Rachid Rahmouni

action socialeLes organisations syndicales de la Fonction publique d’État écrivent, ensemble, à la ministre de la Fonction Publique pour obtenir une réponse aux demandes portant sur l'action sociale interministérielle (ASI).

 

 

La sous-consommation du budget de l'ASI risque cette année d'être encore élevée, en raison  du manque de communication par l'administration en direction des agents,  la crise sanitaire l'amplifiant. C'est pourquoi les organisations syndicales représentatives, siégeant au comité interministériel d'action sociale (CIAS) viennent d'écrire à la ministre de la transformation et de la fonction publiques pour lui demander de mettre en oeuvre les projets portés par les représentants du personnel au CIAS.

  • Il est demandé une bonification exceptionnelle de 100 € pour tout agent de l’État initiant pour la première fois en 2021 un plan d'épargne relatif à la prestation Chèques-vacances.
  • Quant à la prestation aide à l'installation des personnels (AIP), il est demandé une hausse de 100 € pour l'AIP de base, pour atteindre 600 € et une hausse de 200 € pour l'AIP zone Alur, pour atteindre 1 100 €.
  • Si ces mesures étaient acceptées, le coût maximal en serait de 4 millions d'euros, à comparer à la sous-consommation 2020 du budget de l'ASI de 6 millions, amoindrie par des mesures exceptionnelles.

Pour l'UNSA Fonction Publique, le CESU garde d'enfants 0-6 ans mérite également toute l'attention de l’État employeur. Cette prestation doit être accessible à tous les agents parents. Seul le déplafonnement de la tranche d'aide de 200 € (famille non  monoparentale) le permettra.

Les restaurants inter-administratifs ont été impactés par la crise sanitaire. Des pertes de chiffre d'affaire pouvant aller jusqu'à - 60 % ont été constatés. Un suivi attentif en 2021 de leur situation financière permettra d'éviter la fermeture de certains. Pour l'UNSA Fonction Publique, il ne serait pas admissible que les agents soient privés de solution de restauration collective.

 

L’action sociale, qu’elle soit interministérielle ou ministérielle, participe directement à la qualité de vie au travail des agents, mais également au mieux-vivre de l’agent et de sa famille. Ce n'est toutefois pas un élément de rémunération. Pour l'UNSA Fonction Publique qui fait des propositions concrètes, il est maintenant de la responsabilité des employeurs publics, en cette période de crise, d'engager des actions pour que le budget prévu soit entièrement utilisé.

 

Lire le courrier à la ministre

Dossier medicalLe Conseil Constitutionnel, dans sa décision du 11 juin 2021, fait droit à la demande de l’UNSA Fonction Publique de protéger le secret médical.

L'article 7 de l’ordonnance du 25 novembre 2020 est déclaré inconstitutionnel car il porte effectivement atteinte au respect de la vie privée des agents. C’est une victoire pour la protection des données de santé des agents.

Pour l’UNSA, défendre le secret médical et le respect de la vie privé des agents publics est essentiel. Tout agent doit pouvoir bénéficier de garanties qui protègent la confidentialité de ses données de santé. Le secret médical est un contrat de confiance avec les compétences médicales qui est au cœur de la relation de soins. Cette confiance est absolument nécessaire pour un bon recours aux soins. De plus, cette protection est aussi une prévention de discriminations potentielles pour raison de santé.

L’UNSA Fonction Publique demeurera vigilante sur les mesures à mettre en place pour renforcer les garanties des agents en toutes circonstances.

 

 

Source : Luc Farré

Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique

 

CadreAmélie de Montchalin, Ministre de la transformation et de la fonction publiques, lance une consultation des cadres supérieurs de l’État jusqu’au 18 juin 2021.

Cette consultation, qui se présente sous la forme d’un questionnaire en ligne, s’adresse aux agents publics de l’État qui assurent des fonctions d’encadrement supérieur. « La finalité de cette consultation est de recueillir leurs attentes en matière de déroulement de carrière et leur perception des possibilités qui leur sont aujourd’hui offertes » dixit la Ministre.

contractuel FPLe projet de décret du gouvernement modifiant le décret de 1986  relatif aux dispositions générales applicables aux agents contractuels de l’État a été présenté aux organisations syndicales le 3 juin 2021.

