Rachid Rahmouni

ReconfinementAmélie de Montchalin a signé une nouvelle circulaire précisant les conditions de travail des agents publics en cette période d’urgence sanitaire. Une priorité est donnée au télétravail cinq jours par semaine si les missions le permettent.

Le télé­tra­vail devient la règle pour tous les agents qui peu­vent assu­rer leurs mis­sions en exer­çant à dis­tance.

D’une façon plus géné­rale, la cir­cu­laire reprend de nom­breu­ses pré­co­ni­sa­tions deman­dées par l’UNSA Fonction Publique lors des réu­nions avec la Ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques.

  • Les conditions de travail doivent être aménagées pour les agents amenés à travailler totalement ou partiellement en présentiel, en particulier lorsque les nécessités de service l’exigent, afin de protéger leur santé et celle des usagers.
  • Afin de réduire les interactions sociales et la présence dans les transports, les chefs de service doivent adapter l’organisation du travail en prévoyant notamment l’aménagement des horaires de travail et d’ouverture.
  • Dans les services ouverts au public, un système de prise de rendez-vous doit être organisé dans toute la mesure du possible.
  • Les espaces de travail et d’accueil doivent être aménagés pour permettre l’accueil du public dans le strict respect des règles sanitaires.
  • Les masques de protection doivent être fournis aux agents.
  • Les agents ont vocation à poursuivre leur activité en télétravail ou en présentiel. 

 

ASA pos­si­ble !

Les seules excep­tions concer­nent les agents qui peu­vent être placés en auto­ri­sa­tion spé­ciale d’absence pour l’un des cas sui­vants, lors­que le télé­tra­vail n’est pas pos­si­ble :

  • les personnes identifiées comme cas contact à risque ;
  • les personnes considérées comme vulnérables ;
  • le parent devant assurer la garde de son enfant de moins de 16 ans en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque son enfant est identifié comme cas contact à risque.

 

Dialogue social néces­saire rap­pelé

La minis­tre insiste sur la néces­sité d’entre­te­nir un dia­lo­gue social nourri avec les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les au moyen de confé­ren­ces télé­pho­ni­ques ou audio­vi­suel­les. Elle invite notam­ment à réunir les comi­tés d’hygiène, de sécu­rité et des condi­tions de tra­vail dans les meilleurs délais.

SGC 5 pointsAprès plusieurs mois de pression de la part de l’UNSA auprès du gouvernement, l’arrêté qualifiant de restructuration les réorganisations consécutives à la création des secrétariats généraux communs départementaux (SGCD) vient d’être publié.

Celui concernant les réseaux des DDCS, DRJSCS et DIRECCTE est signé et devrait donc paraître rapidement.

Les agents de métropole et outre-mer pourront en conséquence bénéficier des dispositifs d’accompagnement indemnitaires et de transition professionnelle.

Lors du groupe de tra­vail consa­cré à la réforme de l’orga­ni­sa­tion ter­ri­to­riale de l’Etat qui s’est tenu le 15 octo­bre à la DGAFP, l’UNSA Fonction publi­que a de nou­veau exigé du gou­ver­ne­ment la publi­ca­tion des arrê­tés qua­li­fiant de restruc­tu­ra­tion les créa­tions des secré­ta­riats géné­raux com­muns dépar­te­men­taux le 1er jan­vier 2020 et les pro­chai­nes fusions au 1er avril concer­nant les agents des DDCS(PP), DR(D)JSCS, DIRECCTE et DIECCTE.

L’UNSA a rap­pelé que ces textes étaient main­te­nant atten­dus depuis près d’un an et que leur absence de publi­ca­tion pri­vait les agents concer­nés des dis­po­si­tifs d’accom­pa­gne­ment indem­ni­tai­res et RH régle­men­tai­re­ment prévus, alors même qu’un nombre impor­tant d’entre eux avaient déjà fait valoir leur mobi­lité. C’est dans ce but que l’UNSA a saisi la minis­tre de la trans­for­ma­tion et de la fonc­tion publi­que le 8 octo­bre der­nier.

