L’UNSA ne peut cautionner le désengagement des missions de conduite d’opérations immobilières.
Cet abandon est d’autant plus incompréhensible que ce domaine de compétence est reconnu tant par les milieux professionnels qu’institutionnels, et qu’il va à l’encontre des préconisations de la cour des comptes sur la politique immobilière de l’Etat.
L’UNSA s’interroge :
- Avec la perte des compétences techniques et de marchés publics, des contacts avec les professionnels en phase opérationnelle de chantier, quid des compétences et de la crédibilité de nos services ?
- La maîtrise d’ouvrage, davantage éloignée des chantiers depuis la mutualisation des services, a besoin de relais locaux sur le terrain. Quid de cette mission qui ne pourra plus être assurée par nos services ?
- Avec une montée en puissance non garantie, des missions de gestion patrimoniale des bâtiments de l’Etat (absence de complexité technique des projets), quid du devenir des services « constructions publiques » actuels, et donc des agents ?
Voilà la stratégie mise en place par l’administration pour pallier le manque de moyens, résultat de la politique de restriction ministérielle.
Encore une décision sans concertation. Qu’en est-il du dialogue social et du devenir des agents impactés ?
L’UNSA constate que nos politiques font tout pour détruire la dimension technique de notre ministère. Pour l’UNSA c’en est trop !