Composé de 26  articles, ce texte, outre un toilettage rédactionnel, actualise le décret de 1986  pour tenir compte des évolutions législatives et réglementaires intervenues depuis 2014 date de la dernière modification du décret, il leur transpose notamment les évolutions, aujourd’hui applicables aux fonctionnaires, issues de la loi de transformation de la fonction publique de 2019.

Ainsi : 

  • les compétences des commissions consultatives paritaires  sont sensiblement réduites et recentrées sur les décisions individuelles “défavorables”  à l’agent public  ; 
  • la rémunération des contractuels “peut tenir compte de leurs résultats professionnels et des résultats collectifs du service”  ;
  • les sanctions disciplinaires des contractuels sont calquées sur celles des fonctionnaires. Est créée l’exclusion temporaire de fonction pour une durée de trois jours sans passage en conseil de discipline  ;
  • la protection des contractuels contre les discriminations est réaffirmée  ;
  • sont insérés des congés des responsables associatifs bénévoles, des titulaires de mandats mutualistes autres qu'administrateurs et des membres des conseils citoyens, congés pour VAE, pour bilan de compétences, période de professionnalisation  ;
  • le recours à la visioconférence pour l’organisation des entretiens de recrutement et la modification des clauses des contrats sont précisés  ;
  • la modulation de la durée du congé parental et la prise en compte de la période de ce congé dans la limite de cinq  ans pour le calcul de l’ancienneté ou de la durée de services effectifs ainsi que le relèvement de l’âge de l’enfant pour lequel la disponibilité est de droit sont actualisés  ;
  • est prise en compte la durée de certains congés dans l’ancienneté de services publics requis : pour l’admission à concourir pour les concours internes des 3 versants de la Fonction publique et non plus uniquement de l’État, ainsi que pour la détermination du classement d’échelon des lauréats de ces concours dans les corps et cadre d’emploi de fonctionnaires des 3 versants de la Fonction publique et non plus uniquement de l’État  ;
  • est proposée une nouvelle rédaction du congé sans rémunération pour créer ou reprendre une entreprise afin de raccrocher ce congé directement aux dispositifs déontologie  ;
  • est insérée l’obligation de réemploi aux agents contractuels à durée indéterminée ayant bénéficié d’un congé de formation professionnelle et revenant dans leur emploi  ;
  • l’assimilation des services à temps partiels à des services à temps plein pour le calcul de l’ancienneté de services publics est étendue  : pour l’admission à concourir, pour les concours internes des 3 versants de la FP et non plus uniquement les concours internes de l’État  ; ainsi que pour la détermination du classement d’échelon des lauréats de ces concours dans les corps et cadre d’emploi de fonctionnaires des 3 versants de la Fonction publique et non plus uniquement de l’État  ;
  • la transposition aux contractuels des mesures d’accompagnement et de congé de transition professionnelle en cas de restructurations, comme pour les fonctionnaires sont inscrits dans ce texte.

Le Conseil supérieur de la fonction publique de l’État (CSFPE) sera consulté pour l’examen de ce projet de décret qui devrait être publié d’ici  la fin de l’année.

L’UNSA suivra ce dossier avec attention et vigilance.

psc4L’UNSA Fonction Publique répond favorablement à la proposition du gouvernement et de la ministre de la
Transformation et de la Fonction Publiques de négocier l’application de l’ordonnance prise en février dernier quant à la Protection Sociale Complémentaire et la participation de l’État pour ses agents. Elle signe l’accord de méthode, jeudi 3 juin 2021.

Il s’agira de construire un dispositif permettant de garantir une bonne couverture en santé et en prévoyance pour les 2,5 millions d’agents, fonctionnaires et contractuels. Il s’appliquera à partir de 2024. L’Etat devrait prendre en charge au moins 50% du montant des cotisations.

L’UNSA Fonction Publique rappelle que l’éventuel accord devra prévoir des mécanismes de solidarité entre actifs et retraités.

L’UNSA Fonction Publique salue l'évolution des discussions qui ont abouti à la signature de cet accord de méthode relatif à cette négociation. De nombreux sujets devraient pouvoir être négociés : la solidarité, l’amélioration des garanties statutaires, les dispositifs de prévention et de santé au travail, l’implication des organisations syndicales dans la procédure de sélections des opérateurs, le couplage éventuel « santé et prévoyance »…

L’UNSA Fonction Publique acte, une nouvelle fois positivement, la participation de l’État employeur à la PSC d’un montant de 15 € mensuels (180 € annuels) pour tous les agents dès le 1er janvier 2022.

