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point etape2 rifseepLe ministère de la Fonction publique a rendu public 2 tableaux, mis à jour au 13 avril 2017, sur les échéances d’adhésion au RIFSEEP corps par corps, administration par administration.

L’UNSA Fonction Publique est attentive aux conditions effectives de la mise en place du RIFSEEP d’autant plus qu’elles demeurent très disparates d’une administration à l’autre.

Ces tableaux sont classés par administration de gestion.

L’UNSA Fonction Publique rappelle qu’elle n’était pas favorable au RIFSEEP en particulier parce qu’elle craignait des difficultés, des disparités et des inégalités dans la mise en œuvre de ce dispositif indemnitaire. Elle constate que son analyse était malheureusement justifiée.

Source UNSA Fonction Publique

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mobilite2L’ordonnance portant diverses mesures relatives à favoriser la mobilité des fonctionnaires entre les trois versants de la fonction publique a été publiée au Journal Officiel du 14 avril 2017.

Le gouvernement a du revoir sa copie après le vote unanime contre le projet présenté lors du CCFP du 6 mars 2017, et a supprimé l’article qui remettait en cause en partie le rôle des CAP dans les opérations de mobilité comme l’UNSA Fonction Publique l’avait exigé !

Par rapport au projet présenté en CCFP et en CSFPE, certaines dispositions très contestées ont finalement été retirées. Tour d’horizon des nouvelles dispositions introduites par cette ordonnance :

  • L’article 1 prévoit que les corps et cadres d’emplois des fonctionnaires relevant de la même catégorie et appartenant à au moins deux versants de la Fonction publique peuvent être régis par des dispositions statutaires communes. Les statuts « inter-fonction publique » qui pourront être créés devraient favoriser la mobilité des agents exerçant des missions comparables.
  • L’article 2 renforce l’obligation de publication des postes vacants ou susceptibles de l’être dans la fonction publique territoriale, en élargissant la BIEP à tout poste resté vacant pendant au moins deux mois. L’UNSA Fonction Publique déplore que ce dispositif ne soit pas applicable aux trois versants de la fonction publique.
  • L’article 3 organise la portabilité du compte épargne temps (CET) dans le cadre d’une mobilité entre les versants de la fonction publique. Jusqu’alors la portabilité du CET était possible uniquement au sein d’un même versant.
  • L’article 4 permet la prise en compte immédiate des avancements de grade pour les fonctionnaires détachés, pour favoriser leur mobilité.
  • Enfin, l’article 5 proroge de deux ans (jusqu’en 2020) le dispositif « SAUVADET » d’accès à l’emploi titulaire ouvert à certains personnels contractuels (EPA).

L’UNSA Fonction Publique s’est exprimée vivement contre certaines dispositions inacceptables et se félicite de leur suppression : le droit des agents et le rôle des CAP ont été préservés !

Cette ordonnance devrait renforcer la mobilité interversant et permettre aux agents publics, s’ils le souhaitent, de changer plus facilement de poste et d’évoluer au cours de leur carrière au sein de plusieurs versants de la Fonction publique.

L’UNSA Fonction Publique reste vigilante pour défendre les droits de tous les agents publics !

Source UNSA Fonction Publique

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deontologie refTout fonctionnaire a le droit désormais de consulter un référent déontologue, chargé de lui apporter « tout conseil utile au respect des obligations et des principes déontologiques ».

Dans cette période sensible, cette disposition prévue dans la loi relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires du 20 avril 2016 apparaît comme étant une garantie et une protection pour les agents publics.

Un décret publié au Journal Officiel du 12 avril 2017 précise les modalités de désignation de ces référents déontologues dans la Fonction publique, leurs obligations et les moyens dont ils disposent pour l’exercice de leur mission, qui participe à l’exemplarité et à l’indépendance des acteurs publics.

Les missions des référents déontologues :

  • Accompagner les fonctionnaires et les aider à respecter les obligations et les principes déontologiques, pour qu’ils exercent leurs fonctions avec neutralité, impartialité, intégrité et probité ;
  • Apporter tous conseils pour faire cesser d’éventuelles situations de conflits d’intérêts.

Les référents déontologues devraient également assurer des missions de sensibilisation et de formation, notamment dans le cadre de la lutte contre la fraude et de la prévention des situations de conflits d’intérêts et de corruption. Enfin, un référent déontologue peut exercer concomitamment le rôle de référent laïcité.

Elément important, les référents déontologues sont tenus au secret et à la discrétion professionnels.

Qui sont-ils ?

Une grande souplesse est laissée aux administrations pour l’attribution de la fonction de référent déontologue, qui peut être assurée par :

  • Une ou plusieurs personnes qui relèvent ou ont relevé de l’administration, de la collectivité territoriale ou de l’établissement public concerné ;
  • Une formation collégiale, pouvant comprendre des personnalités qualifiées extérieures à l’administration concernée ou à la fonction publique, et dont la composition et les attributions sont fixées par arrêté du chef de service ;
  • Une mutualisation de cette fonction entre plusieurs administrations ou employeurs publics.

