CIASLors du comité interministériel d'action sociale (CIAS) du 14 avril, l'UNSA Fonction Publique a rappelé toute l'importance de la restauration collective pour les agents.

Elle a en particulier revendiqué une révision urgente de la prestation interministérielle (PIM) restauration.

La question de la restauration collective des personnels est essentielle, tant pour la qualité de vie au travail que pour l'attractivité de la fonction publique.

 

 

Elle va devenir très rapidement un sujet de premier ordre et de préoccupation majeure pour deux raisons : 

  • La qualité de l’alimentation à la lumière des scandales sanitaires agroalimentaires de ces derniers jours,
  • Le contexte d’inflation forte que nous subissons, susceptible de s’inscrire dans la durée en raison de la perspective d’augmentation des coûts des matières premières.

 

L'UNSA Fonction Publique considère qu'il est essentiel et urgent de réviser la PIM restauration sur trois volets :

  • Le montant de cette PIM actuellement de 1,29 €,
  • L’indice plafond qui permet d'accéder à cette prestation,
  • L’effet de seuil produit par cet indice plafond (suppression non progressive de la PIM).

 

Au cours de ces 20 dernières années, la PIM a connu une augmentation parallèle à l'inflation de l’ordre de 30%. Cependant, le pourcentage de couverture du prix du repas a fortement diminué. En 2002, il était d'environ 25 % contre 19 % aujourd’hui. L’indexation de la valeur de la PIM sur l’inflation n’a pas empêché un reste à charge grandissant pour les agents. Il convient par conséquent de se poser la question des raisons de la hausse du prix des repas au-delà de l’inflation. La revendication régulière de l’UNSA Fonction Publique d’indexer la revalorisation des PIM sur l’augmentation du coût réel des prestations trouve ici tout son sens.

 

Par ailleurs, l'indice nouveau majoré plafond était de 466 en 2002. Vingt ans après, il est de 480, ayant connu une évolution uniquement dans le cadre du PPCR. En 2002, tous les agents de catégorie B bénéficiaient de la PIM restauration. En 2022, les personnels de cette catégorie n’y ont plus accès dès le 6ème échelon du 3ème grade (sur 11 échelons), le 11ème échelon (sur 13) pour le 2ème grade et le dernier échelon du premier grade. L’UNSA Fonction Publique déplore ces conséquences qui mettent à l’écart de cette prestation plusieurs milliers d’agents.

 

Enfin, l’effet de seuil doit être atténué. Un avancement au-delà de l’indice 480 provoque la suppression brutale et immédiate de cette prestation, diminuant le gain de pouvoir d’achat obtenu par l’agent grâce à son avancement. L’UNSA Fonction Publique revendique a minima une dégressivité de la PIM au-delà de l’indice 480.

 

A l'exemple de la PIM restauration, l’ensemble des prestations doit être réévalué régulièrement, pour que l’action sociale participe pleinement à la qualité de vie au travail des agents publics, à la conciliation de leur vie professionnelle et de leur vie personnelle ainsi qu’à l’attractivité de la fonction publique. L’UNSA Fonction Publique est attachée à une action sociale de qualité et de proximité, dont le budget doit être utilisé entièrement au service de tous les agents publics.

 

Lire la déclaration liminaire de l'UNSA Fonction Publique

Entretien professionnelCompte tenu de l'avancée du niveau de réalisation des comptes rendus d’entretien professionnel et de formation à ce jour, la DRH a décidé de modifier la date de la fin de la campagne.

 

Initialement prévue le 29 avril 2022, elle est donc reportée au 31 mai 2022.

 

La réalisation de ces entretiens constitue un temps fort dans la vie professionnelle de chacun.

 

 

Voir notre précédent article sur le sujet

promotionComme nous vous l’avions annoncé dans notre précédent article, la DRH vient de lancer la campagne de promotions 2023.

 

La note technique et ses annexes rappellent les modalités pratiques d’harmonisation selon la catégorie et le périmètre d’affectation des agents.

Elles précisent le calendrier de mise en œuvre et les dates impératives de remontée des propositions de promotion à destination des bureaux en charge de la gestion des corps.

 

Quelle que soit leur position administrative (PNA, détachement), les agents du Pôle ministériel en fonction dans les secrétariats généraux communs départementaux (SGCD) sont classés par la Préfecture qui transmet sa liste de propositions à l’harmonisateur dont elle relève.

 

Le calendrier prévisionnel de mise en oeuvre :

 

 Date limite de réception des propositions des chefs de service par

 les  responsables d’harmonisation

10 juin 2022

 Date limite de réception des propositions des harmonisateurs par la DRH
 (bureaux de gestion PAM et TERCO)

31 août 2022

 Date prévisionnelle de publication des listes d’aptitude et des tableaux

 d’avancement

mi-décembre 2022

 

 

Ci-dessous les fiches techniques :

 

 

Et n’oubliez pas le paragraphe ci-dessous extrait des LDG Promotions (Lignes Directrices de Gestion) :

 

« Le chef de service veillera à assurer sur demande au représentant du personnel un retour d’information sur la situation de l’agent dès lors qu’il est mandaté à cet effet par l’agent. »

 

L’UNSA-UPSAE est là pour assurer ce mandat.

