Après plusieurs mois de pression de la part de l’UNSA auprès du gouvernement, l’arrêté qualifiant de restructuration les réorganisations consécutives à la création des secrétariats généraux communs départementaux (SGCD) vient d’être publié.
Celui concernant les réseaux des DDCS, DRJSCS et DIRECCTE est signé et devrait donc paraître rapidement.
Les agents de métropole et outre-mer pourront en conséquence bénéficier des dispositifs d’accompagnement indemnitaires et de transition professionnelle.
Lors du groupe de travail consacré à la réforme de l’organisation territoriale de l’Etat qui s’est tenu le 15 octobre à la DGAFP, l’UNSA Fonction publique a de nouveau exigé du gouvernement la publication des arrêtés qualifiant de restructuration les créations des secrétariats généraux communs départementaux le 1er janvier 2020 et les prochaines fusions au 1er avril concernant les agents des DDCS(PP), DR(D)JSCS, DIRECCTE et DIECCTE.
L’UNSA a rappelé que ces textes étaient maintenant attendus depuis près d’un an et que leur absence de publication privait les agents concernés des dispositifs d’accompagnement indemnitaires et RH réglementairement prévus, alors même qu’un nombre important d’entre eux avaient déjà fait valoir leur mobilité. C’est dans ce but que l’UNSA a saisi la ministre de la transformation et de la fonction publique le 8 octobre dernier.
Les choses bougent enfin : vient d’être publié l’arrêté du 20 octobre 2020 désignant les opérations de restructuration au sein des services déconcentrés de l’Etat ouvrant droit aux dispositifs indemnitaires d’accompagnement des agents et aux dispositifs de ressources humaines en vue de la sécurisation des transitions professionnelles dans le cadre de la mise en place des secrétariats généraux communs départementaux.
La DGAFP ayant indiqué par ailleurs à l’UNSA que le second arrêté attendu (création de DREETS et DDETS) était également "signé et sur le point d’être publié", gageons que l’attente ne sera pas très longue !
Les fonctionnaires et contractuels en contrat à durée indéterminée concernés pourront ainsi bénéficier :
- de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint ;
- de l’indemnité de départ volontaire prévue;
- du complément indemnitaire d’accompagnement ;
- de l’indemnité d’accompagnement à la mobilité fonctionnelle ;
- d’un accompagnement pour un projet de mobilité, d’un accès prioritaire à des actions de formation et du congé de transition professionnelle en vue d’exercer un nouveau métier au sein des secteurs public ou privé;
- de la conservation temporaire des primes et indemnités liées à un emploi fonctionnel de direction, d’encadrement ou d’expertise de la catégorie A .
L’UNSA attend toutefois que la question de la date d’effet de ces arrêtés, qu’elle revendique au 1er janvier 2020 pour couvrir le plus grand nombre d’agents impactés par ces restructurations, trouve sa réponse très rapidement. Au cours de cette même réunion, elle a en effet obtenu l’engagement qu’une proposition d’instruction accompagnant la publication des arrêtés soit soumise au Premier Ministre pour éviter un traitement inéquitable des agents.
Quoi qu’il en soit, au moins une chose est sûre : la publication de ces textes permet d’ouvrir jusqu’au 31 décembre 2022, les droits aux dispositifs indemnitaires d’accompagnement et aux dispositifs de sécurisation des transitions professionnelles, conformément au décret n° 2019-1441 du 23 décembre 2019 relatif aux mesures d’accompagnement de la restructuration d’un service de l’Etat.
L’UNSA poursuit sa mobilisation pour une date d’effet juste et équitable. Elle veillera aussi à ce que la mise en oeuvre de ces dispositifs soit réelle dans chaque département ministériel. Un comité de suivi s’impose.