Les choses bou­gent enfin : vient d’être publié l’arrêté du 20 octo­bre 2020 dési­gnant les opé­ra­tions de restruc­tu­ra­tion au sein des ser­vi­ces déconcen­trés de l’Etat ouvrant droit aux dis­po­si­tifs indem­ni­tai­res d’accom­pa­gne­ment des agents et aux dis­po­si­tifs de res­sour­ces humai­nes en vue de la sécu­ri­sa­tion des tran­si­tions pro­fes­sion­nel­les dans le cadre de la mise en place des secré­ta­riats géné­raux com­muns dépar­te­men­taux.

La DGAFP ayant indi­qué par ailleurs à l’UNSA que le second arrêté attendu (créa­tion de DREETS et DDETS) était également "signé et sur le point d’être publié", gageons que l’attente ne sera pas très longue !

Les fonc­tion­nai­res et contrac­tuels en contrat à durée indé­ter­mi­née concer­nés pour­ront ainsi béné­fi­cier :

  • de la prime de restructuration de service et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint ;
  • de l’indemnité de départ volontaire prévue;
  • du complément indemnitaire d’accompagnement ;
  • de l’indemnité d’accompagnement à la mobilité fonctionnelle ;
  • d’un accompagnement pour un projet de mobilité, d’un accès prioritaire à des actions de formation et du congé de transition professionnelle en vue d’exercer un nouveau métier au sein des secteurs public ou privé;
  • de la conservation temporaire des primes et indemnités liées à un emploi fonctionnel de direction, d’encadrement ou d’expertise de la catégorie A .

L’UNSA attend tou­te­fois que la ques­tion de la date d’effet de ces arrê­tés, qu’elle reven­di­que au 1er jan­vier 2020 pour cou­vrir le plus grand nombre d’agents impac­tés par ces restruc­tu­ra­tions, trouve sa réponse très rapi­de­ment. Au cours de cette même réu­nion, elle a en effet obtenu l’enga­ge­ment qu’une pro­po­si­tion d’ins­truc­tion accom­pa­gnant la publi­ca­tion des arrê­tés soit sou­mise au Premier Ministre pour éviter un trai­te­ment iné­qui­ta­ble des agents.

Quoi qu’il en soit, au moins une chose est sûre : la publi­ca­tion de ces textes permet d’ouvrir jusqu’au 31 décem­bre 2022, les droits aux dis­po­si­tifs indem­ni­tai­res d’accom­pa­gne­ment et aux dis­po­si­tifs de sécu­ri­sa­tion des tran­si­tions pro­fes­sion­nel­les, confor­mé­ment au décret n° 2019-1441 du 23 décem­bre 2019 rela­tif aux mesu­res d’accom­pa­gne­ment de la restruc­tu­ra­tion d’un ser­vice de l’Etat.

L’UNSA pour­suit sa mobi­li­sa­tion pour une date d’effet juste et équitable. Elle veillera aussi à ce que la mise en oeuvre de ces dis­po­si­tifs soit réelle dans chaque dépar­te­ment minis­té­riel. Un comité de suivi s’impose.

lettre unsa OTEAlors que les arbitrages rendus par le Premier ministre sont précisés et fixent définitivement la mise en oeuvre des réformes de l’organisation territoriale de l’Etat au 1er janvier et 1er avril 2021, la publication des arrêtés désignant les opérations de restructuration au sein des services déconcentrés de l’État se fait toujours attendre.

Cette carence prive ainsi les agents concernés par ces réorganisations des dispositifs d’accompagnement RH et indemnitaires. 

Pour l’UNSA, il n’est plus acceptable d’attendre : l’Etat doit assumer ses réformes et respecter ses engagements vis-à-vis de ses personnels.

L’UNSA Fonction publique saisit la ministre de la transformation et de la fonction publiques et demande au Gouvernement : la publication immédiate des arrêtés, leur date d’effet au 1er janvier 2020, le prolongement de six mois de l’ouverture des dispositifs.

