Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !
L'intersyndicale appelle à mettre la France à l'arrêt le 7 mars pour mettre un coup d'arrêt au projet de réforme des retraites.
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
En complément de ces manifestations, c’est plus d’un million de personnes qui ont signé et diffusent la pétition en ligne proposée par les organisations syndicales. Cette opposition à la réforme touche désormais toutes les strates de la population.
Malgré cela, le gouvernement et le président de la République restent sourds et dégradent la cohésion sociale du pays en refusant toujours de retirer ce projet injuste.
C’est pourquoi, comme annoncé lors du précédent communiqué le 11 février, l’intersyndicale réaffirme sa détermination pour mettre la France à l’arrêt le 7 mars prochain en appelant les travailleurs.euses à participer massivement aux manifestations et à se déclarer en grève.
Les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse continuent leurs actions d’information et de conviction pour élargir encore le mouvement social. Le 7 mars doit être une véritable journée morte dans les entreprises, les administrations, les services, les commerces, les écoles, les lieux d’études, les transports…
Pour y parvenir, elles organisent partout régulièrement de nombreuses initiatives publiques sur les lieux de vie et appellent la population à y participer.
Elles interpellent localement les parlementaires sur la base du courrier commun qui leur a été adressé, pour qu’ils votent contre cette réforme.
Elles se saisissent du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, pour rendre visibles les conséquences particulièrement graves de ce projet pour elles.
Elles agissent avec les organisations de jeunesse qui militent sur leurs lieux d’études pour élargir encore le rejet de cette réforme des retraites particulièrement injuste. Elles soutiennent aussi leur mobilisation du 9 mars pour améliorer notamment le système des bourses d’études.
Ensemble, dès le 7 mars, mettons un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.
La phase de déploiement des centres de gestion financière (CGF) désormais bien entamée
Les CGF sont issus de la fusion des Centres de Prestations Comptables Mutualisé (CPCM) et des services facturiers (SFACT) basés en DRFIP (notre article précédent).
Les 2 premiers CGF ont été créés en administration centrale et en DREAL Haut de France au 1er avril 2022 en un temps record.
Avant même un retour d’expérience réel, il a été décidé d’entamer la phase de déploiement, conjointement avec le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, dont les DRAAF hébergent également des CPCM dans lesquels travaillent des agents des 2 ministères.
Les CPCM des régions Ile-de-France et Provence Alpes Côte d’Azur côté MTE et Pays de la Loire et Grand-Est côté MASA ont été identifiés pour une mise en place en 2023. Le choix s’est porté sur des CPCM mono-site sauf pour la région Grand-Est pour laquelle l’UNSa a d’aileurs dénoncé une annonce brutale et mal anticipée faite par la DRAAF.
Si le pilotage est national et interministériel, la mise en place de chaque CGF est en réalité issue d’une négociation locale entre les DREAL/DRAAF et les DRFIP qui tentent, pour ces dernières, d’imposer leur calendrier et leur modèle d’organisation.
L’UNSa reste aux côtés des agents, localement comme nationalement pour s’assurer que chacun dispose de toutes les informations en amont concernant sa situation personnelle (fiche financière et déroulé de carrière) et ses droits afin de décider en toute connaissance de cause s’ils souhaitent rejoindre le CGF ou rester au MTE.
Avec ce transfert, couplé à la mise en œuvre de la loi 3Ds, ainsi que la création du service à compétence nationale pour la gestion administrative et la paye (l'article de l'UNSA-SNA sur le sujet), la disparition des Pôles Support Intégré des DREAL est actée.
Retraites : mobilisons nous le 16 février
L’intersyndicale est prête à durcir le mouvement le 16 février puis le 7 mars pour obtenir du parlement ou du gouvernement le retrait de cette réforme.
Depuis le 19 janvier dernier, la population ne cesse de démontrer sa très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites du gouvernement à travers les grèves, les manifestations mais aussi la pétition en ligne qui a atteint un million de signatures.
Au fil des semaines, les sondages démontrent également une hausse de ce rejet massif puisque dorénavant, plus de 7 français sur 10 et 9 travailleurs et travailleuses sur 10 se disent opposés au projet de réforme.
Ce mouvement social inédit par son ampleur est donc désormais ancré dans le paysage social.
Le gouvernement, comme les parlementaires, ne peuvent y rester sourds.
Durant la poursuite des débats parlementaires, les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse vont poursuivre la mobilisation et l’amplifier. Ainsi, elles appellent à une journée d’actions interprofessionnelles sur l’ensemble du territoire le 16 février.
A cette occasion, les secrétaires généraux ou présidents des organisations syndicales manifesteront à ALBI pour appuyer l’ancrage fort de ce mouvement partout sur le territoire, dans les petites villes comme dans les plus grandes.