La négociation devra aboutir avant la fin de l’année 2021. Devant l’ampleur des sujets, l’UNSA Fonction Publique est prête à s’installer rapidement à la table des négociations pour obtenir un accord pour une Protection Sociale Complémentaire ambitieuse qui assure des garanties optimales pour tous les agents.

 

Source : Luc Farré

Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique

Congés maternitéLe 1er juillet 2021, un décret en conseil d'Etat va améliorer pour tous les agents publics les conditions d'attribution, les modalités de mise en œuvre et d'utilisation du congé de maternité. L'UNSA fonction publique souligne les avancées pour les agentes titulaires, stagiaires, mais aussi contractuelles. En effet, désormais la condition d'ancienneté de service de 6 mois, pour bénéficier de congés de maternité rémunérés intégralement, est supprimée pour les contractuelles, ce qui était une revendication portée par l'UNSA.

Le 1er juillet 2021 un décret en conseil d'Etat va modifier le congé de maternité pour toutes les agentes de la fonction publique (le décret de la FPE est transposé sur la FPT et la FPH).

Les évolutions portées par ce décret sont les suivantes :

  • Suppression des conditions de délais (la première constatation médicale de la grossesse devait s'effectuer avant la fin du troisième mois et donner lieu à la transmission d'une déclaration avant la fin du quatrième mois). Désormais, la simple transmission d'un certificat médical attestant de la grossesse, sans délai, suffit ;
  • L'agente est placée en congé de maternité d'office, même en l'absence de demande de sa part, pendant huit semaines au total, dont 6 semaines au minimum après l’accouchement ;
  • Le report, d'une partie de la période du congé de maternité qui commence avant la date présumée d'accouchement, est accordé de droit à l'agente qui en fait la demande sauf en cas de grossesse multiple ;
  • Pour bénéficier des congés dits "pathologiques", l'agente adresse une demande à son chef de service accompagnée d'un certificat médical qui précise la durée de cet état pathologique. Ces congés peuvent être pris à compter du jour de de la déclaration de la grossesse en continu jusqu'à la date du congé de maternité ou de manière discontinue dans la limite de deux semaines. Si l'état pathologique résulte de l'accouchement, la période supplémentaire peut être prise pour une durée maximum de 4 semaines juste après le congé de maternité ;
  • Lorsque l'accouchement a lieu plus de 6 semaines avant la date prévue et que l'enfant est hospitalisé, le congé de maternité est prolongé, de droit, du nombre de jours courant entre l'accouchement et le début du congé de maternité sur simple transmission à son chef de service de tout document justifiant de la situation de l’enfant ;
  • Le report de congé en cas d'hospitalisation de l'enfant est accordé de droit après demande de l'agente auprès de son chef de service ;
  • En cas de décès de la mère, le congé est accordé de droit à l'agent qui en fait la demande : père, conjoint de la mère, personne liée par un PACS ou vivant maritalement ;
  • Les agentes contractuelles bénéficient désormais des mêmes droits en matière de congé de maternité que les fonctionnaires : suppression de la condition d'ancienneté de six mois pour le bénéfice du congé de maternité, suppression du mécanisme de congé sans traitement et du reclassement puis du licenciement de l'agente contractuelle inapte au terme du congé de maternité, pour être couverte en priorité par les droits à congé pour raison de santé. Durant son congé, l'agente contractuelle conserve, elle aussi, l'intégralité de sa rémunération.

 

Pour l'UNSA Fonction publique, les agentes de la fonction publique sont désormais juridiquement dans une situation d'égalité face à la maternité.

Reste néanmoins à corriger l'impact de l'arrivée des enfants sur leur carrière qui demeure un des facteurs les plus importants d'inégalité professionnelle entre hommes et femmes. Inégalité dont les effets perdurent même pendant leur retraite.

offSuite à la fermeture annoncée de l'ENTE (École Nationale des Techniciens de l'Équipement), L'UNSA Développement Durable a participé à la motion intersyndicale qui a été lue en ouverture du Comité Technique Minitériel de ce jeudi 27 mai 2021.