Madame la Ministre,

Lors du conseil supé­rieur de la fonc­tion publi­que de l’Etat du 3 mars 2020, ont été exa­mi­nés deux pro­jets d’arrê­tés dési­gnant les opé­ra­tions de restruc­tu­ra­tion au sein des ser­vi­ces déconcen­trés de l’État ouvrant droit aux dis­po­si­tifs indem­ni­tai­res d’accom­pa­gne­ment des agents et aux dis­po­si­tifs de res­sour­ces humai­nes en vue de la sécu­ri­sa­tion des tran­si­tions pro­fes­sion­nel­les dans le cadre des opé­ra­tions de réforme de l’État et de mise en place des secré­ta­riats géné­raux com­muns dépar­te­men­taux.

Ces textes avaient été pré­cé­dem­ment ins­crits à l’ordre du jour du comité tech­ni­que des DDI du 30 jan­vier 2020, après que le Premier minis­tre ait répondu favo­ra­ble­ment aux reven­di­ca­tions expri­mées par les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les repré­sen­ta­ti­ves dans cette ins­tance. En par­ti­cu­lier, l’UNSA deman­dait, dès la publi­ca­tion de la cir­cu­laire du Premier minis­tre du 12 juin 2019, rela­tive à la mise en œuvre de l’orga­ni­sa­tion ter­ri­to­riale de l’Etat, que la qua­li­fi­ca­tion de restruc­tu­ra­tion soit reconnue pour ces opé­ra­tions.

Depuis ces échéances, l’UNSA n’a eu de cesse de récla­mer la publi­ca­tion de ces arrê­tés.

Nous n’igno­rons pas les consé­quen­ces que la crise sani­taire a pu avoir sur l’admi­nis­tra­tion géné­rale de notre pays et avons pris acte avec satis­fac­tion du report annoncé durant cette période de l’entrée en vigueur de ces réfor­mes au 1er jan­vier 2021, répon­dant là aussi à une demande appuyée des orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les du comité tech­ni­que des DDI.

De nou­veaux arbi­tra­ges vien­nent d’être rendus par le Premier minis­tre, fixant défi­ni­ti­ve­ment la mise en oeuvre de ces réfor­mes au 1er jan­vier et 1er avril 2021.

Cependant, alors qu’ont repris les pro­ces­sus de mise en oeuvre de ces restruc­tu­ra­tions, les arrê­tés cités plus haut, ouvrant des droits aux agents concer­nés, sont tou­jours en attente de publi­ca­tion. Celle-ci a été une nou­velle fois annon­cée comme immi­nente lors du comité tech­ni­que des DDI du 1er octo­bre mais à ce jour, soit une semaine après la tenue de cette ins­tance, ces arrê­tés se font tou­jours atten­dre.

Ce déca­lage de phase prive les agents qui ont d’ores et déjà fait des choix de mobi­lité des dis­po­si­tifs d’accom­pa­gne­ment prévus.

Se pose alors de manière criante la ques­tion de la date d’effet de ces arrê­tés, sur laquelle l’UNSA a alerté en amont du CT des DDI du 30 jan­vier en pro­po­sant le 1er jan­vier 2020. En effet, nombre d’agents ont engagé des mobi­li­tés lors des cycles de prin­temps en se basant sur le calen­drier ini­tial qui fixait l’entrée en vigueur des réfor­mes au 30 juin et 1er sep­tem­bre. D’autres font actuel­le­ment des choix et pour­raient être de fait exclus du champ d’arrê­tés non publiés.

Or, alors même que les faits prou­vent désor­mais son bien-fondé, notre reven­di­ca­tion n’a mal­heu­reu­se­ment pas été enten­due et, de sur­croît, lors du comité tech­ni­que des DDI du 1er octo­bre, il a été répondu à cette même reven­di­ca­tion que le choix de la date d’effet relè­ve­rait de chaque minis­tère concerné.

Le Gouvernement entend faire de l’Etat un employeur exem­plaire et le Premier minis­tre a sou­haité garan­tir l’équité de trai­te­ment des agents concer­nés par ces réfor­mes.

