
Réexamen de l’IFSE : du changement pour les agents !
L’IFSE (Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise) est l’une des 2 composantes, avec le CIA (Complément Indemnitaire Annuel), du RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel).
IFSE
+ ===> RIFSEEP
CIA
Le RIFSEEP a été instauré par le décret n°2017-513 du 20 mai 2014 modifié dans un objectif de simplification et d'harmonisation du paysage indemnitaire.
L’article 3 de ce décret précise que le montant de l’IFSE fait l’objet d’un réexamen dans les cas suivants :
- En cas de changement de fonctions ;
- En cas de changement de grade à la suite d’une promotion ;
- Au moins tous les 4 ans, en absence de changement de fonctions et au vu de l’expérience acquise par l‘agent.
Depuis la parution de la note de gestion RIFSEEP du 28 juillet 2023, le réexamen de l’IFSE des agents du MTECT-MTE-M ne sera plus tous les 4 ans.
Mais en l'absence de changement de poste et au vu de l'expérience acquise, le réexamen de l'IFSE interviendra maintenant tous les 3 ans avec un montant qui passera de 200 à 300 euros.
L’UNSA – UPAA vous explique :
Pour obtenir le droit au réexamen de l’IFSE, l'agent doit cependant avoir été employé de manière continue durant la période considérée qui s'étend du 1er janvier de l'année N-3 au 31 décembre de l'année N-1 :
- 1er date de référence : le 1er janvier de l’année N-3
- 2ème date de référence : le 31 décembre de l’année N-1
Ce réexamen se décline de 3 façons différentes :
Premier cas :
Le montant de l'IFSE de l'agent n'a pas varié au cours de la période de référence : l'agent peut prétendre à une augmentation du montant annuel de son IFSE égale à 300 euros bruts.
Deuxième cas :
Au cours de la période de référence, l’IFSE de l'agent a augmenté d'un montant inférieur à 300 euros bruts annuel. Dans ce cas, l'agent peut bénéficier d'une revalorisation de son IFSE afin de porter à 300 euros bruts annuel l'augmentation totale de l'IFSE sur la période des 3 ans considérée.
Par exemple, si l'agent avait déjà bénéficié d'une augmentation annuelle de son IFSE de 200 € bruts, il peut prétendre à une nouvelle augmentation annuelle de 100 € bruts, ce qui porte l'augmentation de son IFSE à 300 € bruts annuels au total.
Troisième cas :
Si l'agent a bénéficié d’une augmentation de son IFSE supérieure à 300 euros bruts annuels au cours de la période de référence, aucune revalorisation de son IFSE ne peut avoir lieu.
A noter que l'augmentation de l'IFSE dans le cadre du réexamen triennal est soumise à l'expérience acquise par l'agent durant cette période.
La note de gestion RIFSEEP prévoit la possibilité, pour les chefs de service, de refuser d'octroyer cette augmentation à un agent au regard de ce critère.
Cependant, dans ce cas, ils ont l'obligation de transmettre un rapport motivé au bureau des politiques de rémunération de la DRH du ministère pour en expliquer les raisons, et doivent également transmettre une notification motivée à l'agent, intégrant les voies et délais de recours.
Dès lors que le montant de l'IFSE d'un agent varie, quelle qu'en soit la raison (changement de corps, de grade, de groupe de fonctions, attribution d'un complément d'IFSE pour des fonctions spécifiques comme des fonctions informatiques, mutation, réexamen tous les 3 ans, ... etc), l'agent doit recevoir une notification indemnitaire.
Par conséquent, si vous n'avez reçu aucune notification sur la période de référence, et si vous remplissez les conditions pour bénéficier du réexamen triennal de l'IFSE, n'hésitez pas à interroger votre service RH de proximité afin d'obtenir des explications.
De plus, pour tout complément d'information, n'hésitez pas à contacter l’UNSA-UPAA à l'adresse suivante :Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Anatomie de la chute de pouvoir d’achat des agents publics
En 25 ans, les agents publics ont perdu 25 % de leur rémunération en euros constants, principalement à cause du gel du point d’indice.
C’est un constat sans appel. Les carrières de la fonction publique, grignotées par l’inflation, s’affaissent, des agents n’ont même plus de perspectives de progression même modérées.
Comment et pourquoi en est-on arrivé là ?
Ce gel n’est pas un hasard, mais un choix délibéré de se servir des rémunérations comme variables d’ajustement des déficits budgétaires.
