FormationLe décret renforçant la formation professionnelle de certains agents des trois versants de la fonction publique est paru en juillet 2022, ...cinq mois après son examen en Conseil commun de la fonction publique. L'UNSA Fonction Publique avait approuvé le projet présenté, qui ouvre de nouveaux droits aux agents publics.

Le décret renforçant la formation professionnelle de certains agents des trois versants de la fonction publique est paru en juillet 2022, ...cinq mois après son examen en Conseil commun de la fonction publique. L'UNSA Fonction Publique avait approuvé le projet présenté, qui ouvre de nouveaux droits aux agents publics.

 

Pour certains agents

Les agents de catégorie C sans un diplôme ou un titre professionnel d'au moins de niveau IV (baccalauréat), les agents en situation de handicap ainsi que les agents particulièrement exposés à un risque d'usure professionnelle sont particulièrement concernés par ces nouveaux droits et ce pour les trois versants de la fonction publique (fonctionnaires, contractuels, ouvriers d’État).

  • Ces agents bénéficient d'un accès prioritaire aux actions de formation qu'ils demandent. Ces actions peuvent être organisées par son employeur ou un autre employeur public.
  • Le congé de transition professionnelle d’une durée maximale d’un an permettant de suivre une formation longue nécessaire à l’exercice d’un nouveau métier dans la fonction publique ou dans le secteur privé leur est ouvert. La demande pour en bénéficier est à faire trois mois avant le début de la formation, l'employeur doit donner sa réponse au moins deux mois avant celle-ci.
  • Pour ces agents, la durée maximale du congé pour bilan de compétences est portée de vingt-quatre heures à soixante-douze heures de temps de service. L’intervalle entre deux congés pour bilan de compétences est réduit de cinq à trois ans.
  • De même, la durée maximale du congé pour validation des acquis de l'expérience est portée de vingt-quatre heures à soixante-douze heures de temps de service.
  • La durée du congé de formation professionnelle (CFP) est portée de trois à cinq ans au maximum. La durée indemnisée passe de un à deux ans. La première année l'est à 100 % du traitement brut et de l'indemnité de résidence, la seconde à 85 %. Le montant de cette indemnité ne peut dépasser le traitement et l'indemnité de résidence d'un agent en fonction à Paris à l'indice brut 650 (indice majoré 543).

Pour tous les agents

Ce décret formalise l'accompagnement des agents dans leur projets d’évolution professionnelle.

  • Les employeurs publics ont maintenant l'obligation d'élaborer un document formalisant l'offre d'accompagnement personnalisé dont peuvent bénéficier les agents. Il recense l'ensemble l'ensemble des dispositifs individuels et collectifs d'information, de conseil, de soutien et de formation proposés aux agents. Ce document doit être rendu accessible aux agents.
  • Un bilan du parcours professionnel peut dans ce cadre être réalisé à la demande de l'agent. Il doit aider l'agent à  élaborer et mettre en œuvre son projet professionnel.
  • Toujours dans ce cadre, un plan individuel des compétences peut être mis en œuvre à l'initiative de l'agent. Il est élaboré conjointement par l'agent et son employeur. Il s'agit de concevoir et mettre en œuvre un ensemble d'actions permettant la réussite du projet d'évolution professionnelle de l'agent.
  • Une période d'immersion professionnelle chez un autre employeur public peut être réalisée par l'agent, avec l'accord de son employeur. Elle doit permettre à l'agent d'appréhender la réalité d'un autre métier et d'un autre environnement professionnel dans le cadre de son projet d'évolution professionnelle. Sa durée est de deux à dix jours ouvrés par an, avec un maximum de vingt jours sur une période de trois ans. Pendant cette période, l'agent est considéré en mission, pouvant ainsi percevoir les frais inhérents. Cette période est décomptée du temps de service, mais est sans incidence sur la rémunération.

L'UNSA Fonction Publique sera attentive à la mise en œuvre effective de ces nouvelles possibilités. Elles reposeront sur un financement adapté et volontariste de tous les employeurs, en particulier, les employeurs territoriaux.

