Quelques informations, toujours pas de concertation et une parole de l’État encore crédible ?
Le comité technique des DDI s’est réuni le 14 mai 2019 sous la présidence de Marc GUILLAUME, secrétaire général du gouvernement (SGG). Il s’agissait d’un CT re-convoqué suite au boycott de toutes les organisations syndicales le 17 avril dernier, pour dénoncer l’absence de transparence et le manque de dialogue social, notamment dans la conduite de la réforme des secrétariats généraux des DDI.
L’UNSA était représentée par Robert BAYLOCQ, Steve MAZENS et Yves PAPLORAY.
L'UNSA a lu une déclaration préalable.
En réponse aux déclarations des deux organisations présentes (UNSA et CFDT), le SGG a justifié le manque de réponses de l’administration par le boycott des organisations syndicales (c’est le serpent du dialogue social qui se mord la queue...).
Il a néanmoins d’emblée reconnu que la date du 1erjanvier 2020, pour la création des SG communs, était difficile à tenir et annoncé un desserrement du calendrier de la réforme comme demandé par les représentants du personnel et suggéré par la mission inter-inspections.
L’administration se fixe désormais, en fonction des particularités locales, la possibilité d’échelonner les fusions jusqu’au 30 juin 2020. Cela signifie que les départements qui seront prêts avant pourront fusionner dès le 1er janvier 2020, mais que le 1er semestre est « utilisable » pour les autres selon les mots du SGG.
Le préfet KUPFER, chargé de mission auprès du SGG, a ensuite pris la parole pour détailler les premiers grands principes de la réforme :
La réforme se fera en concertation avec « un dialogue social fort au niveau local et national » (on attend avec impatience !).
Trois grands principes sont retenus pour ces SG communs :
- Un « caractère interministériel marqué » pour un service rendu au moins équivalent à celui offert par chacun des SG des DDI.
- Une méthode de gouvernance du SG collective, impliquant préfets, directeurs et tous ceux qui ont à y connaître.
- La préservation des capacités managériales des Directeurs des DDI, tout en les délestant de taches de gestion et leur permettre de se consacrer plus fortement à leurs activités-métiers.