Les TMS : quand le travail sur ordinateur fait souffrir…
La manière d’exercer notre travail a évolué depuis les années 80. En bien des aspects, c’est même une révolution qui s’est opérée, notamment dans nos modes de communication. L’informatisation à outrance force les agents à adopter de nouvelles postures qui sollicitent de manière répétitive voire excessive certaines zones du corps. Cela débouche inévitablement sur des pathologies d’hypersollicitation (muscles, articulations, tendons, …) très dommageables d’un point de vue physiologique et rendant nécessaire des mesures de correction.
N’arrive-t-il pas, par exemple, à chacun de taper sur son clavier dans des positions souvent peu adéquates, de tenir son combiné téléphonique coincé entre l’épaule et l’oreille tout en regardant un écran… voire deux… pas forcément réglé à la bonne hauteur ni à la bonne distance ?
Qui ne souffre jamais ou qui n’a pas dans son entourage des collègues de travail souffrant de problèmes récurrents de dos et de tendinites, de douleurs cervicales, du syndrome du canal carpien, de troubles oculaires ? Ces douleurs intermittentes et insidieuses tendent à s’installer à notre insu sans que nous soyons conscients du lien entre ces douleurs et les postures tenues derrière notre ordinateur. Malheureusement lorsque la prise de conscience survient le mal est déjà fait. L’explosion des TMS (troubles musculo squelettiques) est un phénomène de société qui malheureusement ne nous épargne pas et qui nous inquiète pour les années à venir…
Cerema : réduction des effectifs, abandon des missions, inacceptables pour l’UNSA
L’UNSA a répondu présente à l’invitation des cabinets ministériels le 12 octobre 2017, malgré une convocation tardive et un ordre du jour pour le moins évasif : PLF 2018 et perspectives du Cerema sur le quinquennat.
Après avoir évoqué la situation singulière de l’établissement public (gouvernance partagée entre l’Etat et les collectivités locales), la démission récente de son président, l'échéance proche des mandats du directeur général et des ses administrateurs, le cabinet exclut toute discussion possible sur la réduction soutenue des effectifs imposée au Cerema pour 2018 (-103 ETP) et qui est appelée à se poursuivre dans les prochaines années. Plus révoltant, il nous informe que le but de cette réunion est d’engager un réexamen des missions du Cerema.
Considérant que le traitement infligé par les ministères au Cerema est injustifié et insoutenable et que la proposition faite aux organisations syndicales d’être associées aux réflexions sur la réduction et l’abandon des missions est inacceptable, l’UNSA quitte la séance.
L’UNSA refuse de cautionner une stratégie absurde qui consiste à adapter les missions aux effectifs. La réflexion sur les missions devrait au contraire, être guidée par l’analyse des besoins sociaux et les effectifs adaptés à la réalisation des missions.
L’UNSA demande une audience aux ministres pour les alerter sur la situation critique du Cerema et la souffrance grandissante des agents et les convaincre que les compétences et l’expertise des personnels sont un atout pour la réussite des politiques publiques ambitieuses portées par nos ministères.
Pétition : l’UNSA Fonction Publique porte plus de 20000 signatures à Matignon
20574 agents signataires (au 11 octobre 12h00) demandent au Président de la République de respecter les engagements de l’Etat en matière de rémunération et de pouvoir d’achat.
L’UNSA remet au Premier ministre une première vague de signatures avant le rendez-vous salarial du 16 octobre.
Elle rappelle sa volonté de voir le pouvoir d’achat progresser effectivement.
L’UNSA Fonction Publique poursuivra sa campagne autour de cette nécessité. C’est une revendication juste. L’Etat, les collectivités et les établissements de santé doivent reconnaître l’engagement des agents publics, acteurs de la société.
L’UNSA Fonction Publique appelle tous les agents des trois versants de la Fonction publique à rejoindre les 20574 premiers signataires.
CT des DDI du 5 octobre : les organisations syndicales quittent la séance
Le Comité technique des DDI, présidé par Marc Guillaume, Secrétaire Général du Gouvernement (SGG) n’a pas eu lieu.
En effet, l’intersyndicale (UNSA-FO-CGT-CFDT), après avoir prononcé une déclaration unitaire, a décidé de se retirer, dénonçant ainsi le contexte général défavorable aux agents publics et les nouvelles incertitudes qui pèsent sur les DDI.
Compte tenu de l’actualité sociale ponctuée par la journée d’action de la Fonction Publique le 10 octobre 2017 et le rendez-vous salarial prévu initialement le même jour et désormais reporté de quelques jours, l’intersyndicale a souhaité interpeller le SGG sur les mesures infligées aux agents publics depuis l’arrivée du nouveau gouvernement.
Par ailleurs, les organisations syndicales du Comité Technique des DDI ont dénoncé la méthode du programme « Action Publique 2022 » et les conséquences que celui-ci laisse présager sur les DDI.
Ecologie, Logement, Transport : les feuilles de route des ministres
Comme ils l'avaient indiqué lors du Comité Technique Ministériel du 28 septembre 2017, les ministres nous ont fait parvenir leur feuille de route qui leur ont été adressée par le Premier ministre au mois d'août 2017.
- Feuille de route à Nicolas HULOT, Ministre de la transition écoloqique et solidaire.
- Feuille de route à Elasibeth BORNE, Ministre chargée des transports.
- Feuille de route à Jacques MEZARD, Ministre de la cohésion des territoires.
Elles fixent 6 priorités qui vont guider leur action :
- conduire une politique ambitieuse pour l’énergie et le climat ;
- accompagner les mutations du développement économique et social ;
- protéger les Français en leur offrant un environnement plus sain, plus sûr, respectueux des équilibres naturels ;
- mettre en place une stratégie des mobilités adaptées aux besoins de la population ;
- repenser les fondamentaux du secteur des transports (financement des infrastructures, concurrence, soutien, aux filières et sécurité) ;
- améliorer l'efficience de l‘action publique.
Avec ces feuilles de route, des dynamiques porteuses d'avenir sont engagées pour limiter l‘impact sur nos ressources naturelles, préparer les mobilités de demain et offrir des perspectives d'un développement plus équilibré et plus solidaire, afin de nous permettre de relever les défis de la transition écologique.