Les ministres de la fonction publique qui se succèdent s’échinent à démontrer par une communication sophistiquée que le pouvoir d’achat des agents se maintient. Leur créativité est sans limites. Par exemple : la revalorisation du forfait mobilité est présenté comme un levier de progression salariale.
L’INSEE a récemment comparé les données salariales entre le secteur public et le secteur privé et mis en évidence une dynamique désavantageuse pour les agents publics. En l’espace de 10 ans, entre 2011 et 2021, le salaire net moyen a augmenté de 7,8 % dans le privé contre 1,2 % seulement pour la fonction publique. Avec le retour de l’inflation en 2021, c’est le dévissage.
Double peine
Des professions entières sont « sous-payées », en particulier dans les filières féminisées. Le secteur du social en est une illustration criante, mais n’est pas le seul à subir la double peine.
Alors que le gouvernement rechigne à conditionner les exonérations de cotisations des entreprises (157 milliards d’argents publics tout de même), il n’éprouve aucune pudeur à lier les compensations partielles de pertes salariales à l’acceptation de missions supplémentaires et feint de s’étonner du manque d’attractivité de nos métiers dont les conditions de travail se dégradent.
Manque de reconnaissance et de respect
Malgré les efforts de communication, la magie ne fonctionne pas et les paroles répétées dans tous les médias se transforment en provocation, voire en mépris. Oui, les agents publics souffrent d’un manque de reconnaissance, toutes les enquêtes en attestent. La fonction publique n’attire plus, la corde de l’engagement et du sens du service public a ses limites et à trop tirer sur la corde...
Quelles sont les solutions envisagées par le ministre de la Fonction publique qui a annoncé, une future loi pour la fonction publique ? la rémunération au mérite (sic) ! A-t-il pris connaissance des bilans des pays qui l’ont adoptée et qui sont très mitigés ? De quel budget dispose-t-il pour conduire ce chantier ? En quoi la performance individuelle et la mise en concurrence des agents entre eux dans ce contexte sont-elles compatibles avec des objectifs collectifs des services publics ? Ou, ne serait-ce qu’une pénultième opération de communication ?
Quelle réelle solution ?
Ce projet de loi peut, aussi, être une opportunité s’il permet aux organisations syndicales représentantes des personnels d’entrer dans des négociations afin d’obtenir un mécanisme d’indexation de la valeur du point d’indice en fonction de l’inflation, une revalorisation des filières les plus féminisées, une amélioration des déroulements de carrière…
Alors que le Président de la République place l’une de ses priorités sur le pouvoir d’achat, le gouvernement doit enfin avoir le courage politique de redonner ses lettres de noblesses à la fonction publique en lui accordant un véritable crédit budgétaire dès 2024.
Par Luc Farré
Secrétaire général de l'UNSA Fonction Publique
Retrait du projet de réforme des retraites qui pénalise particulièrement les femmes
Le 8 mars est la journée internationale du droit des femmes. L'intersyndicale appelle les « travailleuses et travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes ».
Malgré les nombreuses lois, les salaires des femmes sont toujours inférieurs de 25% en moyenne à ceux des hommes en 2023. Ceci en raison de temps partiels subis, de la ségrégation professionnelle, du plafond de verre, des interruptions de carrière et de politiques indemnitaires inégalitaires et au détriment de réelles politiques d’augmentation des salaires.
Les discriminations et inégalités professionnelles subies par les femmes durant toute leur carrière ne sont pas seulement reproduites au moment de la retraite mais fortement amplifiées. L’index Egalité professionnelle n’a d’ailleurs rien résolu pour les inégalités salariales dans le privé et ne résoudrait rien dans le secteur public.
Les femmes perçoivent des pensions de droit direct inférieures de 40% à celles des hommes, elles sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu'à 67 ans (fin de la décote), et 40% d’entre elles partent en retraite avec une pension incomplète.
Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tout comme accélérer l’allongement de la durée de cotisation ne fera qu’aggraver la situation économique des femmes, comme le relève l’étude d’impact de la réforme.
Ce ne sont pas les mesurettes d’amortissement (carrière longues, minimum retraite, Index seniors) qui compenseront ces régressions importantes pour l’ensemble des femmes.
Par ailleurs, atteindre l'égalité salariale, et favoriser le taux d'emploi des femmes sont des solutions pour renforcer l’équilibre financier du système par répartition. Ces pistes sont également écartées par le gouvernement.
Les organisations syndicales interprofessionnelles et de jeunesse appellent les travailleuses et travailleurs à se saisir du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour dénoncer partout l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites envers les femmes.