Aussi, l’UNSA Fonction publi­que vous demande de bien vou­loir tout mettre en œuvre pour que soient publiés sans tarder ces deux arrê­tés, que leur date d’effet s’appli­que au 1er jan­vier 2020 et que celle-ci, si elle devait rele­ver de chaque minis­tère, puisse être uni­forme.

Enfin, compte tenu du report du calen­drier de ces réfor­mes, il convien­drait a minima de pro­lon­ger l’ouver­ture du dis­po­si­tif prévue par les pro­jets d’arrê­tés du 31 décem­bre 2022 au 30 juin 2023.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expres­sion de ma haute consi­dé­ra­tion.

Bagnolet, le 9 octo­bre
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction publi­que

teletravail

 

Nous publions 2 textes qui répondent aux attentes formulées par l'UNSA en matière de télétravail, notamment dans les départements à forte charge virale, et aussi qui précisent les dispositions en ce qui concerne les gardes d'enfant :

 

mercredi, 30 septembre 2020 11:20

60 millions de mesures sociales !

argent millions60 millions d'euros pour financer des mesures sociales, c'est la somme que l'UNSA demande à la ministre de la transition écologique Barbara POMPILI pour accompagner au mieux les agents.

 

Lors du CTM budgétaire du 29 septembre, Barbara POMPILI s'est félicitée que « l’Écologie soit au cœur du budget 2021 » avec le renforcement des moyens financiers de son ministère (+1,3 milliards d'€, soit + 2,8%) et des victoires remportées sur l'eau, la biodiversité, l'énergie, le climat, le logement, la prévention des risques, les infrastructures de transport...

Elle a toutefois déploré la baisse des effectifs (-779 emplois au sein des ministères et -194 dans les établissements publics) de l'ordre de 2% (hors transferts de mission comme les SGC…) et a présenté les grandes lignes d'un projet ministériel qui devra tenir compte de cette baisse continue depuis de nombreuses années.

Planifié sur 5 ans, comme l'a indiqué la ministre, ce projet devrait reposer sur 3 piliers :

  • 1 revue des missions afin de « fixer le cap » ;
  • 1 plan dédié aux parcours et compétences des agents afin de leur apporter de la visibilité ;
  • 1 accompagnement social des transformations avec notamment la création d'un baromètre social.

L'UNSA exige de vrais moyens pour accompagner les agents

L'UNSA a bien noté que la question environnementale semble importante, mais regrette que l'effort financier ne passe pas par l'emploi public comme en témoigne malheureusement une fois de plus la baisse des effectifs de notre ministère.

L'UNSA s'interroge sur l'avenir : Que deviendra notre ministère ? Quelles sont les perspectives pour les agents qui y travaillent ?

En réponse aux annonces de la ministre sur ce qui est un plan social qui ne dit pas son nom, l'UNSA réclame de véritables mesures d'accompagnement et a demandé à la ministre qu'une ligne budgétaire de 60 millions d'€ soit dédiée au seul volet social.

Améliorations statutaires, aides financières individuelles ou par service, crédits pour financer les départ négociés... autant de mesures qui ont un coût et doivent être d'ores et déjà provisionnées.

Pour l’UNSA, les mesures catégorielles prévues à ce stade dans le Projet de Loi de Finances 2021 (une dizaine de millions d’euros) ne sont pas à la hauteur et doivent être réévaluées.

vendredi, 25 septembre 2020 08:41

LDG Promotions : enfin !

ldg feux vertsA sujet d’importance, Comité technique ministériel exceptionnel durant 3 jours, les 1er, 15 et 16 septembre 2020 !

En effet, il a fallu pas moins de 20 heures de débat pour étudier le projet de texte sur les lignes directrices de gestion promotions (LDG Promos) et les 200 amendements déposés par les organisations syndicales.

Les lignes directrices de gestion (LDG) relatives aux parcours professionnels et aux promotions s’appliquent donc désormais aux agents de nos ministères.