Par ailleurs, l’UNSA Fonction Publique estime que la formation continue doit être refondue afin de répondre davantage aux souhaits des agents et aux évolutions de la fonction publique. Ce chantier, indispensable pour améliorer la qualité de vie au travail et pour permettre de meilleures perspectives de carrière dans la durée devra est ouvert dans le cadre du « Grenelle » de la fonction publique auquel l’UNSA Fonction Publique appelle.

ConcoursIl y aura 41 postes, fixés par l'arrêté du 1er septembre 2022, qui seront offerts au titre 2022 pour l'examen professionnel d'accès au corps des attachés d'administration de l'Etat.

 

L'examen est réservé aux SACDD ayant accompli au moins 6 ans de services publics dans un corps ou cadre d'emplois de catégorie B ou de niveau équivalent au 1er janvier de l'année de l'examen.

 

Pour rappel l'examen comporte :

  • Une épreuve écrite : note de synthèse ou cas pratique (durée 4 heures) le 8 septembre 2022
  • Une épreuve orale d'admission : entretien avec le jury de 25 minutes (du 14 au 18 novembre 2022) à partir du dossier RAEP qu'il faudra déposer au plus tard le 26 octobre 2022.
vendredi, 02 septembre 2022 12:53

Grilles catégorie B au 1er septembre 2022

Futures grilles catégorie BAnnoncées par le gouvernement lors de la conférence salariale du 28 juin, les nouvelles grilles pour les grades B1 et B2 entrent en vigueur ce 1er septembre 2022 pour les trois versants de la fonction publique. L'UNSA demandait cette mesure indispensable.

Elle attend toutefois pour cette catégorie charnière des perspectives beaucoup plus engageantes.

L’UNSA revendique une refonte des grilles de la catégorie B, dont les indices des premiers échelons sont désormais régulièrement bousculés par l’indice minimum de traitement et le niveau du SMIC. Pour ce faire, l'UNSA Fonction Publique demande une nouvelle conférence salariale en 2022.

Il faut donc revoir intégralement les niveaux indiciaires et les durées d’échelon de la catégorie B pour redynamiser les carrières et répondre au défi de l’attractivité. Pour l’UNSA, il en va du respect de l’engagement quotidien des agents des corps de catégorie B, rouages essentiels au fonctionnement des administrations et services publics.

Les nouvelles grilles

Pour l'ensemble des grades, le brut mensuel est calculé à partir de la valeur du point d'indice revalorisé au 1er juillet de 3,5 %, soit 4,85003 €.

 

 

Grade B1 - à partir du 1er septembre 2022

Pour les quatre premiers échelons, la durée dans l'échelon est réduite à un an. La durée dans le grade passe de 30 ans à 26 ans. L'indice des quatre premiers échelons est revalorisé.

Grilles indiciaires SACDD 1er septembre 2022

 

Grade B2 - à partir du 1er septembre 2022

Le grade comporte douze échelons au lieu de 13 précédemment. Le 1er échelon est revalorisé d'un point. La durée dans l'échelon pour les 1er et 2ème échelons est réduite de deux à un an. La durée dans le grade passe de 30 ans à 26 ans.

  Grilles indiciaires SACDD 1er septembre 2022 2

 

Grade B3 - à partir du 1er septembre 2022

Aucune nouveauté n'est apportée à cette grille.

 

Grilles indiciaires SACDD 1er septembre 2022 3

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi, 08 août 2022 10:15

Bilan promotions SACDD 2022

Bilan promotion 2022Comme le prévoient les lignes directrices de gestion relatives aux parcours professionnels et aux promotions (LDG), un bilan annuel est présenté une fois par an aux représentants du personnel en comité technique ministériel (CTM).

 

L’exercice de promotions 2022 s’est déroulé conformément au calendrier fixé.

 

La présentation de ce bilan a pour objet :

  • d’ assurer d’un retour d’expérience auprès des services et des harmonisateurs ;
  • d’ illustrer le respect de l’équité entre les candidatures par les services employeurs et l’absence d’erreur manifeste d’appréciation par les chefs de service dans le classement de leurs propositions ;
  • de démontrer le respect des engagements ministériels figurant dans les protocoles d’accord relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations et les haines ainsi que l’accord ministériel relatif à la politique menée en faveur des agents en situation de handicap ;
  • de s’assurer de la cohérence des données avec les années précédentes ;
  • de communiquer de manière transparente, y compris par la mise en ligne du document, auprès des agents et des représentants du personnel sur le dernier exercice de promotions.

