Pendant plus d’une heure, l’UNSA Fonction Publique a exprimé ses interrogations et ses attentes au nouveau ministre, tout en regrettant qu’il n’y ait pas un ministère de la Fonction publique à part entière.
L’UNSA Fonction Publique a insisté sur le dialogue social et le respect des droits syndicaux, préalables indispensables à toute évolution envisagée du service public et de la fonction publique. Une réflexion sur les missions devra également précéder toute nouvelle perspective de réforme.
L’UNSA Fonction publique a réaffirmé son attachement au statut de la Fonction publique et à son unicité.
Pour l’UNSA Fonction Publique, tous les textes qui ont été négociés et qui sont en instance de publication au Journal Officiel doivent l’être rapidement, qu’ils concernent la carrière des agents ou la loi de déontologie du 20 avril 2016.
L’UNSA Fonction Publique a fait part au ministre de ses inquiétudes sur le projet d’évolution des retraites et son impact potentiel sur les fonctionnaires ainsi que sur le projet de suppression de 120000 postes.
L’UNSA Fonction Publique a rappelé ses préoccupations sur la santé, sécurité, conditions de travail et sur la qualité de vie au travail.
Enfin, l’UNSA Fonction Publique a insisté sur la nécessité d’une évolution des rémunérations, en particulier pour les agents dont les salaires sont les plus bas. Le ministre n’a pas fermé la porte à un rendez-vous salarial, tout en précisant qu’il n’était pas prévu pour 2017 une nouvelle hausse du point d’indice.
L’UNSA Fonction Publique constate que la porte du dialogue social est ouverte. Dans ce cadre, elle restera vigilante sur toute action décidée par le gouvernement.
Source UNSA Fonction Publique