L’UNSA revendiquait et a obtenu notamment :

  • la communication par l’administration aux organisations syndicales de la liste des agents promouvables ;
  • la transparence à chacune des étapes du processus ;
  • la possibilité pour les agents de mandater une organisation syndicale pour les représenter et les accompagner tout au long du processus.

L'UNSA, qui s'est abstenue sur le texte présenté au CT-M compte tenu des avancées obtenues au cours des négociations avec l'Administration, restera vigilante quant au respect de ces lignes directrices de gestion et participera activement au retour d'expérience qui devra avoir lieu après une année d'application de celles-ci.

 

chsctm covidUn CHSCT-M extraordinaire s'est réuni le 10 septembre avec, pour point unique à l'ordre du jour, l'avis de l'instance sur le projet d'instruction ministérielle relatif à l'adaptation des mesures de prévention de la Covid-19 dans le cadre de la reprise d'activités de septembre 2020.

Tout d'abord, nous notons qu'entre le 27 août (date du précédent CHSCT-M) et le 10 septembre, le projet d'instruction a radicalement changé de présentation, afin d'entrer en cohérence avec le contenu de la circulaire du Premier Ministre du 1er septembre 2020 relative à la prise en compte, dans la fonction publique de l’État, de l'évolution de l'épidémie de Covid-19.

Sur le fond, l'UNSA a été force de proposition pour combler les manques du projet d'instruction sur les points suivants :

  • Nous avons demandé à ce que la dotation prévue par l'instruction en masques grand public lavables soit majorée passant de 2 à 10 afin de permettre un roulement de la dotation sur une semaine ;
  • Nous avons sollicité plus de précisions au sein de l'instruction quant à la définition des lieux où le port du masque est obligatoire ;
  • Nous avons appelé à davantage de cohérence afin que les parents d'enfants de moins de 16 ans testés négatifs au coronavirus et dont l'établissement scolaire est toujours fermé pour raisons sanitaires puissent bénéficier d'autorisations spéciales d'absence ;
  • Nous avons souligné que l'accès via extranet aux fiches de prévention sanitaires spécifiques à certains métiers devait être précisé  en plus de l'accès par intranet à celles-ci, afin que les agents télétravailleurs non munis de VPN puissent également disposer librement de toutes les informations nécessaires à ce sujet ;
  • Nous avons requis la modification de la note de gestion ministérielle sur le télétravail ainsi que celle de tous les règlements intérieurs qui limitent l'exercice du télétravail à 1 ou 2 jours par semaine, afin que soient intégrées à ces supports les modifications issues du décret n° 2020-524 du 5 mai 2020 modifiant le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 (souplesse liée à la possibilité de demander un nombre flottant de jours de télétravail par an, par mois ou par semaine ; possibilité de télétravailler « en raison d'une situation exceptionnelle perturbant l'accès au service ou le travail sur site ») ;
  • Nous avons sollicité que les agents dont la demande de télétravail est en cours d'instruction puissent continuer à télétravailler de manière ponctuelle, s'ils le souhaitent, durant cet intervalle ;
  • Nous avons souhaité que des précisions soient données par l'instruction sur les travailleurs handicapés connaissant des difficultés respiratoires et qui pourraient être exemptés de port de masque.

Les revendications de l'UNSA ont été largement entendues. L'administration a en effet retenu nos différentes demandes dans la rédaction du projet d'instruction ministérielle, à l'exception de celle sur les autorisations spéciales d'absence des parents d'enfants de moins de 16 ans, du fait d'un décret interministériel à ce sujet, actuellement en cours de signature et publiable au Journal Officiel sous peu.

Pour l'UNSA, il est important et urgent que les agents comme les services soient en possession d'indications claires et fiables sur la conduite sanitaire à tenir au travail dans les zones à circulation active du virus (qui tendent à devenir de plus en plus nombreuses), comme dans celles qui s'en trouvent davantage épargnées. Il s'agit ici d'assurer un maximum de sécurité dans la préservation de la santé, et plus largement, de la vie de chacun.

