L’UNSA a répondu présente à l’invitation des cabinets ministériels le 12 octobre 2017, malgré une convocation tardive et un ordre du jour pour le moins évasif : PLF 2018 et perspectives du Cerema sur le quinquennat.
Après avoir évoqué la situation singulière de l’établissement public (gouvernance partagée entre l’Etat et les collectivités locales), la démission récente de son président, l'échéance proche des mandats du directeur général et des ses administrateurs, le cabinet exclut toute discussion possible sur la réduction soutenue des effectifs imposée au Cerema pour 2018 (-103 ETP) et qui est appelée à se poursuivre dans les prochaines années. Plus révoltant, il nous informe que le but de cette réunion est d’engager un réexamen des missions du Cerema.
Considérant que le traitement infligé par les ministères au Cerema est injustifié et insoutenable et que la proposition faite aux organisations syndicales d’être associées aux réflexions sur la réduction et l’abandon des missions est inacceptable, l’UNSA quitte la séance.
L’UNSA refuse de cautionner une stratégie absurde qui consiste à adapter les missions aux effectifs. La réflexion sur les missions devrait au contraire, être guidée par l’analyse des besoins sociaux et les effectifs adaptés à la réalisation des missions.
L’UNSA demande une audience aux ministres pour les alerter sur la situation critique du Cerema et la souffrance grandissante des agents et les convaincre que les compétences et l’expertise des personnels sont un atout pour la réussite des politiques publiques ambitieuses portées par nos ministères.