A l’exception des personnalités qualifiées extérieures à la Fonction publique, les référents déontologues doivent être choisis parmi les magistrats et les fonctionnaires, en activité ou retraités, ou parmi les agents contractuels bénéficiant d’un CDI. Dans les collectivités territoriales et établissements publics affiliés à titre obligatoire ou volontaire à un centre de gestion, le référent est désigné par le président du centre de gestion.

L’UNSA Fonction Publique a voté ce texte lors de sa présentation au CCFP.

Source UNSA Fonction Publique

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bus pmL’UNSA dans son courrier du 31 mars 2017 s’adresse à Bernard CAZENEUVE, Premier ministre, pour lui faire part de son inquiétude dans le cadre de l’application de l'article 1 du décret 2012-771 du 24 mai 2012 qui concerne le transfert des compétences sécurité routière au Ministère de l’Intérieur (MI).

L’UNSA ne conteste pas bien sûr cette réforme, mais est inquiète dans la mise en œuvre tardive de sa dernière phase, lancée fin 2016, que l’UNSA considère précipitée pour un transfert des agents au 1er janvier 2018.

L'UNSA a ainsi alerté le Secrétaire Général du Gouvernement lors du Comité Technique des DDI et la Secrétaire Générale du Ministère de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer (MEEM) lors du Comité Technique Ministériel car après avoir fait le tour des différents services pour avoir un échange avec les agents, l’UNSA constate qu'ils sont particulièrement inquiets d’une telle précipitation.

En particulier, la réduction du nombre de cycles de mobilité ne leur permet pas de prendre sereinement la bonne décision et surtout de pouvoir se positionner sur des postes au sein du MEEM.

De plus, cette précipitation risque d’avoir pour effet de voir un grand nombre d’agents refuser un transfert au MI et donc entraînerait une perte de compétences dans un domaine particulièrement sensible qu’est la sécurité routière.

Pour toutes ces raisons et dans l’intérêt des missions que portent ces agents, l’UNSA pense qu’il serait utile de reconduire pour une année la convention entre le MI et le MEEM et d'envisager un transfert des personnels au 1er janvier 2019 afin de se donner le temps nécessaire pour réussir dans les meilleurs conditions le transfert total des missions sécurité routière, l’accompagnement des agents et le maintien des compétences.

L’UNSA, pour sa part, s’investira alors pleinement pour la réussite de la mise en place de cette réforme.

 

Par lettre du mercredi 12 avril 2017, le chef de cabinet du Premier Ministre a informé l'UNSA de la transmission de la demande à Madame Ségolène ROYAL, ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer, chargée des relations internationales sur le climat, et à Monsieur Matthias FEKL, Ministre de l'intérieur, afin qu'ils en prescrivent l'examen et qu'ils tiennent directement l'UNSA informé de la suite qui lui sera réservée.

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ep indeminiteLa loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages crée l’Agence française pour la biodiversité.
Elle prévoit également la mise en place d’un cadre de gestion commun des personnels contractuels de plusieurs opérateurs de la sphère environnement :

  • l’Agence française pour la biodiversité,
  • le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres,
  • l’Office national de la chasse et de la faune sauvage,
  • les dix parcs nationaux,
  • l’établissement public du marais poitevin.

Les textes réglementaires y afférent ont été publiés le 14 décembre 2016.

Ce cadre de gestion bénéficie, depuis le 1er janvier 2017, à près de 900 agents contractuels. Il a pour objectif de simplifier la gestion et le déroulement de carrière des personnels, d’harmoniser les conditions de gestion et de favoriser la mobilité entre établissements.

Les modalités de mise en œuvre du régime indemnitaire de ce cadre de gestion commun ont été décidées. Elles assurent à tous les agents concernés une garantie de leur rémunération totale et permettront à la majorité des agents de bénéficier d'une réelle revalorisation indemnitaire.

En effet, au total sur l'ensemble des établissements, 2,8 millions d'euros seront consacrés au financement de ces hausses de rémunérations indemnitaires. Les montants moyens de primes par catégories sont ainsi les suivants :

C

1er niv

C

2ème niv

B

1er niv

B

2ème niv

A

1er niv

A

2ème niv

A+

1er niv

A+

2ème niv

4300€

5300€

5700€

6300€

8000€

12100€

12100€

14200€

Les barèmes de ce régime indemnitaire ont été élaborés de manière à faire bénéficier tous les agents, a minima, des meilleurs montants moyens de prime pré-existants dans l’ensemble des établissements concernés par le quasi-statut.

Deux garanties sont par ailleurs apportées :

  • le versement d’un socle minimum pour les agents ayant les primes les moins élevées,
  • une garantie de maintien des rémunérations.

Ces modalités de gestion entreront en vigueur, de manière rétroactive, au 1er janvier 2017.

La mise en place des montants ci-dessus sera effective au 1er janvier 2017 pour les agents des catégories B et C et sera progressive sur 3 ans à partir du 1er janvier 2017 pour les agents de catégorie A, pour moitié en 2017, puis par quart en 2018 et 2019.

Les établissements seront destinataires d’une note de cadrage précisant les modalités d’application, et informeront les agents de leur mise en œuvre.