Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, demeure un ministre de plein exercice ce qui lui confère la légitimité pour répondre aux attentes des agents publics.
Au ministre de trouver des solutions, en conduisant un dialogue social renforcé pour contrer les dégradations du pouvoir d’achat et des conditions de travail.
L’UNSA Fonction Publique rencontrera rapidement Stanislas Guerini et portera ses revendications. Elle lui demande d’ouvrir de véritables négociations. Celles-ci devront permettre :
- L’UNSA Fonction Publique demande l’amélioration des rémunérations : point d’indice, grilles, carrières, régimes indemnitaires, revalorisation des filières les plus féminisées. Pour L’UNSA, c’est urgent et par ailleurs indispensable pour répondre au défi d’attractivité de la fonction publique, à l’hôpital, dans les collectivités et dans les services de l’État. Ces revalorisations sont attendues par tous les agents publics, dans les trois versants. Elles doivent être significatives et effectives dès 2024.
- L’UNSA Fonction Publique demande l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) : seule une négociation scellée dans un accord peut permettre d’envisager, par exemple, les conditions d’une semaine de 4 jours. Les conditions d’emploi, de travail, l’organisation du travail et la santé au travail des agents publics doivent être au cœur du projet pour la fonction publique.
Les agents méritent d’être reconnus et respectés. C’est la seule boussole de l’UNSA Fonction Publique.
Bagnolet le 9 février 2024
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique