RIFSEEP 2023L’UNSA-UPSAE a participé ce vendredi 23 juin 2023 avec le DRH de notre ministère, Mr Jacques CLEMENT, à une réunion relative aux mesures indemnitaires catégorielles 2023.

Cette réunion portait sur 2 points : l’IFSE (Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d’Expertise) et le CIA (Complément Indemnitaire Annuel) qui sont les 2 composantes du RIFSEEP (Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel)

 

 

IFSE vers une convergence indemnitaire

 

Après les mesures de convergence indemnitaire interministérielle de l’année 2022, le DRH nous a indiqué que la catégorie B se trouvait sur la « fourchette haute » de l’augmentation parmi tous les ministères.

 

Face à cette affirmation, l’UNSA-UPSAE a rappelé que ces mesures indemnitaires de 2022 étaient insuffisantes, car cette revalorisation n’a été que de 8,33 € par mois pour la majorité des SACDD …. c’est presque rien !

 

De plus, l’UNSA-UPSAE a demandé au DRH une réelle convergence indemnitaire interne au ministère pour tous les corps de la catégorie B.

Aussi pourquoi les SACDD et les TSDD ont-ils un socle IFSE bien inférieur à celui des TSMA (Technicien Supérieur du Ministère de l’Agriculture) en poste dans notre ministère au vu de la note de gestion RIFSEEP.

En réponse à notre revendication, le DRH nous a informé qu’il avait « la volonté d’avoir une convergence interne stricte à fonction et grade équivalent».

 

Sur le thème de la convergence indemnitaire, le directeur des ressources humaines, nous a annoncé que la DGAFP (Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique) prépare pour 2023 ou 2024 une nouvelle vague d’harmonisation interministérielle par catégorie. Mais qui à ce jour ne connaissait pas le calendrier précis.

 

Maintien du salaire en cas de mobilité :

Au sujet du maintien de la rémunération en cas de mobilité au sein des services de l’administration territoriale de l’État (ATE), le DRH a déclaré qu’une nouvelle circulaire est en cours d’élaboration afin d’en garantir le maintien et le paiement par le ministère d’accueil.

 

Clause du réexamen de l’IFSE :

L’article 3 du décret nr 2017-513 du 20 mai 2014 précise que le montant de l’IFSE fait l’objet d’un réexamen dans les cas suivants :

  • En cas de changement de fonctions ;
  • En cas de changement de grade à la suite d’une promotion ;
  • Au moins tous les 4 ans, en absence de changement de fonctions et au vu de l’expérience acquise par l‘agent.

Actuellement et en absence de changement de poste et au vu de l’expérience acquise, une revalorisation de l’IFSE peut-être décidée au bénéfice d’un agent au cours d’une période de référence de 4 ans. Cette hausse peut aller jusqu’à 200 euros

 

Dans les nouvelles mesures de 2023, la DRH prévoit de réduire cette durée à 3 ans.

Ainsi la période de référence devrait s’étendre du 1er janvier de l’année N-3 au 31 décembre N-1.

 

En 2023, les dates de référence considérées seront du 01 janvier 2020 au 31 décembre 2022.

 

De plus, pour la catégorie B, cette hausse passerait de 200 à 500 € bruts annuels.

 

Exemple :

  • Un SACDD qui n’a pas eu de progression de l’IFSE entre les deux dates bénéficiera de 500 € au titre du réexamen ;

  • Un SACDD dont la progression de l’IFSE entre les deux dates est de 200 € bénéficiera de 300 € (500-200) au titre du réexamen ;

  • Un SACDD dont la progression de l’IFSE entre les deux dates est de 700 € ne bénéficiera pas de la clause de réexamen.

 

Dans ces nouvelles mesures, le DRH a l’intention de faire évoluer les montants forfaitaires de gains en cas de mobilité.

Ainsi un agent de catégorie B qui percevait 630 € en AC (Administration Centrale) ou 470 € en SD (Service Déconcentré), toucherait 800 € selon cette nouvelle proposition au titre du changement de groupe sur des fonctions ascendantes.

Dans la même logique, un agent de catégorie B qui percevait 380 € en AC ou 290 € en SD dans le cas d’un changement au sein d’un même groupe de fonctions devrait désormais percevoir 600 euros.

 

L’UNSA-UPSAE prend note de cette évolution mais reste vigilent sur l’application de cette mesure qui n’est pas toujours bien suivie dans les services.

 

En faisant évoluer la somme allouée au réexamen de l’IFSE tous les 3 ans, l’UNSA-UPSAE a rappelé au DRH que la plupart des agents ne pourront pas profiter de la totalité des 500 € d’augmentation car l’année 2022 a été une période de revalorisation des socles, de repyramidage et de convergence indemnitaire.

 

 

Augmentation du CIA de 8% pour les SACDD

 

 

Lors de cette réunion, L’UNSA-UPSAE a milité pour une franche revalorisation du CIA pour les SACDD.

 

À ce stade, l’administration propose une hausse de 8 % pour la catégorie B.

 

Ainsi le CIA de référence 2023 pour les agents de la catégorie B en AC (Administration Centrale)/ SD (Service Déconcentré) d’Île-de-France devrait être de 810 € et de 675 € pour ceux en service déconcentré hors Île-de-France.

 

En plus de notre volonté de voir augmenter sensiblement ce montant de référence, l’UNSA-UPSAE a renouvelé sa demande au DRH d’aligner le montant du CIA des agents en service déconcentré hors Île-de-France sur celui des agents en Administration Centrale et services déconcentrés en Île-de-France.

 

L’UNSA-UPSAE a rappelé que le CIA (Complément Indemnitaire Annuel) est fondé sur la manière de servir et non sur une situation géographique.

 

Mr Jacques CLEMENT a entendu notre revendication et nous a répondu qu’il n’était « pas fermé à cette proposition et qu’il allait y réfléchir pour l’avenir

 

Afin de dénoncer les injustices qui se produisent dans les services, nous avons interpellé le DRH au sujet des tableaux des fourchettes de modulation des pages 22 et 23 de la note de gestion RIFSEEP du 26 juillet 2022.

 

En effet, en 2022, lorsque la manière de servir est qualifiée de « satisfaisante » pour un SACDD en AC/SD IDF, la modulation du CIA était entre 529 € et 660 €, avec un maximum qui n’atteint pas la somme de référence du CIA : 739 €.

Il en est de même pour un SACDD en service déconcentré, lorsque la manière de servir est qualifiée de « satisfaisante » la modulation du CIA était entre 441 € et 550 €, avec un maximum qui n’atteint pas la somme de référence du CIA : 615 €.

 

Ce grignotage de plus de 10 % de la fourchette haute du CIA 2022 dans cette modulation est une véritable injustice pour les SACDD.

 

En effet ce n’était pas le cas lors de l’attribution du CIA en 2021. Lorsque la manière de servir était qualifiée de « satisfaisante » pour un SACDD, les agents pouvaient obtenir la somme de référence du CIA 2021 qui correspondait à la fourchette haute de cette modulation.

 

Devant notre analyse de ces 2 tableaux des fourchettes de modulation du CIA qui pénalisent les agents, le DRH répond: « on y réfléchit et ce sont des sujets sur lesquels nous devons encore statuer prochainement. »

 

Toujours au cours de cette réunion, l’UNSA-UPSAE a également abordé la question des publications des cotations des groupes de fonctions des postes et des erreurs des services qui nuisent aux agents lors des mobilités.

Le DRH nous a répondu et a rappelé que cela : «  a le don de l’énerver, car des services mettent en œuvre des groupes de fonctions inférieur à celui qui figuraient sur la fiche de poste avant sa publication ».

Pour le DRH ce n’est pas normal, et même s’il y a une erreur, cela ne doit pas être au détriment de l’agent et que la cotation de poste doit être appliquée lors de la mobilité de celui-ci.

 

La publication de la prochaine note de gestion 2023 est prévue au cœur de l’été.

 

 

Tableaux propositions DRH

CalendrierL’ UNSA-UPSAE vous propose de lire ci-dessous un article d’Acteurs Publics qui traite du sujet du calendrier de mise en œuvre des mesures salariales pour la fonction publique.

 

Article d'Acteurs Publics :

 

Juillet, septembre ou encore janvier 2024. Le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques vient de détailler le calendrier de mise en œuvre des mesures salariales annoncées pour les agents publics. Des mesures qui doivent encore être actées par plusieurs décrets.

Quand les différentes mesures salariales annoncées lundi 12 juin par le gouvernement en faveur des agents publics seront-elles mises en œuvre ? Dans un document présenté aux syndicats, le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques détaille les principales échéances à venir.

Plusieurs décrets devraient ainsi être pris par le gouvernement d'ici la fin du mois de juin ou début juillet pour acter la mise en œuvre de certaines mesures salariales. Certains textes d'application seront même présentés en Conseil des ministres. Ce sera notamment le cas pour la hausse de 1,5 % du point d'indice et pour l'attribution de 5 points d'indice supplémentaires pour tous les agents publics.

L'entrée en vigueur de ces mesures se fera néanmoins à des dates différentes, la revalorisation générale étant prévue au 1er juillet alors que l'attribution de points supplémentaires doit intervenir le 1er janvier 2024. D'ici la trêve estivale, devraient également être présentés les décrets relatifs à l'attribution de points supplémentaires pour les bas salaires (jusqu’à 9 points), mesure qui entrera en vigueur à la même date que l’augmentation du point d‘indice, le 1er juillet.

 

La prime de pouvoir d’achat versée à partir de septembre

 

Sont également attendus d'ici fin juillet les décrets relatifs à la reconduction de la GIPA, l'indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d'achat, et à la nouvelle prime de pouvoir d'achat de 800 euros maximum et qui sera versée aux agents touchant moins de 3 250 euros par mois.