Vous trouverez ci-dessous la vidéo de l'intervention de Rachel Silvera, économiste et spécialiste des questions d'égalité professionnelle, invitée par l'UNSA le 14 février dernier (intervention d'environ 45 minutes) :
https://www.unsa.org/Intervention-de-Rachel-Silvera.html
Signez la pétition contre la réforme des retraites :
https://www.change.org/p/retraites-non-%C3%A0-cette-r%C3%A9forme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites
Égalité professionnelle : enquête sur l’évaluation du protocole
À l’approche du mois de mars consacré à l’égalité entre les femmes et les hommes et de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, les agentes et les agents du pôle ministériel sont invités à répondre à une enquête sur l’égalité femmes hommes au sein de nos ministères.
Le protocole d'accord ministériel a été signé par les ministres et les représentants des personnels en octobre 2019, et arrivera à échéance à la fin de l’année 2023.
La mesure 6 du protocole prévoit l’évaluation de l’appropriation des enjeux de l’égalité professionnelle entre femmes et hommes par tous les agents et agentes.
L'enquête est ouverte du 16 février au 16 mars et il ne faut que quelques minutes pour y répondre.
Les acteurs (DRH et les représentants du personnel nommés par leur fédération) sont en train de mener à bien l'évaluation du protocole égalité.
Plus nous serons nombreux à répondre à cette enquête, plus nous pourrons mener une évaluation efficace de ce protocole et ainsi en tirer des enseignements utiles pour l'avenir.
Voici le lien en intranet vers l'enquête : https://intra.portail.e2.rie.gouv.fr/enquete-ministerielle-sur-l-egalite-a20300.html
Dossier UNSA : https://unsa-developpement-durable.fr/index.php/dossiers-a-la-une/egalite-hommes-femmes
Gestion administrative et paye : des bouleversements majeurs en cours
Depuis 2019, le champ des processus RH (gestion administrative et paye) a été considérablement modifié, dans une volonté affichée et décomplexée de la DRH d'améliorer la performance des processus et des outils. Si l'objectif est louable, la méthode – souvent à marche forcée – et les enjeux pour les agents actuellement en poste sur ces fonctions restent discutables.
Cette évolution s'est faite en plusieurs étapes depuis 2019, à commencer par le déploiement de RenoiRH, bientôt suivi par la bascule vers un comptable assignataire unique (celui du Val-de-Marne) en 2021, puis par la mise à disposition d'un Self Agent Mobile.
Elle se poursuit en 2023 avec l'achèvement de la dématérialisation des processus RH GA-Paye et la mise en place du dossier numérique agent (projet Gauddi).
L'apothéose étant la création d'un Service à Compétence Nationale (SCN) prévu au printemps 2023 sans véritable concertation mais plutôt en mettant tout le monde devant le fait accompli...
1/ La dématérialisation des processus RH :
le Self Agent
Dans un premier temps, le Self Agent permet à l'agent, via une connexion sécurisée, de consulter certaines de ses données individuelles personnelles et de carrière afin de les vérifier et de signaler d'éventuelles anomalies.
Ce dispositif est amené à évoluer pour lui permettre, à terme, de consulter l'ensemble des pièces de son dossier individuel numérique et d'adresser directement des demandes de modification au gestionnaire en y déposant les pièces justificatives nécessaires (événement dans sa vie familiale comme un mariage ou la naissance d'un enfant, changement de coordonnées bancaires, etc.).
le dossier numérique de l'agent (projet GAUDDI)
La création du dossier numérique de l'agent vise à permettre la dématérialisation des échanges entre acteurs RH (y compris avec le comptable pour l'ensemble des pièces relatives à la paye, qui ne seront plus transmises sur support papier), ainsi que la centralisation et la sécurisation des pièces justificatives et des actes impactant la carrière. Il est constitué du dossier individuel de l'agent (DIA) et du dossier comptable (DC). Il permettra par exemple, lors d'une mutation, de faciliter et d'accélérer la prise en charge financière des agents afin d'éviter les ruptures de paye que certains connaissent dans ce cas.
Son déploiement est en cours, par vagues successives selon les régions, depuis juillet 2022 et jusqu'en mars 2023.
2/ Création d'un SCN et modification de la répartition de la gestion administrative des agents de catégorie B : échéance printemps 2023
Le dernier grand chantier (et non des moindres !) concerne la création d'un service à compétence nationale englobant l'ensemble des PSI régionaux actuels, le service de gestion et une partie du service du pilotage de la DRH, ainsi que le bureau des pensions, ce qui représente environ 410 ETP aujourd'hui.
