Le projet de décret prorogeant la suspension du jour de carence : une nécessité mais insuffisante pour les agents publics.
L'UNSA a tout d'abord rappelé que la prolongation de la suspension du jour de carence relevait d'une demande urgente et immédiate.
Cependant, l'UNSA a demandé qu'une réflexion globale du dispositif soit faîte dans le cadre d'un CCFP car la mesure est insatisfaisante et insuffisante.
L'UNSA a souhaité de disposer d'un bilan chiffré sur l'application du jour de carence, notamment le nombre d'agents concernés, par versant et par genre. En effet, il semble que les femmes soient les plus pénalisées par l'application du jour de carence. Elle a d'ailleurs demandé un bilan du plan d'action sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
Par ailleurs, l'UNSA a demandé à la DGAFP des statistiques précises sur les économies réellement réalisées du jour de carence par les finances publiques et ce depuis 2018 (par versant et par genre).
Ensuite, l'UNSA a évoqué le cas des agents qui présentent des symptômes grippaux suite à la vaccination et qui engendre un arrêt de travail assez court mais avec application du jour de carence ! La DGAFP est consciente du problème mais n'a pas vraiment apporté les réponses attendues.
Enfin, l'UNSA a fait adopter un vœu (vote à l'unanimité des OS et des employeurs territoriaux) afin de demander la fin du dispositif du jour de carence et son abrogation définitive (pour les trois versants de la fonction publique) pour garantir la protection de la santé des agents et des usagers en toutes circonstances. Toutes les études montrent son inefficacité, avec, certes, la baisse des arrêts courts mais avec une hausse concomitante des arrêts longs.