Par les temps (et les bruits) qui courent, vous n’avez pas jugé utile d’inscrire à l’ordre du jour de cette instance LE sujet d’actualité qui occupe tous les esprits et toutes les conversations : Cerem’avenir.
Après avoir jeté dans la nature en plein mois d’août et sans vous préoccuper de ses effets sur les agents concernés et pour certains visés par les propositions, la synthèse de l’audit des laboratoires,
Après la diffusion des rapports des préfigurateurs de secteurs à un cercle ultra-restreint,
Moins d’une dizaine de jours avant de réunir votre Codir pour écrire en chambre l’avenir du Cerema et celui de l’avenir professionnel de ses agents,
Vous ne jugez pas utile de débattre de Cerem’avenir dans cette instance !
Quelle est votre stratégie Monsieur le Directeur Général ?
Faire fuir les agents pour atteindre plus facilement les objectifs de baisse d’effectifs, libérer un maximum de place pour recaser plus facilement ceux dont les postes feront les frais de votre scénario ou vous débarrasser des fonctionnaires pour favoriser le recrutement de personnels contractuels et jetables ?
A en croire le nombre de demandes de mobilités déposées pour le prochain cycle, c’est plutôt réussi ! Pouvez-vous nous donner le nombre de PM104 sortantes reçues par les directions ? Par contre, pour le maintien des compétences et de l’expertise, c’est raté...
Quel est votre plan de communication pour annoncer aux équipes vos scénarios d’organisation à l’issue du séminaire du Codir Cerema des 16 et 17 octobre ? Le choix du calendrier n’est pas anodin ! En positionnant cette échéance à la veille de 2 semaines de vacances, allez-vous encore une fois encore laisser votre alliée, la rumeur faire le sale boulot avec tous les effets dévastateurs que nous lui connaissons tant sur la motivation que sur la santé des agents.
L’UNSA exige une démarche totalement transparente et la communication des rapports des préfigurateurs de secteurs.
Quels dispositifs de soutien avez-vous prévu pour ceux qui vivraient difficilement la suppression de leurs missions ou leur transfert à l’autre bout du territoire ?
Encore une fois, l’UNSA dénonce un calendrier démentiel pour l’élaboration des projets de service qui laisse peu de place au dialogue avec les agents et leurs représentants et imposent à ceux qui contribuent à leur élaboration des cadences de travail infernales.
D’ailleurs, ces dernières semaines, la hiérarchie a été absorbée dans bon nombre de directions par les réflexions sur les secteurs d’activités. Comme dans la politique, le sujet du cumul des mandats interroge. Que penser du rôle des préfigurateurs, demain responsables de secteurs d’activités qui cumulent avec leurs casquettes antérieures de managers, d’experts. Cerem’avenir c’est la lisibilité de l’établissement, en externe.... et en interne ? L’UNSA souligne une nouvelle fois le besoin de clarification des chaînes hiérarchiques et des missions associées. Les agents ont besoin de managers disponibles, les managers ont besoin d’agents focalisés sur leurs métiers. Tout cela constitue des missions distinctes à attribuer à des personnes distinctes, formées, disponibles et capables de discuter avec leurs homologues pour permettre une fluidité de l’information.
Les discussions au sein des services portées à la connaissance de l’UNSA ne vont pas dans ce sens, il est grand temps d’infléchir la tendance. C’est maintenant du concret qu’il faut poser sur la table au risque de manquer le train de la motivation des agents.
Car pour l’instant, le Cerema, c’est trop de tracas, trop de blabla...