A l'origine de cette création, une volonté purement ministérielle résultant uniquement d'une réflexion interne nécessitant de revisiter notre fonctionnement en matière de GA/Paye qui n'est plus adapté (organisation trop complexe, devenue obsolète depuis les pertes d'effectifs, perte d'efficience). En cela, elle diffère de celle aboutissant à la création des centres de gestion financiers, qui elle, résulte d'une décision gouvernementale.
Ce "super" SCN aura pour vocation d'une part de réaliser la gestion administrative et financière de l'ensemble des personnels, et d'autre part d'en assurer le pilotage fonctionnel.
Il sera organisé en trois niveaux, à savoir :
- une structure de pilotage, transversale ;
- deux entités de gestion : l'une dédiée à la gestion administrative et financière des corps de catégorie A et de certains corps particuliers (ASS/CTSS, CED, PTEM, contractuels...), l'autre consacrée à la gestion administrative et financière des corps de catégorie B et C, qui serait multisites (les PSI actuels, du moins dans un premier temps, c'est le discours porté par le DRH).
Avec cette nouvelle organisation, la DRH espère optimiser la répartition de la charge de travail aujourd'hui inégale selon les PSI et harmoniser les pratiques, tout en renforçant son pilotage fonctionnel.
D'après la DRH, des garanties seront apportées aux agents qui occupent actuellement des fonctions impactées par la création de ce SCN, notamment l'absence de mobilité géographique imposée, le maintien de la rémunération, un accompagnement individuel pour ceux dont le poste serait substantiellement modifié (peu nombreux selon la DRH, "à peine quelques dizaines de postes, essentiellement des cadres") et le bénéfice des dispositifs liés aux restructurations de service.
Il n'en demeure pas moins que certains propos laissent présager d'éventuelles nouvelles étapes à moyen ou à long terme, parmi lesquelles une spécialisation de certains sites régionaux (= PSI actuels) qui pourraient se voir confier la GA-Paye de l'ensemble des agents appartenant à des corps spécifiques ou de faible effectif, ou encore une délocalisation future qui, si elle ne semble pas d'actualité ("Pour l'instant il n'en est pas question"... pour l'instant ! ) n'est pas à exclure totalement.
L'UNSA-UPAA reste donc vigilant et mobilisé sur ces changements impactant fortement le paysage de la GA-paye.
RAFP : revalorisation de 5,7% des rentes au 1er janvier 2023
La retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) a été revalorisée de 5,7 % au 1er janvier 2023. Il s'agit de la plus forte revalorisation de l'ensemble des régimes obligatoires. Le représentant de l'UNSA Fonction Publique au conseil d'administration a voté positivement cette mesure.
C'est un régime de retraite complémentaire obligatoire par points, réservé aux fonctionnaires, créé en 2005. Il est géré par l'ERAFP (Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique). A son conseil d'administration siègent des représentants des organisations syndicales représentatives de la fonction publique, dont l'UNSA Fonction Publique.
Montant des cotisations
Un fonctionnaire cotise au régime de la RAFP sur la base des éléments de rémunération suivants :
- Primes et indemnités quelles qu'elles soient,
- Avantages en nature, pris en compte pour leur valeur déclarée fiscalement,
- Toute autre rémunération sur laquelle le fonctionnaire ne cotise pas au régime des pensions civiles et militaires de retraite ou à la CNRACL (Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales).
L'ensemble de ces éléments de rémunération est pris en compte dans la limite de 20 % du montant du traitement indiciaire brut annuel.
L'agent cotise à hauteur de 5 % des rémunérations prises en compte ainsi que l'administration employeur. Le montant des cotisations salariales et patronales est divisé par la valeur d'achat du point de retraite. La valeur d'acquisition d'un point est fixée pour 2023 à 1,34660 €.
Exemple : Si le montant des cotisations salariales et patronales est de 420 € en 2023, le fonctionnaire obtient 312 points (420/1,3446 = 311,89 arrondis à 312).
Les points ainsi obtenus chaque année sont cumulés tout au long de la carrière.
Liquidation de la RAFP
L’ouverture des droits est possible à une double condition :
- avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite (aujourd'hui 62 ans)
- et être admis à un régime de retraite.
En cas de départ en retraite anticipé (catégorie active, carrière longue, invalidité...), l'ouverture des droits ne se fait qu’à l’âge légal, soit 62 ans.
La liquidation des droits est subordonnée à la demande des bénéficiaires. La liquidation intervient à partir de l’âge légal de départ en retraite. Au-delà de l’âge légal, la valeur est alors majorée en fonction du nombre d’années écoulées depuis cet âge et l’âge effectif de départ à la retraite.
