Annoncée avant la fin du 1er trimestre, la note relative à la 2ème vague de transfert des agents de sécurité routière est sortie le 23 avril 2018.
Dans notre précédent communiqué nous dénoncions la précipitation au détriment d'une réflexion de fond et d'un dialogue constructif.
Une nouvelle fois le calendrier est très contraint pour un exercice différent de la première phase.
En effet, cette fois il est nécessaire de reconfigurer des postes d'agents qui ne portent que partiellement des missions de sécurité routière pour couvrir exclusivement ces missions.
Les listes des agents à transférer sont à remonter par les gestionnaires de proximité aux secrétaires généraux des 2 ministères avant le 30 juin.
Avant cela, les services devront reconfigurer les postes en tenant compte des derniers éléments apportés par la note et présenter les modalités de la 2ème phase aux représentants du personnels à l'occasion d'un comité technique à tenir avant le 18 mai. Encore une fois on travaille dans la précipitation.
Ensuite, comme pour la première phase, un entretien sera proposé aux agents concernés, qui pourront donner leur accord. Dans le cas contraire, la note prévoit que les agents pourront demander une mobilité sur le cycle 2018-9 pour lequel la remontée des demandes est close depuis fin mars... on se moque de qui ?
A l'occasion du comité de suivi du 14 mars 2018, l'UNSA a rappelé l'engagement du ministre Nicolas Hulot à accepter un surnombre provisoire. La note rappelle que, comme pour la première phase, ce sureffectif temporaire pourra être envisagé dans certaines situations.Les garanties apportées aux agents (maintien dans l'affectation, droit de retour, rémunération) restent les mêmes que pour la première phase. L'UNSA a demandé la réactivation de la foire aux questions sur le site intranet du ministère. Deux boîtes mails sont à disposition des agents pour toute question :
- décroisementSR@développement-durable.gouv.fr
- déCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Enfin pour les missions orphelines, dites grises, il est confirmé qu'elles ne quitteront pas le MTES et que des solutions seront apportées localement par les services RH.