L’UNSA Fonction Publique a été reçue par la ministre de l’Action et des comptes publics, Amélie de Montchalin, et par le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la réforme de l’État, David Amiel.
Les ministres ont évoqué, pour la fonction publique, les enjeux de transformation et budgétaires. Pour eux, « la raison des déficits n’est pas l’emploi public » mais ils ne prévoient aucune mesure salariale avant 2027.
L’UNSA Fonction Publique a réaffirmé sa volonté d’ouvrir rapidement le chantier des carrières, des rémunérations de tous les agents (fonctionnaires et contractuels) intégrant les grilles indiciaires et une hausse de la valeur du point d’indice. Elle a dénoncé les mesures de baisse des salaires pendant les congés de maladie et a souligné le niveau actuel de l’inflation (1,2 %).
L’UNSA Fonction Publique a rappelé ses autres revendications et attentes :
- La mise en œuvre intégrale des accords sur la protection sociale complémentaire des agents des trois versants de la fonction publique (PSC santé et prévoyance dont un nouveau régime d’invalidité pour les fonctionnaires d’État).
- Une négociation sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes à la hauteur des enjeux (revalorisation des filières féminisées, transposition des directives européennes sur la transparence des rémunérations et la lutte contre les violences à l’égard des femmes, santé des femmes au travail…)
- L’ouverture de négociations sur la numérisation dont l’intelligence artificielle.
- L’urgence de traiter sur le fond la question cruciale de la protection des agents publics.
- La reprise du dialogue social relatif à la santé et aux conditions de travail des agents.
L’UNSA Fonction Publique a rappelé aux ministres que les agents de la fonction publique se sentent dévalorisés et subissent une baisse de leur pouvoir d’achat et de leur rémunération. Leurs conditions d’emploi et de travail ne cessent de se dégrader. Ils ne doivent plus être les cibles des ajustements budgétaires. Leur moral est au plus bas, il est temps pour le gouvernement et l’Assemblée nationale d’en mesurer les conséquences.
Bagnolet le 21 octobre
Luc Farré, Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique