vendredi, 29 novembre 2024 15:06

L’UNSA dit stop au dénigrement des agents publics

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DRHL’UNSA Développement Durable a été reçue le 28 novembre 2024 en audience bilatérale par Anne DEBAR, nouvelle DRH du MTEL. Cette première rencontre a été l’occasion d’attirer son attention sur de nombreux sujets et de lui rappeler nos revendications en matière de rémunération, de carrière et de conditions de travail.

 

L’UNSA Développement Durable a d’abord pointé du doigt le fonctionnaire bashing que subissent depuis trop longtemps les agents publics et qui s’exprime de manière particulièrement violente depuis la nomination de G. Kasbarian à la tête du Ministère de la Fonction Publique : d’abord trop de fonctionnaires , puis trop absents, pas assez efficaces…

L’UNSA Développement Durable a rappelé sa farouche opposition aux 3 jours de carence et à la baisse de la rémunération à 90 % pendant les arrêts maladie.

L’UNSA Développement Durable a relayé la grande déception et l’insatisfaction des agents sur l’offre Alan de Protection Sociale Complémentaire. En effet, malgré la prise en charge de la cotisation à 50 % par le ministère, le montant de la cotisation s’avère très cher lorsque l’on prend en compte des ayants-droits. Quant à l’offre ministérielle en prévoyance, son coût est rédhibitoire. L’UNSA Développement Durable a par ailleurs témoigné de premières remontées d’agents sur des refus de prise en charge de prestations à cheval sur 2024 et 2025 (ex : semestre d’orthodontie).

La DRH a invité la délégation UNSA à faire remonter ces situations à son équipe en charge du dossier, pour qu’ils prennent contact avec les prestataires et leur rappellent les règles en la matière.

En ce qui concerne la rémunération, l’UNSA a insisté sur la nécessité d’une revalorisation régulière du point d’indice et a dénoncé la suppression de la GIPA, seul mécanisme de compensation de la perte de pouvoir d’achat à laquelle un nombre croissant d’agents devenaient éligibles compte tenu de la stagnation des rémunérations conjuguée à une inflation galopante.

 

L’UNSA a porté de nombreuses demandes sur l’indemnitaire :

  • revalorisation globale de l’IFSE des agents de catégories B et C, grands oubliés des mesures catégorielles ces dernières années ;
  • alignement de l’IFSE des SACDD et des TSDD sur les TSMA. A fonctions égales, il n’est pas acceptable qu’il subsiste un écart de 2000 € entre les socles IFSE de ces différents corps ;
  • poursuite de la convergence de l’IFSE des corps de catégorie A (AAE/IAE/ ITPE) ;
  • harmonisation des cotations de postes : à fonctions équivalentes, des cotations différentes sont constatées d’un service à un autre ;
  • alignement du CIA des services déconcentrés sur celui de l’administration centrale, le mérite n’ayant rien à voir avec la géographie ;
  • l’application d’un montant unique de référence de CIA pour la catégorie A ;
  • la suppression de la date d’éligibilité au CIA au 31 décembre 2023 qui prive les agents ayant fait une mobilité hors du périmètre ministériel en 2023 du bénéfice du CIA pour la période passée dans nos services ;
  • la revalorisation de l’indemnité de travail le week-end notamment pour les agents de l’OFB.

 

En matière de promotions et de carrières, l’UNSA a pointé l’opacité du processus depuis le retrait de la compétence promotions des CAP et exigé :

  • la mise en œuvre d’un plan de requalification de C en B et de B en A pour redonner des perspectives d’évolution professionnelle aux agents et reconnaître leurs qualifications, leurs compétences et leurs responsabilités ;
  • la publication des arrêtés fixant les taux de promotion pour les 3 prochaines années (2025-2027) ;
  • la nécessité d’avancer sur le quasi-statut des personnels de l’environnement.

 

Enfin, l’UNSA a tenu à alerter la DRH sur la situation des agents de l’OFB qui sont à nouveau pris pour cible par les agriculteurs et subissent des dégradations matérielles, des menaces voire des agressions physiques. Ils attentent le soutien affirmé de leurs ministres de tutelle.

Pour cette première prise de contact, la DRH s’est montrée à l’écoute, attentive à la situation des personnels, mais elle n’a pas caché que dans le contexte budgétaire actuel ses marges de manœuvre pour faire avancer certains dossiers sont faibles voire inexistantes.

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