 

 

 

 

 

 

Motion intersyndicale

Retour progessif 1La situation sanitaire s'améliorant, un calendrier de retour au travail en présentiel pour les agents de l’État a été communiqué par la ministre de la transformation et de la fonction publiques dans une circulaire du 26 mai 2021. L'UNSA Fonction Publique rappelle la nécessité de la progressivité du retour et la souplesse nécessaire des chefs de service.

 

Les agents concernés

Les agents de l’État sont concernés. Les agents vulnérables continuent à bénéficier du régime juridique applicable (ASA).

 

Le calendrier prévisionnel

Le retour au travail en présentiel se fera suivant ce calendrier :

  • dès le 26 mai : possibilité de revenir un jour sur site sans en faire la demande expresse ;
  • à compter du 9 juin : passage de cinq jours à trois jours de télétravail par semaine ;
  • à  compter  du 1er juillet, si la situation sanitaire le permet : passage à  deux jours de télétravail par semaine ;
  • à compter du 1er septembre, si la situation sanitaire le permet: retour au régime de droit commun avec application du nouvel accord-cadre télétravail s'il est signé.

Les mesures sanitaires renforcées doivent être systématiquement appliquées, particulièrement en ce qui concerne la désinfection des postes de travail et le respect des gestes barrières.

 

Les autres mesures :

  • Les réunions en présentiel sont de nouveau autorisées  à  compter  du  9  juin,  avec  une  jauge  recommandée  d'une  personne  pour 4 m2 dans un premier temps et dans le strict respect des règles sanitaires renforcées.
  • La ministre appelle les chefs de service à une vigilance renforcée à l'égard de l'ensemble des agents et des situations individuelles  spécifiques, notamment dans le cadre d'un retour partiel en présentiel après plusieurs mois de télétravail intégral, afin notamment de prévenir l'apparition de risques psycho-sociaux.
  • Le dialogue social de proximité avec les organisations syndicales pour la bonne mise en œuvre de ces instructions doit être entretenu.

L'UNSA sera particulièrement attentive à la progressivité et la souplesse nécessaire, en fonction de la situation sanitaire locale. Elle recommande aux agents qui rencontreraient des difficultés de contacter leur syndicat UNSA.

ENTE CRLa Secrétaire Générale des MTE-MCTRCT-MM a réuni le 25 mai matin les organisations syndicales pour présenter différents scenarii concernant l’avenir de l’ENTE. Cette réunion fait suite à la brutalité de l’annonce précédente.

Dans les différentes possibilités présentées, qui émanent d’un cabinet de consultants, une constante : l’implantation de l’ENTE à Aix-en-Provence est abandonnée. Le document d’audit et d’analyse des scénarii dont l’existence même avait été passé sous silence, si ce n’est renié lors de la réunion précédente, nous a été confié vendredi 21 mai.

Ce document mentionne un copyright de 2020, preuve s’il en est de la préméditation non concertée de la volonté d’un passage en force.

Nous avons déjà dénoncé la brutalité des annonces des 10 et 11 mai derniers. Nous constatons aujourd’hui n’avoir jamais été consultés sur le choix lui-même d’engager un cabinet de consultants sur l’avenir de l’ENTE, prestation qui a été commandée sans la moindre concertation par l’administration dès 2020 (ce que l’administration a confirmé). Cette nouvelle manière de faire est également inacceptable pour l’UNSA Développement Durable : l’analyse de ce cabinet atteste d’une méconnaissance des corps concernés, ne contient aucune composante sociale, et fait un diagnostic à charge du bilan financier de l’ENTE, sans examiner ce qu’elle peut aussi rapporter.

Cette école n’est vue que comme un coût, ou comme une opportunité immobilière pour d’autres administrations désireuses de s’implanter dans ses locaux, et non comme la chance qu’elle constitue pour nos collègues SACDD et TSDD qui bénéficient d’une formation initiale reconnue comme très qualitative, et même labellisée.

L’UNSA Développement Durable a insisté également sur la qualité des réseaux créés au sein des deux corps concernés, SACDD et TSDD au sortir de l’école et qui perdure sur la totalité de leur carrière et l’excellence de la formation.

La méthode utilisée n’est pas anodine : fermer l’ENTE, c’est pour notre organisation syndicale s’attaquer aux corps des SACDD et TSDD, à une composante forte de leurs identités, puisqu’il s’agit de casser le lien fort reliant initialement ses membres dès la réussite des concours et des examens professionnels. 

