par certains, comme le phénix, renaît de ses cendres. Il a été transmis au Conseil d’État le 18 février 2021 et devrait être présenté en Conseil des ministres au printemps.
Composé de soixante-six articles répartis en 8 titres, ce texte doit acter la construction d’une « nouvelle étape de la décentralisation de liberté et de confiance qui offre aux territoires les moyens d’être plus dynamiques, plus agiles face aux principaux défis auxquels ils font face ».
La liberté et la confiance prônées ne sauraient cependant s’adresser aux agents de la fonction publique. En effet, l’article 54 du projet de loi ouvre la possibilité au gouvernement de se débarrasser des fonctionnaires en les poussant vers les associations de territoire.
L’article 54 stipule : « À compter de six mois après la publication de la présente loi et jusqu’au 31 mai 2024, les fonctionnaires de l’État peuvent être mis à disposition d’associations régies par la loi du 1er juillet 1901 pour la conduite ou la mise en œuvre d’un projet pour lesquelles leurs compétences professionnelles peuvent être utiles ».
Cette possibilité était jusqu’ici limitée aux organismes publics ou privés contribuant à la mise en œuvre d’une politique de l’État pour l’exercice des seules missions de service public qui leur étaient confiées.
Désormais, ce périmètre et ces champs sont élargis aux associations dites d’intérêt général agissant dans les territoires et ayant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la mise en valeur du patrimoine artistique, à la défense de l’environnement naturel ou à la diffusion de la culture de la langue et des connaissances scientifiques françaises.
L’article 54 précise également que « la mise à disposition est prononcée pour une durée qui ne peut excéder dix-huit mois, renouvelable dans la limite d’une durée totale de trois ans. Cette mise à disposition peut ne pas donner lieu à remboursement. Elle constitue dans ce cas une subvention au sens de l’article 9-1 de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations.
Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article. Au plus tard un an avant son terme, le Gouvernement présente au Parlement un rapport d’évaluation de cette expérimentation ».
Sous prétexte de permettre aux agents d’enrichir leurs parcours, leurs compétences et de proposer des réponses plus adaptées à chaque contexte territorial et social, le gouvernement met, une fois de plus, un coup de canif aux garanties données par le statut de la fonction publique.
En effet, si la mise à disposition ne peut avoir lieu qu’avec l’accord du fonctionnaire et doit être prévue par une convention conclue entre l’administration d’origine et l’organisme d’accueil, les conditions de sa réaffectation sur son emploi antérieur dans son service d'origine ou dans un emploi correspondant à son grade, à l’issue de la mise à disposition, ne sont ni assurées ni garanties face à l’incertitude du devenir du service public et aux réorganisations des services incessantes et tous azimuts que nous vivons. Qui sait sur quel poste et à quel endroit l’agent pourra revenir ? Que nous réserve le décret en Conseil d’État qui précisera les modalités d’application du présent article ? La vigilance s’impose.
Vous vous êtes engagé(e) dans l’administration, vous risquez de finir dans une association !