 

Nous vous invitons à être très vigilant (e) lors de votre entretien professionnel et à échanger avec votre N+1

 

Nous vous rappelons que vous pouvez saisir l'UNSA-UPSAE pour toute demande d'information complémentaire à l'adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

journal officielVous trouverez ci-dessous l’arrêté du 7 avril 2022 désignant l’opération de restructuration liée au transfert de la liquidation de la fiscalité de l’urbanisme et ouvrant droit aux dispositifs indemnitaires d’accompagnement des agents et aux dispositifs de ressources humaines :

 

 

Retrouvez notre précédent article sur le transfert de la liquidation de la fiscalité de l’urbanisme à la DGFIP

 

 

Article 1

 Le transfert de la liquidation de fiscalité de l’urbanisme prévu par l’article 155 de la loi de finances pour 2021 du 29 décembre 2020 constitue une opération de restructuration.

La liste des services concernés par cette opération de restructuration est fixée en annexe au présent arrêté.

Conformément à l’article 1er du décret no 2019-1441 du 23 décembre 2019 susvisé, cette opération de restructuration ouvre droit, pour chaque emploi et fonctions concernés aux dispositifs indemnitaires et d’accompagnement prévus aux articles 2 à 3 du présent arrêté

 

Article 2

 Les fonctionnaires, les agents contractuels en contrat à durée indéterminée ainsi que les ouvriers des parcs et ateliers relevant du décret du 5 octobre 2004 susvisé concernés par cette opération de restructuration peuvent bénéficier :

  • de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint dans les conditions prévues par le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 susvisé ;
  • de l’indemnité de départ volontaire dans les conditions prévues par le décret no 2008-368 du 17 avril 2008 susvisé ;
  • de l’indemnité d’accompagnement à la mobilité fonctionnelle dans les conditions prévues par le décret no 2019-1444 du 23 décembre 2019 susvisé.

Par ailleurs, les fonctionnaires concernés par cette opération de restructuration peuvent bénéficier du complément indemnitaire d’accompagnement prévu par le décret du 19 mai 2014 susvisé.

 

Article 3

Dans les conditions fixées par le décret no 2019-1441 du 23 décembre 2019 susvisé, les fonctionnaires, les agents contractuels en contrat à durée indéterminée ainsi que les ouvriers des parcs et ateliers relevant du décret du 5 octobre 2004 susvisé pourront bénéficier d’un accompagnement pour l’élaboration de leur projet professionnel, d’un accès prioritaire à des actions de formation, d’une priorité de mutation et de détachement conformément aux articles 13 et 14 du décret no 2019-1441 et du congé de transition professionnelle en vue d’exercer un nouveau métier au sein des secteurs public ou privé.

 

Article 4 

Le bénéfice de ces dispositions est ouvert pour une durée de trois ans à compter de la date de publication du présent arrêté.

 

Article 5

Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française. 

cap catégories BAprès les élections professionnelles de décembre 2022, les CAP (Commissions Administratives Paritaires) auront une compétence par catégorie et réuniront plusieurs corps.

2022 est donc la dernière année où les compétences des CAP s’exercent sur un corps déterminé.

 

L’arrêté du 28 mars 2022 portant création d'une commission administrative paritaire compétente à l'égard des corps relevant de la catégorie B au ministère chargé de la transition écologique, au ministère chargé de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales et au ministère chargé de la mer a été publié au JORF n°0084 du 9 avril 2022.

 

Relèveront de cette CAP les corps suivants :

  • assistants d’administration de l’aviation civile ;
  • officiers de port adjoints ;
  • secrétaires d’administration et de contrôle du développement durable ;
  • techniciens géomètres de l’Institut géographique national ;
  • techniciens supérieurs du développement durable. 

 

La photographie des effectifs de ces corps au 1er janvier 2022 est la suivante :

 

Corps

Effectif

  Secrétaire d'administration et de contrôle du développement durable

6398

  Technicien supérieur du développement durable

8165

  Officier de port adjoint

330

  Assistant d'administration de l'aviation civile

498

  Techniciens géomètre de l'IGN

219

  Total général CAP B

15610

 

 

Publié au JO du 23 avril 2022, l’arrêté du 18 avril 2022 fixant la composition de la commission administrative paritaire compétente à l’égard des corps relevant de la catégorie B du ministère chargé de la transition écologique.

 

 Composition de la CAP compétente à l’égard des corps relevant de la catégorie B des MTE-MCTRCT-MMer

 

Nombre de représentants du personnelNombre de représentants de l’administrationPart de femmesPart d’hommes
Titulaires
Suppléants
Titulaires
Suppléants
8
8
8
8
45,21 %54,79 %

 

 

Nous vous rappelons que les CAP n’examinent plus les dossiers de promotions et de mobilité, suite à l’entrée en vigueur des dispositions de la loi 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.

Les compétences qu’elles conservent concernent essentiellement les aspects individuels liés à la carrière des agents : refus de titularisation, licenciements, sanctions disciplinaires, recours des agents en matière de révision de CREP, de refus de temps partiel, de refus de télétravail…

Même diminuées dans leurs attributions, les CAP conservent toute leur utilité et il est important d’y être représenté.

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