L'UNSA a lu une déclaration préalable lors du comité de suivi de la réforme territoriale.
Monsieur le Secrétaire Général,
Mesdames et Messieurs,
Madame la Ministre a accepté la mise en place de ce comité de suivi afin de favoriser le dialogue social. Force est de constater et ce dès la première réunion, en envoyant quatorze documents préparatoires aux représentants du personnel le vendredi 9 pour une réunion du lundi 12 octobre, que votre Ministère met déjà à bien mal le dit-dialogue social si cher à la Fonction Publique !
Il faut croire que cela devient le nouveau mode de fonctionnement ; pour exemple, les représentants du personnel de la future région ACAL reçoivent des documents 3 jours avant un Comité Technique commun ; tout comme les réunions de présentation des macro- organigrammes auxquelles sont convoqués les agents le mardi après-midi pour une réunion le mercredi matin... Pourquoi la Ministre nous aurait-elle remis la nouvelle circulaire sur le dialogue social si elle n’est pas appliquée ?
De même, comment accepter qu’un projet de circulaire de pré-positionnement, document oh combien important et daté de vos services du 14 septembre, ne nous soit communiqué que le 25 septembre pour propositions de modifications ? Comment expliquez-vous que ce projet non encore négocié soit déjà utilisé en local ?
L’UNSA réaffirme une fois de plus, son opposition « au pas de charge » donné à cette réforme. Sa mise en œuvre est confiée à des hauts fonctionnaires bien éloignés de la réalité du terrain et peu conscients de la détresse des agents. Nous vous rappelons que, derrière les circulaires et autres documents, il y a des femmes et des hommes sans visibilité sur l’avenir.
L’UNSA a demandé la mise en place d’un baromètre social (sondage) et d’un cabinet d’écoute (psychologues) indépendants du Ministère afin d’évaluer les RPS et leurs conséquences. Dans l’attente, nous vous remettons l’enquête réalisée par notre Fédération sur le périmètre des DREAL(s) prochainement fusionnées mais aussi, des DREAL(s) non modifiées. Car la détresse y est également présente et à ne pas laisser pour compte.