Le versement de cette prime débutera au mois de septembre dans la fonction publique d’État et dans l'hospitalière, les deux versants où son versement sera automatique. Pas de calendrier prévu en revanche pour la territoriale, où le versement de la prime dépendra du bon vouloir des élus locaux. Les collectivités devront en effet prendre une délibération pour verser cette prime à leurs agents.

Cette même rentrée de septembre marquera ensuite la mise en œuvre des autres mesures salariales annoncées par le gouvernement, dont l'extension de la prise en charge des frais de transports collectifs, la revalorisation des frais de mission et des montants forfaitaires du compte épargne-temps. Autant d'annonces qui nécessiteront elles aussi des textes d'application pour pouvoir être mises en œuvre.

 

Source: Bastien Scordia - Acteurs Publics

mobiliteLa DRH vient de publier les résultats du cycle de mobilité de printemps, pour une prise de poste au 1er septembre 2023.

 

Celle-ci peut être décalée, avant ou après, s’il y a accord des services d’origine, d’accueil et de l’agent, conformément aux lignes directrices de gestion relatives à la mobilité.

 

Les résultats du cycle de mobilité 2023-9

 

 

Ci-dessous les postes concernant les mobilités Outremer (postes avec une mobilité géographique depuis un autre territoire) :

Les mobilités Outremer

 

Si le poste sur lequel vous avez postulé ne figure pas dans ces premiers résultats, c'est que des arbitrages complémentaires et une articulation entre ministères sont nécessaires.

 

Les résultats complémentaires seront publiés le vendredi 30 juin 2023.

Institut IRAL’UNSA-UPSAE vous informe de l'ouverture des inscriptions aux concours, externe et interne, d'accès aux instituts régionaux d'administration (IRA) pour la session d'automne 2023.

 

Les concours d'accès aux instituts régionaux d'administration (IRA) de Bastia, Lille, Lyon, Metz et Nantes sont le principal mode de recrutement des attachés d'administration de l'État, un corps d'encadrement au coeur du fonctionnement des services de l'État.

 

Ces cinq écoles de service public à vocation interministérielle préparent les élèves à exercer leurs futurs métiers.


Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 13 juillet 2023.

 
Nous vous invitons à cliquer sur le lien ci-dessous, afin de connaître toutes les informations concernant ce recrutement:



Le concours de la session d'automne : Le portail de la fonction publique

 

 

L’UNSA-UPSAE propose à ses adhérents un accompagnement personnalisé à la préparation de l’IRA.

 

Cet accompagnement sera effectué majoritairement à distance en utilisant téléphone, mail, visio-conférence.


N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir de plus amples renseignements et vous inscrire à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Augmentation salaireL’UNSA Fonction Publique prend acte des mesures annoncées par Stanislas Guérini, ministre de la Fonction Publique mais ne peut s’en satisfaire. Si ce sont bien des mesures d’urgence, elles ne peuvent pas être les seules réponses salariales pour 2023 et 2024.

Après le conflit sur les retraites, l’UNSA Fonction Publique avait demandé au ministre des mesures d’urgence sur le pouvoir d’achat des agents publics.


Avec 1,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023, le gouvernement ne couvre pas l’inflation (5,1 % sur un an). 


Avec 5 points d’indice qui représentent 24,61 €, le gouvernement fait le choix d’une mesure identique pour tous les agents. Mais parce qu’elle ne sera effective que le 1er janvier 2024, l’UNSA estime d’ores-et-déjà qu’elle ne pourra ni être un solde de tout compte pour 2023 ni être la seule augmentation de l’année 2024 !


Le gouvernement répond à la demande de l’UNSA Fonction Publique d’une réévaluation en urgence des bas de grilles de rémunération des agents des catégories C et B afin de garantir les évolutions et les progressions de carrières de ces agents et répondre à l’aplatissement des grilles consécutives aux hausses du minimum de traitement liées à l’augmentation du SMIC. 

La prime « one shot », proche de la « prime macron » des salariés du privé, annoncée lors de cet échange, ne concernera pas tous les agents. Elle permettra un léger coup de pouce pour la moitié des agents de l’Etat et de l’hospitalière, ceux dont le salaire est inférieur à 3 250 €. L’UNSA demande à tous les employeurs territoriaux de prendre les délibérations permettant de la verser à tous leurs agents concernés. 


L’UNSA rappelle qu’elle préfère nettement des hausses de salaires exprimées en points d’indice. En effet, c’est bien le salaire de base qui doit être revalorisé pour reconnaitre l’activité et pour les fins de carrière, c’est bien l’indice de traitement qui définit le montant de la pension de retraite.


L’UNSA Fonction Publique estime que l’ensemble de ces annonces ne peut être qu’une première série de réponses pour 2023. Elle demande une nouvelle conférence salariale.


De plus, l’UNSA Fonction Publique demande l’ouverture rapide du chantier sur les rémunérations et les carrières afin de pouvoir redonner des perspectives à tous les agents publics et retrouver une part de l’attractivité à la fonction publique. Investir dans la fonction publique, c’est investir pour l’avenir du pays.

 

 

Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique
Bagnolet, le 12 juin 2023

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