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Forfait mobilités durablesLe "forfait mobilités durables" est accessible dans les trois versants de la Fonction Publique. Des modifications quant au montant liées au nombre de jours d'utilisation dans l'année et aux moyens de transport éligibles sont apportées par des décrets parus le 14 décembre 2022. Pour 2022, les agents doivent déposer leur demande avant le 31 décembre 2022. L’UNSA Fonction Publique détaille les principales dispositions.

 

Montant du forfait mobilités durables

Le forfait "Mobilités durables" a été créé pour favoriser les déplacements alternatifs des agents de leur domicile à leur lieu de travail.

Un minimum de 30 jours par an d'utilisation d'un ou plusieurs moyens de transport éligibles permet l'accès au forfait mobilités durables au lieu de 100 jours auparavant. Cette limite de 30 jours est celle retenue pour les demandes à déposer au titre de l'année 2022.

Le montant annuel est de :

  • 100 € pour une utilisation de moyens de transport éligibles entre 30 et 59 jours,

  • 200 € pour une utilisation de moyens de transport éligibles entre 60 et 99 jours,

  • 300 € pour une utilisation de moyens de transport éligibles d'au moins 100 jours.

 

Le nombre minimal de jours est modulé suivant la quotité de travail de l'agent.

 

Pour inciter les agents publics à utiliser des modes de déplacements alternatifs, l'UNSA Fonction Publique demande l'augmentation du montant du forfait "Mobilités durables" à hauteur de 700 € annuels, comme pour les salariés du privé.

La demande est à déposer avant le 31 décembre 2022 pour les déplacements effectués pendant l'année 2022. Une déclaration sur l'honneur certifiant le nombre de jours d'utilisation d'un ou plusieurs des moyens de transport éligibles est suffisante. L'employeur demandera un justificatif pour le covoiturage. Les autres modes peuvent faire l'objet d'un contrôle.

 

Moyens de transport permettant l'accès au forfait mobilités durables

Le déplacement doit avoir lieu entre la résidence habituelle de l'agent et son lieu de travail et non d'affectation.

Depuis la création du forfait mobilités durables en 2020, seuls étaient pris en compte les déplacements en cycle personnel à pédalage assisté ou non et le covoiturage, en tant que conducteur ou passager.

Depuis le 1er septembre 2022, sont également pris en compte :

  • les engins de déplacement personnel motorisés : trottinette électrique, monoroue, hoverboard, gyropode...
  • l'utilisation de services de mobilité partagée : location ou utilisation en libre-service de cyclomoteur, mobylette, cycle à assistance électrique ou non, engin de déplacement motorisé, à condition qu'ils soient à moteur non thermique,
  • les services d'autopartage si les véhicules mis à disposition sont des véhicules à faibles émissions.

Dans le versant territorial, ces dispositions s'appliquent à compter du 1er janvier 2022.

L'UNSA Fonction Publique revendiquait cet élargissement du forfait à ces modes de déplacement pour les agents publics. Elle continue à demander l'extension aux transports en commun autres que ceux concernés par la prise en charge obligatoire des frais d’abonnement.

 

Cumul avec une prise en charge partielle du prix des titres d'abonnement

Depuis 2010, les abonnements des frais de transports publics ou d’abonnement à un service public de location de vélo sont remboursés partiellement par l'employeur. Ce remboursement devient cumulable avec le forfait mobilités durables, à condition que cette demande ne concerne pas le même abonnement. Par exemple, un agent pourra utiliser successivement pour un même trajet le train, puis un service de mobilité partagée et prétendre au remboursement partiel de son abonnement et au forfait mobilités durables.

Cette possibilité prend effet au 1er septembre 2022 pour les agents de la FPE et de la FPH, mais au 1er janvier 2022 pour les agents de la FPT.

Cette mesure répond à une revendication de l'UNSA Fonction Publique.

 

 

Agents éligibles

Les agents fonctionnaires (titulaires ou stagiaires, civils et militaires) et contractuels des trois versants peuvent percevoir ce forfait mobilités durables. Il s’agit d’un dispositif obligatoire pour les employeurs de la FPE et de la FPH. Il est facultatif pour les employeurs de la FPT. Dans ce cas, les modalités d’octroi sont définies par l’organe délibérant de la collectivité territoriale, de son groupement ou de son établissement public.

Dans les versants territorial et hospitalier, les agents recrutés sur un contrat de droit privé bénéficient dorénavant du forfait mobilités durables.

Ne sont pas éligibles à ce dispositif :

  • les agents bénéficiant d’un logement de fonction sur leur lieu de travail,
  • les agents bénéficiant d’un véhicule de fonction (et non de service),
  • les agents bénéficiant d’un transport collectif gratuit entre leur domicile et leur lieu de travail,
  • les agents transportés gratuitement par leur employeur,
  • pour la FPE, les agents en service à l’intérieur de la zone de compétence de l’autorité organisatrice des transports parisiens qui, en raison de l’importance de leur handicap, ne peuvent utiliser les transports en commun et bénéficient d’une allocation spéciale.

Il y a urgence à changer les habitudes de déplacement du quotidien. Il faut s'en donner les moyens et les employeurs publics doivent donc être exemplaires. Pour l'UNSA Fonction Publique, il est indispensable que l’État, les établissements de santé et les collectivités locales permettent aux agents publics de s’inscrire dans la sobriété énergétique dans leurs déplacements. Pour cela, le montant du forfait mobilités durables doit impérativement être rehaussé rapidement.