 

Pour rappel les principaux critères retenus pour l’établissement des listes de promotions :

Les listes de promotions résultent de la prise en compte des critères prévus dans les LDG : A savoir des critères communs et des critères propres selon les catégories de corps (A, B, C) auxquels s’ajoutent des critères complémentaires dans une logique de cohérence et d’harmonisation nationale.

1 – Critères communs :

  • Conditions statutaires ;
  • Valeur professionnelle : qualités développées (professionnelle, individuelle, relationnelle), compétences acquises, implication, résultats obtenus…
  • Parcours professionnel : nature des fonctions exercées ou des postes occupés (posture, domaine, rayonnement, y compris hors du pôle ministériel, durée des fonctions et enrichissement de la carrière professionnelle, variété des projets ou des dossiers traités, variété des environnements (hiérarchique, géographique, employeurs, services déconcentrés, administration centrale, interlocuteurs…).

2 – Grands principes édictés par les LDG :

  • Principe de la déconcentration managériale ;
  • Classement des services et interclassement des harmonisateurs ;
  • Égalité des droits entre les hommes et les femmes

 

Autres éléments d’appréciation :

  • Répartition au regard du nombre de promouvables dans les services ;
  • Prise en compte des spécialités (SACDD AG et CTT – TSDD TG, EEI, NSMG). La DRH a veillé à une répartition équilibrée entre harmonisateurs des places de promotion en fonction du nombre d’agents promouvables. Pour les corps avec des effectifs limités, comme pour les services à effectifs réduits, ou encore les agents en essaimage, elle a géré l’ensemble des promotions afin de prendre en compte de manière adaptée les propositions des chefs de service.

 

En ce qui concerne la catégorie B :

La conférence sur les perspectives salariales du 6 juillet 2021 a acté de revaloriser et d'harmoniser les taux des catégories "types" B et C.

L'objectif est de :

  • Gommer les divergences de taux entre départements ministériels pour des corps à statut comparable, et favoriser les mobilités ;
  • Élargir les perspectives de promotions pour les agents ;
  • Participer à la politique de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes en mettant l'accent sur les corps et filières particulièrement féminisées.

 

Pour 2022, les taux de promotion de certains grades ont bénéficié d'une évolution conséquente, ce qui a impacté l'exercice promotion en augmentant sensiblement le nombre de promotion dans certains grades

Tableau

 

Situations signalées par les organisations syndicales :

L’administration centrale a mis à disposition de chaque organisation syndicale représentative au comité technique ministériel (CTM) une rubrique sur la plateforme numérique dédiée pour qu’elle puisse faire remonter les dossiers signalés. Les dépôts sur les cas signalés ont fait l’objet a minima d’un accusé réception.

 

Sur 51 situations signalées (36 Femmes – 15 Hommes) :

  • 96% des situations signalées par une organisation syndicale ont fait l’objet d’une proposition au moins au niveau du chef de service ;
  • 39% des agents signalés ont été promus.

 

Au niveau harmonisateur :

  • 18% des agents signalés étaient classés par l’harmonisateur en rang utile ;
  • 39% des agents signalés proposés par leur service n’ont pas été classés par l’harmonisateur.

 

L’UNSA-UPSAE reste à votre disposition pour vous conseiller, vous accompagner et pour toute demande de signalement sur la plate-forme auprès de la DRH

  

 

 

 

aucun argentConvergence indemnitaire

 

Suite à la convergence indemnitaire de début d’année (voir notre précédent article) avec une revalorisation des socles de l’IFSE (Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise) pour les B administratifs, de nombreux SACDD en PNA (Position Normale d’Activité) au ministère de l’Intérieur, ont sollicité l’UNSA-UPSAE ces dernières semaines afin de comprendre pour quelles raisons ils ne voyaient rien changer sur leur bulletin de paye, mois après mois.