Par ailleurs, l’absence d’instruction ministérielle aurait eu pour conséquence néfaste d’exposer chacune et chacun d’entre nous à des mesures arbitraires, et peut-être contradictoires, d’un service à l’autre.

Aussi, nous avons décidé, seuls et en toute responsabilité, de voter favorablement sur ce projet d'instruction ministérielle, tout en proposant d'en modifier la teneur selon les évolutions de la pandémie lors des CHSCT-M à venir.

chsct mLe 6ème CHSCT-M exceptionnel du 5 juin 2020, relatif à la crise sanitaire, a à son ordre du jour l'accident mortel qui a endeuillé la DIR NO.

L'UNSA transmet ses plus sincères condoléances à sa famille et ses collègues.

L'UNSA souhaite à cette occasion que le CHSCT-M puisse mettre en place des mesures innovantes afin de garantir la sécurité de nos collègues qui interviennent sur les routes.


Ainsi nous proposons que les interventions puissent se faire avec un meilleur niveau de sécurité grâce aux nouvelles technologies. De plus en plus de conducteurs utilisant des outils d'aide à la conduite collaboratifs, que nous ne citerons pas, il pourrait être intéressant que lorsque des agents des DIR interviennent sur les routes un dispositif leur permette de se signaler à ces plateformes qui indiqueraient alors la zone comme "zone de danger". Cela contribuerait à réduire le nombre d'accident par manque de vigilance des conducteurs.


De même, l'UNSA propose que des travaux soient approfondis au niveau international pour harmoniser les méthodes de signalisation de chantier, en parlant la même langue on se comprend forcément mieux !

Cette démarche qui pourrait être portée par les experts internationaux de nos ministères renforcerait les outils de prévention.

Enfin, afin de mieux comprendre comment les accidents se produisent et mieux caractériser le comportement des usagers responsables de ceux-ci, nous proposons à titre expérimental que des fourgons puissent être équipés de caméras embarquées afin de conduire une étude sur les moyens d'améliorer la sécurité de nos collègues.

lettre sggLuc Farré, Secrétaire Général UNSA Fonction Publique, écrit à Monsieur Marc Guillaume, Secrétaire Général du Gouvernement, au sujet des « Restructuration des secrétariats généraux des DDI et préfectures dans le cadre de la création des secrétariats généraux communs ».

UNSA Fonction Publique lui rappelle une nouvelle fois ses attentes et demandes au sujet de la création des SGC et développe ses arguments sur les risques et points de vigilance qu’elle a identifiés :

Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement,

L'UNSA a pris acte positivement de l'arbitrage rendu par le Premier Ministre en vue de reconnaître la restructuration des secrétariats généraux des DDI et préfectures dans le cadre de la création des secrétariats généraux communs (SGC), tout comme celle relative à la création des nouvelles directions régionales et départementales en charge de la cohésion sociale, de l'insertion et du travail, ainsi que le rattachement des personnels exerçant des missions Jeunesse et Sports au ministère de l’Éducation nationale.

C'est une avancée importante qui répond à la demande faite par l'UNSA au Premier Ministre dans son courrier du 11 septembre dernier. Elle permettra à certains agents de faciliter leur repositionnement pour faire face à cette réorganisation d'ampleur des services déconcentrés de l’État.

Je me permets toutefois d'attirer tout spécialement votre attention sur la création des SGC.

L'UNSA a participé aux diverses réunions techniques concernant l'instruction RH en cours de concertation et a transmis des amendements pour faire avancer ce dossier complexe.

Notre organisation, vous le savez, a toujours été opposée à la création de SGC des DDI. La mission d'inspection a d’ailleurs démontré le bien-fondé de cette opposition : « les gains en termes d'effectifs seront faibles, mais les risques de perte de compétences en termes de RH (gestion de nombreux corps différents ou spécifiques issus de 7 ministères) et à terme de fonctionnement des DDI dans leurs activités-métiers, sont élevés », confirmant ainsi les craintes et alertes exprimées par l’UNSA dès les annonces effectuées à ce propos.

