L’UNSA Développement Durable estime que le dialogue social doit prendre toute sa place dans le processus que le gouvernement souhaite instaurer autour de son programme « Action publique 2022 ».
L’UNSA Développement Durable a écrit Nicolas HULOT, ministre de la transition écologique et solidaire, pour lui demander que le Comité Technique Ministériel soit associé à la réflexion de nos ministères dès le début de la démarche et jusqu’à la phase de diagnostic.
Un courrier identique a été envoyé à Elisabeth BORNE, ministre chargée des transports et Jacques MEZARD, ministre de la cohésion des territoires.
Le Premier Ministre a précisé, dans une circulaire à ses ministres, les trois objectifs du programme Action Publique 2022 pour réformer l’action publique et la Fonction publique durant le quinquennat sans avoir ni exposé, ni expliqué son projet aux organisations syndicales.
- Améliorer la qualité du service public (qualité du service rendu au public).
- Offrir aux agents un environnement de travail modernisé (qualité de vie au travail) en les impliquant dans la définition et le suivi des transformations.
- Accompagner rapidement la baisse des dépenses publiques (3 points de PIB d’ici 2022).
Il s’appuiera sur un Comité Action Publique 2022.
Le rôle du Grand forum de l’action publique sera d’impliquer les citoyens dans une réforme qui pourrait être importante.
Chaque ministère devra, par ailleurs, contribuer d’ici l’été 2018.
L’UNSA Développement Durable constate un grand absent dans la circulaire : le dialogue social.
D'autant que le contenu de celle-ci décrit des options qui impacteront la situation des agents publics et l'organisation même des services publics dans un grand nombre de périmètres.
Aucune réforme ne pourra se faire sans les agents publics et leurs représentants.