 

Pourtant la convergence indemnitaire devait se traduire pour l’ensemble des SACDD sur la paye de mars avec effet rétro-actif au 1er janvier 2022.

 

Mais à la suite d’un problème purement technique d'origine informatique, la DRH a signalé que 20 % des agents n’ont pas pu être régularisés sur la paye de mars et qu’elle mettait tout en œuvre pour régulariser les choses afin que tous les agents bénéficient dans les meilleurs délais du dispositif, au mieux sur la paye d’avril, au pire sur celle de juin.

 

Toutes ces explications de la DRH ne concernaient en réalité que les agents du périmètre ministériel.

Qu’en est-il des SACDD en PNA (Position Normale d’Activité) au ministère de l’Intérieur ?

À l’image des agents qui ont accepté de partir travailler au sein des secrétariats généraux communs départementaux (SGCD) !

Et bien, ils n’ont toujours pas eu de revalorisation des socles de l’IFSE de notre ministère, le MTECT/MTE.

 

L’UNSA-UPSAE saisit la DRH

 

Après avoir reçu de nombreux mails de SACDD en PNA au ministère de l’intérieur (MI), l’UNSA-UPSAE a très rapidement interpellé la Direction des Ressources Humaines du MTECT afin d’avoir des éclaircissements sur le non- paiement des revalorisations des socles d’IFSE de ces agents.

Il y a quelques jours, la DRH nous a répondu.

Dans un premier temps, on nous a opposé les principes qui s'appliquent aux agents affectés en position normale d'activité (PNA) dans un ministère autre que leur ministère de gestion : Les SACDD n'ont a priori pas vocation à bénéficier des mesures décidées par les MTECT/MTE.

L’UNSA-UPSAE n'a pas pu se satisfaire de cette réponse. C’est pourquoi nous avons revendiqué que l’ensemble des SACDD, même ceux en PNA au ministère de l’Intérieur (MI), puissent bénéficier de l’augmentation des socles de l’IFSE et ce au même titre que les agents du périmètre MTECT/MTE.

La DRH a relevé notre alerte et s'est engagé à évoquer ce point avec son homologue du MI pour voir si une évolution est possible afin que les SACDD affectés au MI en PNA puissent voir leur IFSE progresser dès lors que celle-ci n'aurait pas déjà été réévaluée lors de leur affectation au MI.

 

 

L’UNSA-UPSAE mène son enquête également au ministère de l’Intérieur

 

En réalité, la vraie raison de ce non-paiement de la revalorisation des socles de l’IFSE par le ministère d’accueil est le manque de budget pour payer les SACDD en PNA au MI.

C'est ainsi que soucieuse de connaître l’origine de ce non-paiement, l’UNSA-UPSAE (le syndicat UNSA en charge des SACDD) a retrouvé le compte rendu d’une réunion de la DRH du ministère de l’Intérieur datant du 15 avril dernier où déjà il était signalé que le budget n’était pas disponible, voir l’extrait ci- dessous :

« .....le ministère de l’intérieur, via l’instruction du 25 février 2022, a transmis le montant de la revalorisation de l’IFSE des personnels administratifs de catégorie A et B. Faute de budget disponible, cette revalorisation ne sera pas servie aux agents en PNA issus du MTE et des ministères sociaux de catégorie A et B de la filière administrative. »

 

Au vu de cette situation inadmissible, l’UNSA-UPSAE fera entendre la voix des SACDD auprès de la DRH pour que des solutions soient trouvées afin que les socles IFSE des agents en PNA au MI progressent au même titre que ceux du MTECT/MTE.

 

L’UNSA-UPSAE a d’ores et déjà interpellé les instances nationales de l’UNSA sur ce problème. Celles-ci se sont engagées à aborder le sujet lors de la bilatérale avec les ministres programmée en septembre prochain.

 

L’UNSA-UPSAE, conscient du désagrément causé aux agents impactés, suit le dossier de très près et vous tiendra informés de toute évolution de la situation.

 

Nous restons à votre disposition pour toute demande d’information ou de signalement de cas particulier.

N'hésitez pas à nous solliciter à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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