L'UNSA soulève cet aléa car ce sont les missions de service public au plus près des citoyens, rappelées à plusieurs reprises par le Président de la République, qui risqueraient d’être impactées.

Lors des décroisements antérieurs, « environnement » et « sécurité routière », les postes restaient strictement à l'identique mais l'administration avait pris la précaution d'étaler l'opération sur 3 ans et 2 ans, ce qui avait permis de lisser les difficultés de postes vacants, de mobilité d'agents ne souhaitant pas décroiser ou de s'inscrire dans des cycles organisés par les ministères, sans fil de l'eau.

Dans le cas des SGC, la majorité des postes seront différents et il est par exemple inapproprié d'écrire dans l'instruction RH qu’au titre du "volontariat", le choix est de suivre son poste ou de rester dans sa structure. En effet, la plupart des postes seront différents, c'est le cas évidemment pour tout l'encadrement mais aussi pour beaucoup d'agents, en préfecture mais surtout en DDI, où bien souvent les postes sont plus polyvalents. Il s'agira donc dans la majorité des cas de nouveaux postes, a minima reconfigurés. Le terme « suivre » est donc inapproprié, mais cela illustre bien la nature de cette réforme, bien différente des précédentes.

L'UNSA remarque également que la mutualisation des RH ne devait s'envisager, dans un premier temps, que dans le cadre d'une expérimentation locale (cf. circulaire du 12 juillet 2018), ce qui n'a pas été fait malgré le fait que l’UNSA ait insisté sur cette indispensable précaution.

Pour autant, malgré nos désaccords et les décisions politiques ayant été prises, l'UNSA juge indispensable que toutes les conditions soient remplies pour parvenir à la création de ces SGC dans les meilleures conditions, aussi bien pour les agents que pour les services soutenus.

Depuis plusieurs mois, l'UNSA a alerté vos services sur les difficultés prévisionnelles de la mise en oeuvre de ces réorganisations, malgré un calendrier desserré. Les faits nous donnent malheureusement raison lorsqu'on regarde attentivement toutes les échéances contraintes imposées aux préfigurateurs pour mettre en place les SGC, dans des délais intenables et dans un contexte où les chantiers nationaux de cadrage ne sont pas achevés : exercice cornélien que de réussir cela au plan local, alors que des sujets portés au plan national n'ont toujours pas abouti !

Ce calendrier n'est pas en phase avec celui relatif à la mise en place des futures DDICSTE/DRICSTE puisque l'administration veut construire ces SGC sans connaître les moyens en personnel dédiés aux supports qui pourront y être transférés et particulièrement pour ceux issus des DIRECCTE. Cela est d’autant plus vrai au niveau régional dont les services départementaux doivent d’abord supprimer des processus mutualisés avec des services régionaux (c’est le cas dans des cités administratives importantes), pour engager celles prévues dans le cadre des SGC. Pire, il semblerait même que le ministère de l'intérieur envisage de créer dans le PLF 2020 au sein du BOP 354 des majorations, puis des minorations pour fixer les ETP correspondants des SGC !

Quant aux SIDSIC et en saluant au passage l'évaluation engagée pour laquelle l'UNSA a fait part de propositions auprès de la mission d'inspection, le basculement du BOP 333 sur le BOP 354 serait prévu au 1er janvier 2021. Pour l'UNSA, ce serait une nouvelle démonstration d'un calendrier inadapté.

Dans le cadre de la préfiguration des SGC désormais engagée, les agents concernés sont invités, parfois avec insistance, à émettre des voeux, sans qu'on soit en mesure de leur apporter toutes les réponses précises en termes de ressources humaines pour décliner les principes retenus (volontariat, droit au retour, garantie de maintien des rémunérations, organisation du travail – règlements intérieurs, action sociale), ce qui conditionne toute chose pour faire des choix, tout comme l'indécision sur la localisation des SGC.

A ce stade, cela ne peut qu'inciter les agents à adopter une posture de prudence, voire de refus d'intégrer ces SGC.

