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RetraiteL’UNSA Fonction Publique a participé au dispositif de dialogue social en cours sur les retraites (conclave bis pour la fonction publique).

 

Pour elle, ce dispositif spécifique ne reflète pas les enjeux communs partagés par l’ensemble des régimes de retraite en termes d’équilibre et d’interdépendance des règles. Si la fonction publique a des règles spécifiques liées en grande partie aux modes de rémunération, elle comprend aussi des agents contractuels gérés par le régime général. Elle compte 5,5 millions d’agents.

 

L’UNSA Fonction Publique a rappelé que les agents publics ne bénéficiaient pas des mêmes possibilités de retraite progressive, que la pénibilité des agents non couverts par le service actif n’était pas prise en compte, que le gel du point d’indice générait depuis plusieurs années une baisse mécanique des pensions en euros constants, que l’usure professionnelle devait être prévenue et accompagnée, que le taux de remplacement pour les fonctionnaires devait être amélioré par une meilleure intégration des primes, que les droits familiaux des femmes devaient être comparables à ceux du secteur privé.

 

L’UNSA Fonction Publique a demandé expressément que soient travaillés les scénarios revenant sur l’âge légal de départ à 64 ans.

 

Elle appréciera les réponses apportées à ses revendications lors des prochaines réunions retraites dédiées à la fonction publique.

 

Bagnolet : le 19 mars 2025

 


Luc Farré

mercredi, 19 mars 2025 17:22

Journée de mobilisation le 3 avril 2025

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Pouvoir dachatL'UNSA Fonction Publique se mobilise le 3 avril pour le pouvoir d'achat des agents publics et contre la baisse de la rémunération pendant les congés de maladie.

 

Communiqué de presse : Nous n’accepterons pas une année noire pour la Fonction publique et les agent·es publics en 2025 ! 

 

Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires refusent que les services publics, la Fonction publique, les agent·es publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en oeuvre d’une possible « économie de guerre » sur le dos des personnels et des usager·es.

 

Force est de constater que l’année 2025 pourrait être une année noire pour les services publics, les usager·es, les agent·es marquée par : 

  • une volonté gouvernementale et patronale d’augmenter toujours et encore le temps passé au travail avec le passage à 64 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Deux ans après, la réforme est toujours aussi inacceptable : les 64 ans doivent être abrogés !
  • une nouvelle dégradation de la rémunération des agent·es publics avec la poursuite du gel de la valeur du point d’indice après une année blanche en 2024, la reconduction du non-versement de la Gipa (Garantie individuelle du pouvoir d’achat) en 2025 comme en 2024, l’absence de refonte de la grille indiciaire, la persistance d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes,
  • la stigmatisation des agent·es malades avec la réduction de 10 % de la rémunération les trois premiers mois du congé maladie ordinaire,
  • par l’injustice sociale liée aux baisses de crédits alloués au financement des politiques d’action sociale. 

Force est aussi de constater qu’en engageant une nouvelle revue des missions publiques ou encore une loi dite de simplification, ce sont de nouvelles externalisations, privatisations et suppressions de politiques publiques et de services publics qui sont à l’ordre du jour au détriment du service rendu aux populations.

 

Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires réitèrent que d’autres choix sont possibles, nécessaires et finançables. Nous revendiquons : 

  • Des services publics et une Fonction publique assurant les droits et répondant aux besoins des populations sur l’ensemble du territoire y compris en Outre-Mer,
  • L’augmentation de la valeur du point d’indice et des mesures salariales générales,
  • La suppression de la baisse de 10% des rémunérations pendant les congés de maladie,
  • La refonte des grilles indiciaires,
  • L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • Le rétablissement du versement de la Gipa,
  • Que les droits des agent·es publics, au titre des politiques de protection et d’action sociales, soient assurés. 

Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent les agent·es publics à une journée d’actions, d’information et de mobilisation des personnels, le jeudi 3 avril 2025, pour débattre et faire entendre leurs revendications. 

 

Paris, le 19 mars 2025. 

 

Mobilisation

 

 

 

 

 

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Ministère FPDans une lettre ouverte adressée au ministre, les 8 organisations syndicales de la fonction publique dénoncent une nouvelle dégradation des conditions de travail et de rémunération des agents publics.

 

 

Monsieur le Ministre,


Les organisations syndicales CGT, FO, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP refusent que la Fonction publique et ses agent·es fassent les frais de contraintes budgétaires dont elles et ils ne sont pas responsables.

Force est de constater que l’année 2025 est marquée par :

  • une nouvelle dégradation du pouvoir d’achat des agent·es publics avec la poursuite du gel de la valeur du point d’indice, l’absence de mesures générales, le non-versement de la Gipa en 2025 comme en 2024, l’absence de refonte de la grille indiciaire, la persistance d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes,
  • la stigmatisation des agent·es malades par la réduction de 10 % de la rémunération des jours d’arrêts maladie,
  • l’injustice sociale liée aux baisses de crédits alloués au financement des politiques d’action sociale,
  • la confirmation du recul social que constitue la fixation à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite.



Les organisations syndicales CGT, FO, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP refusent que 2025 soit une nouvelle année blanche pour la Fonction publique.