Si, au moment du départ à la retraite, le nombre de points est :
- inférieur à 5 125 points, la prestation sera servie sous la forme d’un capital, versé en une ou deux fois selon la date de fin d’activité,
- égal ou supérieur à 5 125 points, la prestation sera versée sous la forme d’une rente viagère.
Pour obtenir le montant annuel de la rente RAFP, on multiplie le nombre total de points cumulés par la valeur de service du point. En 2013, celle-ci est de 0,05036 €.
Par exemple, un agent qui a cumulé 7 000 points tout au long de sa carrière touchera en 2013 une rente annuelle de 352,52 €. Celle-ci évoluera chaque année avec la valeur de service du point.
Ce régime obligatoire est jeune, sa montée en charge est progressive. Il atteindra son plein rendement pour les agents entrés dans la Fonction publique à compter de 2005 lors de leur sortie, à partir de 2047.
Examen professionnel de SACDD de classe supérieure - spé AG : Clôture des télé-inscriptions le mardi 26 décembre 2023 à 23h59!
Vous êtes adjoints administratifs, vous souhaitez passer l'examen professionnel de SACDD classe supérieure spé AG, alors il est encore temps de vous inscrire à la session 2024.
Vous pouvez consulter les conditions pour l'inscription en cliquant ici :
Pour rappel, les conditions d'accès à cet examen :
Aux termes de l’article 6-alinéa 3 du décret n° 2009-1388 du 11 novembre 2009, pour vous présenter à l’examen professionnel vous devez être agent de catégorie C justifiant au 1er janvier de l’année du concours de 11 années de service public.
Aux termes de l’article 7 du décret no 2010-302 du 19 mars 2010, vous devez également justifier appartenir à un corps relevant de l’administration concernée, être détaché dans l’un de ces corps ou être affecté au sein de cette administration (MTE, MCTRCT ou MER).
Ci-dessous le lien de la page dédiée à l'examen pro de SACDD CS
Publication du calendrier de remise des fichiers de la paie
La direction des ressources humaines vient de publier un calendrier de remise et de valeur des fichiers de règlement de la paie pour l’année 2023.
Ce calendrier permet à chaque agent de connaître la date de mise en paiement sur son compte pour l’année en cours.
Calendrier 2023 de remise des fichiers de la paye
Action sociale des agents de l'Etat gérés par les SGCD: taux 2023 des subventions pour séjours d'enfants
Le taux 2023 des prestations pour séjours d’enfants au bénéfice des agents de l’État gérés par les SGCD (secrétariats généraux communs départementaux) a été revalorisé de 2,94% par rapport à celui de 2022.
Pour l’UNSA Fonction Publique, cette revalorisation devrait être indexée sur la hausse du coût réel des prestations aidées et non sur la seule inflation constatée en 2021.
Cette revalorisation reste trop faible au regard de la hausse de certains tarifs et du reste à charge grandissant pour les agents, dans un contexte de forte inflation (5,9 % en 2022).
Par ailleurs, le barème d’accès du quotient familial n’a pas été revalorisé. Pourtant, le salaire moyen en France a augmenté. Des familles d'agents publics se retrouvent ainsi exclues du dispositif ou changent de tranche.
Pour maintenir l'accès du plus grand nombre d'agents de l’État aux prestations soumises au quotient familial, l’UNSA Fonction Publique revendique un barème du quotient familial revalorisé annuellement.
Mobilité cycle 2023-9 : le calendrier prévisionnel désormais connu !
Nous publions le calendrier prévisionnel du prochain cycle mobilité (2023-9) adressé par la DRH aux services.
La publication des postes est prévue à partir du mercredi 1er mars 2023.
Les agents devraient pouvoir candidater jusqu'au vendredi 31 mars 2023.
La publication des résultats est programmée quant à elle le jeudi 15 juin 2023, avec une publication complémentaire également prévue le vendredi 30 juin 2023.
Points d’attention et nouveautés pour le cycle 2023-9
- Cotation des postes RIFSEEP/IFSE : la cotation IFSE doit être renseignée.
- Compte-tenu de la publication imminente de l’arrêté ministériel fixant les types d'emplois soumis à une durée minimale ou maximale d'occupation, les offres d’emploi concernées devront comporter, le cas échéant, la mention de l’application d’une durée minimale ou maximale.
- Dans la mesure du possible, la publication des résultats concernant les mobilités en Outremer sera avancée au 1er juin.
- Courant février 2023, le site de la PEP migrera vers le site www.choisirleservicepublic.gouv.fr