Pour l'UNSA, il faut « donner envie » aux agents qui souhaiteraient intégrer ces services, ce qui justifie de revoir deux points importants :

  • Redéfinir le calendrier intenable en donnant plus de temps à chacune des étapes de construction des nouveaux services. Pour l'UNSA, l'échéance du 31 décembre 2020 est indispensable.
  • Fixer la mise en convergence des chantiers nationaux (GRH, indemnitaire, SIRH et CHORUS, action sociale…) pour un aboutissement au 31 décembre 2020.

Par ailleurs, si le dialogue social au sein du CT central des DDI reste fourni et les échanges avec vos services ou le ministère de l’Intérieur permettent d’exposer nos préoccupations, l'UNSA regrette que les ministères concernés par divers sujets importants (avec une présence variable de certains d'entre eux) n'apportent pas, dans ce cadre, les réponses attendues. Cela commence par la gestion des sureffectifs pour les agents qui ne seront pas volontaires pour intégrer les SGC ou l'engagement d'appui de leur CMC au dispositif RH et plus largement, un plan d'accompagnement de tout leur personnel. Une information en ce sens a été donnée le 21 novembre, mais pourquoi n'est-elle pas mentionnée dans l'instruction RH ?

L'UNSA vous propose d’inviter chacun des ministères dont les agents sont impactés par ces réorganisations à s’emparer de ces sujets comme d'autres (emplois fonctionnels, NBI, action sociale) afin qu’ils soient débattus dans le cadre du dialogue social de chaque CTM, de façon à dégager des positions claires.

Sur la période transitoire et la lettre de mission pour les agents non volontaires pour aller au SGC, l'UNSA revendique toujours une période de 3 ans et non une année qui est tronquée puisque le pré-positionnement devrait se faire à partir d'avril.

En tant que deuxième organisation syndicale au sein des DDI et 3ème organisation du ministère de l’Intérieur, l'UNSA demande, dans l’intérêt des agents, du fonctionnement des services déconcentrés et du service public auprès des territoires, la révision des points qu’elle a tout particulièrement soulignés ci-dessus et détaillés lors des derniers comités techniques compétents ainsi que dans les récents groupes de travail portant sur le guide à l’attention des préfigurateurs et l’instruction RH.

Elle sera extrêmement attentive aux réponses que vous apporterez à ces questions.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général du Gouvernement, l’expression de ma considération distinguée.

Fait à Bagnolet, le 26 novembre 2019

stop mascaradeLe CHSCT-M du 14 octobre 2019, convoqué en même temps que le comité technique ministériel avait été boycotté par l'ensemble des organisations syndicales représentatives.

Avant l'ouverture de la séance, l'UNSA Développement Durable avait réitéré des demandes formulées depuis le début de la mandature comme des éclaircissements sur l'application du décret 82-453. L'UNSA avait également dénoncé la présentation au CHSCT-M de chartes décidées unilatéralement par la DRH alors même que nous avions indiqué à plusieurs reprises en réunion de concertation sur les temps et charges de travail que notre souhait était de travailler sur des éléments concrets et applicables dans les services. Nous avions demandé à être reçu en bilatérale pour exprimer nos revendications sur la question des temps de travail. Rappelons que nous avions signalé à l'Administration que les bilans présentant 500.000 heures effectuées hors des plages réglementaires en 2017 sont partiels et sous estiment largement les irrégularités cautionnées par la DRH.

Enfin, nous avions déploré que le CHSCT-M ne soit pas saisi de la question des missions de notre ministère dans le contexte de l'annonce d'une nouvelle baisse de 2% de nos effectifs.

Alors même que nous n'avons été destinataires d'aucune réponse, la DRH a unilatéralement décidé de reconvoquer le CHSCT-M le vendredi 25 octobre 2019. Outre l'absence de dialogue et le profond mépris affiché, la DRH a fait le choix une fois de plus, de faire abstraction des délais de convocation de l'instance.

Pour toutes ces raisons, l'UNSA Développement Durable ne se rendra pas à ce CHSCT-M et avertit l'Administration qu'elle sera intransigeante sur l'application des dispositions réglementaires relatives aux temps de travail.

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