Elles appellent à la mise en œuvre d'un agenda social ouvrant rapidement des négociations pour une Fonction publique qui retrouve toute son attractivité afin de répondre aux besoins et aux attentes des populations. Il en va également de la reconnaissance due aux 5,7 millions d’agent·es qui voient leurs conditions de travail, leurs conditions d'emploi, leurs conditions d’exercice et leurs conditions de rémunérations en dégradation constante depuis trop longtemps.



L’ensemble des organisations syndicales représentatives continueront d’échanger dans les prochaines semaines pour définir ensemble toutes les réactions communes qui s'avéreraient nécessaires, pouvant aller jusqu'à la construction de mobilisations des personnels de la fonction publique pour exprimer leurs légitimes revendications.



Paris, le 18 mars 2025

 

 

 Courrier

 

 

 

 

 

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santé 2Depuis le 1er mars, les agents en congé maladie subissent une baisse de 10 % de leur rémunération. Celle-ci se cumule avec le jour de carence. L'UNSA Fonction Publique dénonce cette mesure inéquitable.

La mobilisation du 5 décembre 2024 a fait reculer le gouvernement sur le passage de un à trois jours du délai de carence. Mais il n'a pas renoncé quant à la baisse de la rémunération pendant un congé maladie ordinaire, avec pour seul cap l'économie de 800 millions d'euros annuels.

Pendant les trois premiers mois de congé maladie, l'agent ne percevra plus l'intégralité de son traitement, mais 90 % de celui-ci. Les neuf mois suivants seront payés à mi-traitement, cette disposition reste inchangée.

Baisser la rémunération des agents pendant un congé maladie est une mesure injuste, un agent ne choisit pas d'être malade ou accidenté. Cette mesure impacte non seulement le pouvoir d'achat des agents, mais aussi leur confiance envers leur employeur.

L'UNSA Fonction Publique met à disposition des agents une calculette qui permet d'en mesurer les conséquences financières : ici.

 

L'UNSA Fonction Publique s'est opposée à cette mesure :

  • en appelant à la mobilisation du 5 décembre 2024,
  • en diffusant une pétition qui a été signée par des milliers d'agents,
  • en votant contre lors des conseils communs de la fonction publique des 11 et 19 février.

 

L'UNSA Fonction Publique ne renonce pas. Elle exhorte le gouvernement d'abandonner cette mesure arbitraire et inéquitable dans le cadre d’une loi budgétaire rectificative.

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Journée internationale de la femmeL’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité dans nos entreprises et administrations ou dans les sphères publiques et privées.

 

Année après année, nous égrainons presque les mêmes chiffres qui illustrent les inégalités au détriment des femmes :

  • Elles perçoivent des salaires de 23,5 % en moyenne inférieurs à ceux des hommes (en prenant en compte les temps partiels) ;
  • Elles occupent 42,6 % des emplois de cadre alors qu’elles sont plus diplômées que les hommes ;
  • Elles représentent 57 % des Smicard-es ;
  • Elles occupent 80 % des emplois à temps partiels dont beaucoup de temps partiels imposés ;
  • Elles touchent des pensions de retraite 38 % moins élevées en moyenne que celles des hommes ;
  • Elles sont à la tête de 82 % des familles monoparentales ;
  • Elles prennent 95 % des congés parentaux ;

 

Faibles rémunérations, carrières en accordéon, temps partiels imposés, difficile accès aux postes à responsabilité. Les carrières des femmes sont semées d’embûches. Et c’est sur elles que repose le poids de la parentalité, incluant la double journée et la charge mentale.

Majoritaires parmi les personnels de la Fonction publique et principales usagères, les coupes sombres envisagées dans le budget pour les services publics impacteront plus directement les femmes. Si la mobilisation intersyndicale a permis de faire reculer le gouvernement sur son projet d’imposer 3 jours de carence, il n’a pas renoncé à celui de baisser à 90 % la rémunération des agent.es en cas d’arrêt maladie. Nous combattrons cette injustice profonde aussi parce que c’est une mesure qui aggravera toujours plus les salaires et le pouvoir d’achat des femmes.

La lutte contre les violences sexistes et sexuelles est encore très en deçà des besoins. La convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail et la recommandation 206 associée sont appliquées à minima par la France.

 

Pour toutes ces raisons, partout en France, nous devons faire du 8 mars 2025 une puissante journée de mobilisation afin d’obtenir :

  • l’égalité salariale et de carrière entre les femmes et les hommes.
  • la revalorisation des métiers à prédominance féminine.
  • la transposition ambitieuse de la directive européenne pour la transparence salariale et la révision en profondeur de l’index Egapro.
  • l’abrogation de l’âge légal de départ en retraite à 64 ans qui pénalise en premier lieu les femmes.
  • le financement des services publics de qualité répondant aux besoins notamment dans la petite enfance et la prise en charge de la dépendance.
  • plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la mise en œuvre optimale du nouveau programme EVARS (Education à la Vie Affective et Relationnelle, et à la Sexualité) dans les écoles et les établissements.
  • une loi intégrale financée à la hauteur des besoins pour gagner des moyens opérationnels de lutte contre les VSS.

 

Toutes et tous en grève et en manifestation le 8 mars !

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