Même si la Secrétaire Générale des ministères prétend ne pas remettre en cause ni les formations dispensées, ni leur excellence, elle ne revient cependant pas sur la prochaine fermeture de l’implantation de l’ENTE à Aix-en-Provence.

La question qui se pose est : qui sera la suivante ?

L’UNSA Développement Durable demande que le mandat de l’administration soit précisé, et que l’on puisse travailler en groupe de travail rattaché à un comité technique, que ce soit au niveau national ou local. Cette perspective est validée par la Secrétaire Générale, qui propose de clarifier son mandat, de définir la marge de manœuvre dont l’on dispose, et de ralentir la cadence des négociations au vu de notre résistance. Elle souhaite que celles-ci soient menées au niveau local à l’ENTE d’Aix-en-Provence selon un cadrage national. Néanmoins la Secrétaire Générale ne confirme pas qu’un tel mandat serait ouvert à tous les scénarii possibles dont celui de non-fermeture de l’ENTE, site d’Aix-en-Provence.

Pour l’UNSA Développement Durable, le diagnostic est très loin d’être partagé. Si aucun scenario ne prévoit le maintien de l’implantation de l’ENTE à Aix-en-Provence, nous nous réservons la possibilité de ne pas participer aux négociations à venir.

temps partiel thérapeutiqueAu 1er juin au plus tard, un décret va améliorer le régime du temps partiel thérapeutique ( TPT ). Il supprime, entre autre, la condition d'arrêt maladie préalable, le rend portable sur les trois versants de la fonction publique et rechargeable après un délai d'un an. De plus, le fonctionnaire en TPT conserve l'intégralité de son traitement, de son supplément familial de traitement, de l'indemnité de résidence mais aussi les indemnités accessoires. Ces évolutions favorables sont conformes aux revendications portées par l'UNSA Fonction publique tout au long des travaux.

La mise en oeuvre du temps partiel pour raison thérapeutique va être précisée et renforcée par un décret dont la publication est prévue au plus tard le 1er juin 2021. Les principales évolutions sont les suivantes :

  • Désormais le temps partiel thérapeutique est ouvert même sans arrêt maladie préalable, l’autorisation d’exercer en TPT est délivrée à réception de la demande sauf dans les situations où le conseil médical doit être saisi ;
  • Les quotités de travail qui peuvent être appliquées, de 50 à 90 %, sont les mêmes que celles du temps partiel de droit ou sur autorisation sur une période hebdomadaire ;
  • Le TPT devient « rechargeable » après un délai d’un an ;
  • Le droit au TPT est « portable » en cas de mobilité intra et inter-versants de la fonction publique ;
  • Le TPT passe d’un régime de contrôle a priori à un régime de contrôle a posteriori ;
  • Le TPT interrompt toute forme de temps partiel antérieurement accordée afin que le fonctionnaire retrouve immédiatement ses droits à temps plein comme base de calcul de la rémunération ;
  • Le temps passé en TPT est assimilé à du temps plein pour les droits à avancement et à retraite ;
  • La rémunération du fonctionnaire est maintenue : outre l’intégralité de son traitement, du supplément familial de traitement et de l’indemnité de résidence, le bénéficiaire du TPT conserve les indemnités accessoires qui ne sont pas attachées à l’exercice des fonctions et qui n’ont pas le caractère de remboursement de frais ;
  • Sur la demande du fonctionnaire soutenue par un certificat médical, le TPT peut être suspendu pour suivre une formation à temps plein ;
  • Le TPT des fonctionnaires stagiaires est aligné sur celui des fonctionnaires ;
  • Le décret du 16 août 2010, sur le régime de maintien de primes et indemnités des agents publics de l’Etat et des magistrats de l’ordre judiciaire dans certaines situations de congés, est modifié pour permettre le maintien des primes et mettre fin à leur proratisation en cas de TPT.

Pour l’UNSA fonction publique, le TPT est une modalité essentielle pour permettre aux agents publics de recourir aux soins nécessaires à leur état de santé et pour préserver leur maintien dans l’emploi. Pour jouer pleinement son rôle, ce TPT ne doit pas conduire à des pertes de rémunération.

Au regard de l’évolution favorable pour les fonctionnaires, l’UNSA Fonction publique a voté en faveur de ce texte.

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