Lors du comité interministériel d'action sociale du 26 octobre, l'UNSA Fonction Publique a rappelé toute l'importance des prestations pour les agents dans cette période inflationniste. Elle revendique que, chaque année, les barèmes d'accès aux prestations soient révisés et que le montant des prestations soit revalorisé sur la base de l'inflation.
Les barèmes d'accès aux prestations de l'action sociale interministérielle (ASI) sont trop rarement révisés. Seuls, le CESU garde d'enfants 0-6 ans et les chèques-vacances l'ont été une seule fois lors des quatre dernières années. Chaque année, des agents n'ont plus accès aux prestations auxquelles ils pouvaient prétendre les années précédentes. L'UNSA Fonction Publique revendique une révision annuelle des barèmes d'accès aux différentes prestations.
Le montant des différentes prestations n'a pas évolué depuis quatre ans. L’inflation forte que nous connaissons provoque ainsi un reste à charge grandissant pour les agents, dans un contexte contraint d'évolution du point d'indice. L’UNSA Fonction Publique ne peut accepter que les agents, particulièrement ceux aux plus faibles revenus, voient les mécanismes de solidarité s’étioler. L'UNSA Fonction Publique revendique une revalorisation annuelle du montant des prestations, basée sur l'inflation.
L'action sociale interministérielle participe au maintien du niveau de vie des agents, sans être une composante de la rémunération. La qualité de vie au travail des agents publics, l'articulation de leur vie professionnelle et de leur vie personnelle ainsi que l’attractivité de la fonction publique en dépendent. L’UNSA Fonction Publique est attachée à une action sociale de qualité et de proximité, dont le budget doit être revalorisé régulièrement, au service de tous les agents publics.