Par ailleurs, les parlementaires appelés à se prononcer sur ce projet de réforme doivent entendre comme le gouvernement, le mécontentement de la population, et rejeter massivement ce texte. Il en va de leur responsabilité. C’est dans ce cadre que l’ensemble des secrétaires généraux et présidents écriront à chaque parlementaire de l’arc républicain pour réaffirmer notre opposition et celle de la population. Parallèlement, nous appellerons nos structures locales à interpeler député-es et sénateurs-trices dans leurs circonscriptions.
Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, l’intersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraité.e.s à durcir le mouvement en mettant la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain.
L’intersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
L’intersyndicale se réunira le 16 février au soir. D’ici là, elle appelle le gouvernement à retirer son projet de loi et les parlementaires à prendre leurs responsabilités face au rejet massif de la population face à ce projet injuste et brutal.
Installation du CCFP : un agenda social éloigné des priorités des agents
L’UNSA Fonction Publique estime que le pouvoir d’achat des agents face à l’inflation galopante est une urgence absolue. Pas de réponse du ministre, ni sur cette revendication, ni sur les retraites lors du Conseil Commun de la Fonction Publique !
Lors de la réunion d’installation du CCFP (Conseil Commun de la Fonction Publique) du 2 février 2023, le ministre a présenté les orientations de son agenda social. L’UNSA a pointé des sujets prioritaires qui n’y figuraient pas.
L’UNSA Fonction Publique a ainsi rappelé que le pouvoir d’achat des agents face à l’inflation galopante est une urgence absolue.
L’UNSA a donc réitéré sa demande de tenue immédiate d’une conférence salariale préalablement à l’ouverture du chantier « carrières rémunérations » prévu dans l’agenda social exposé par le ministre.
Le ministre a rejeté cette revendication au prétexte qu’il souhaite ne pas dissocier ce sujet de l’évolution des structures des rémunérations, en faisant fi de l’urgence subie par les agents.
Par ailleurs, le ministre a ignoré l’interpellation unitaire de l’ensemble des organisations syndicales sur les retraites.
C’est pourquoi l’UNSA fonction publique appelle tous les agents publics à se mobiliser massivement le 7 et le 11 février 2023.
Bagnolet le 2 février
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique.
Covid 19 : nouvelles règles applicables aux agents publics de l’État
La suspension du jour de carence pour arrêt lié à la Covid 19 prend fin le 1er février 2023. L'UNSA Fonction Publique réaffirme son opposition à cette mesure injuste et inefficace.
Les mesures générales de prévention sont inchangées :
- Se laver fréquemment les mains,
- Aérer régulièrement les espaces clos,
- Porter un masque dans les lieux de promiscuité,
- Se tester dès les premiers symptômes.
Il en est de même pour le régime de télétravail, qui découle de l'accord du 13 juillet 2021.
Fin de la suspension du jour de carence Covid 19
Le décret n°2023-37 du 27 janvier 2023 met un terme à la délivrance des arrêts maladies dérogatoires dans le cas d’une contamination à la Covid 19. Il dispose en effet que la suspension du jour de carence ne s’applique plus après le 31 janvier 2023.
Cela entraîne donc à partir du 1er février 2023 :
- la fin de la délivrance d’un arrêt maladie via le site ameli.fr,
- la fin de la suspension du jour de carence.
Autorisations spéciales d’absence personnes vulnérables
Les autorisations spéciales d’absence pour les personnes vulnérables présentant un risque grave d‘infection à la Covid-19 prendront fin le 28 février 2023.
Les employeurs publics doivent anticiper cette échéance. Ils doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité des agents concernés. En cas d’impossibilité de réintégrer leur poste malgré d’éventuels aménagements de postes, l’employeur doit affecter les agents sur un autre poste compatible avec leur état de santé ou entamer un parcours en vue de leur reclassement.
L'UNSA Fonction Publique veillera à ce que la protection de agents vulnérables soit effective. Elle sera attentive à ce que ceux-ci ne subissent aucune mise à l'écart en raison de leur état de santé.
Cas contact et cas positif au Covid 19
Depuis le 1er février 2023, l'isolement des personnes testées positives n'est plus obligatoire. Il en est de même pour la réalisation d'un test au 2ème jour de la notification de cas contact.
Il est recommandé pour les agents testés positifs de respecter les gestes barrières et d'éviter le contact avec les personnes fragiles.
Vaccination obligatoire
La vaccination reste obligatoire pour les personnels précédemment concernés par la loi du 5 août 2021. Les mesures de suspension perdurent.
FAQ COVID 19 DGAFP mise à jour au 31 janvier 2023