 

Une Foire aux questions Forfait « mobilités durables » (FMD) est mise à disposition afin de préciser les modalités de mise en œuvre de ces évolutions réglementaires.

 

 

mardi, 13 décembre 2022 08:08

Calendrier des payes et des pensions 2023

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Calendrier payesCalendrier prévisionnel de la mise en paiement des payes et des pensions des agents publics de l’État pour 2023.


Selon les établissements bancaires, le versement effectif peut varier d’une journée.

 

 

 

 

 

Calendrier

 

 

 

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Compte épargne tempsLa DRH du MTE-MCTRCT-Mer vient de publier une instruction aux services sur le report sur 2023 des congés de l’année 2022.

Cette note aux services vient d’autoriser le report des congés 2022 jusqu’au 31 janvier 2023 pour l’ensemble des agents. Il est possible d’accorder à titre individuel et exceptionnel une autorisation de report de congés annuels jusqu’au 31 mars 2023.

 

S’agissant ensuite des règles relatives au compte épargnes-temps (CET), celles-ci restent identiques à celles contenues dans l’instruction ministérielle du 1er décembre 2021.

Pour Rappel : En application de l’arrêté du 11 mai 2020, les jours épargnés en 2020 excédant le plafond de 60 jours peuvent être maintenus sur le CET les années suivant l’année 2020 ou utilisés selon le droit d’option habituel (indemnisation et/ou prise en compte pour le RAFP.

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handicapA l’initiative de l’UNSA, le premier accord cadre national ministériel sur le handicap a été signé entre le représentant du ministère de la transition écologique et cinq fédérations syndicales.

Cet accord vise à renforcer la politique de l’emploi, en particulier en améliorant à la fois le recrutement et le maintien dans l’emploi avec un accompagnement tout au long de leur carrière, en tenant compte que 80% des handicaps sont invisibles.

 

Les dispositions de cet accord s’inscrivent dans le cadre de l’ordonnance n° 2021-174 relative à la négociation et aux accords collectifs dans la fonction publique. Elles ont par conséquent une portée juridique nationale pour le champ du MTE-MCTRCT-Mer et assure ainsi qu’un comité de suivi sera mis en place dont l’UNSA signataire sera partie prenante.

 

Cet accord vise à renforcer la politique de l’emploi tout au long du parcours professionnel des agents en situation de handicap. Les actions porteront particulièrement  sur le recrutement, l'intégration dans le collectif de travail et le maintien dans l’emploi. L'accompagnement sera adapté tout au long de la carrière, en tenant compte du fait que 80% des handicaps sont invisibles.

 

Le déploiement de cet accord se fera par la sensibilisation, la communication, la formation adaptée et le développement de l’accessibilité numérique. Le FIPHFP* finance dans le cadre d’une convention pluriannuelle à hauteur de 305 710 € par an ces dispositions dont 89% pour le seul maintien dans l’emploi.

 

L’UNSA se félicite de ce premier accord ministériel renforçant les droits des personnels en situation de handicap. L’UNSA revendique la négociation d'un accord « fonction publique », ou, à défaut, que tous les ministères, employeurs publics et établissements publics se dotent de cet outil juridique d’accompagnement de tous qui sont ou seront susceptibles d’être en situation de handicap (temporairement ou définitivement) durant leur carrière.

 

* FIPHFP : Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique

 

 

 

Lire l'accord 2022-2025

 

 

 

  

 

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TélétravailDans un rapport du 22 novembre 2022, la Cour des comptes procède à un bilan de la mise en place du télétravail depuis la crise sanitaire dans la fonction publique. L'UNSA Fonction publique regrette le peu de place accordée à la qualité de vie et aux conditions de travail des agents publics dans ce rapport.

Si le télétravail contraint a permis d’assurer la continuité des services publics durant les confinements, l’accord du 13 juillet 2021 conclu avec les organisations syndicales en a précisé les contours en posant un certain nombre de préalables indispensables qui ont emportés la signature de l’UNSA Fonction Publique :

  • Le télétravail doit être un vecteur d’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail,
  • Le télétravail doit être basé sur le volontariat des agents,
  • Le télétravail doit être une modalité de travail réversible à tout moment,
  • Le télétravail doit permettre une meilleure articulation vie professionnelle/vie personnelle.

Or, la Cour des comptes dans les recommandations formulées dans son rapport reprend la volonté des employeurs publics :

  • De prioriser le résultat et la performance des services par un allongement des plages horaires de contact avec les usagers,
  • De renforcer les moyens de contrôle des agents en télétravail sous couvert du droit à la déconnexion,
  • De permettre des économies en réduisant les surfaces bâties et en renforçant le partage des tiers lieux,
  • D'employer le télétravail comme mesure d’accompagnement transitoire des réorganisations de services en cas de mutation géographique.

Aucune de ces recommandations ne placent l’agent au cœur d’un dispositif d’amélioration de ses conditions de travail.

L’UNSA Fonction Publique constate chaque jour la frilosité de nombreuses administrations à mettre en œuvre les dispositions de l’accord télétravail dans la fonction publique ou à la volonté d'y déroger par des accords moins-disants. Pour l’UNSA Fonction Publique, les employeurs publics n'ont pas acquis la culture de la négociation. Une évaluation de la mise en œuvre de l'accord télétravail et des négociations locales devient impérative.

 

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