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rt vote ct drealPilotée par les plus hautes instances de l’État, la réforme territoriale se traduit par une nouvelle carte régionale, une importante réorganisation en régions et une modification des missions, dans un contexte de réduction des dépenses publiques de 50 milliards en trois ans.

Les projets d’arrêtés préfectoraux, portant sur la nouvelle organisation des DREAL des régions fusionnées, présentés lors des comités techniques conjoints fin 2015, ont abouti à une quasi-totalité de votes contre.

Dans 2 régions le vote  s’est exprimé dès la première convocation du Comité Technique :

  • Bourgogne-Franche-Comté : 10 votes contre pour 5 abstentions ;
  • Normandie : 12 votes contre pour 3 abstentions.

Dans les 5 autres régions, une deuxième convocation du Comité Technique s’est avérée nécessaire en raison, soit de votes unanimes contre, soit d’absence de quorum.

Les résultats des nouveaux votes ont été :

  • En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine : vote unanime contre ;
  • En Auvergne-Rhône-Alpes : 14 votes contre pour 1 abstention ;
  • En Nord-Pas de Calais-Picardie : 9 votes contre pour 6 abstentions.

Au regard de ces résultats, l’UNSA s’interroge : quid de « l’amélioration du fonctionnement de l’administration de l’État », alors même que cette réforme ne fait pas l’unanimité et, est loin de susciter l’adhésion des personnels.

L’UNSA alerte sur le climat anxiogène qui règne actuellement sur le périmètre des MEDDE et MLETR.
La précipitation de cette réorganisation majeure des services déconcentrés de l’État et des Collectivités Territoriales, n’est pas sans conséquences pour l’ensemble des agents, et pas seulement ceux impactés directement.

 

mardi, 19 janvier 2016 09:26

Le temps de travail en question

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temps travailLors de la réunion du Comité de suivi « temps de travail » du 17 décembre 2015, l’Administration a encore une fois botté en touche.

Pour rappel, l’UNSA a demandé à maintes reprises la remise en route du Comité de suivi ARTT afin de pouvoir suivre, pour l’ensemble des agents de nos ministères y compris ceux au forfait jours, la durée effective du temps de travail, les écrêtements pratiqués et le respect des garanties minimales.

En effet, de nombreux agents de tous grades, en administration centrale, en services déconcentrés et en établissements publics, alertent l’UNSA sur la dégradation de leurs conditions de travail qui conduit à des temps de travail incompatibles avec leur vie privée et avec leur santé.

Le Comité de suivi devenu celui de « l’application du règlement du temps de travail », aura vocation à porter sur le respect du règlement. L’aspect « charge de travail » sera vu dans le cadre d’une émanation du CHSCTM. Sur ce sujet, l’UNSA revendique que la mise en place d’indicateurs pertinents (nombre total d’heures travaillées, nombre d’heures écrêtées, alimentation des CET, respect des garanties minimales, y compris pour les cadres, amplitude des jours de travail, travail à domicile et déplacements) soit examinée.

Par ailleurs, l’UNSA émet des doutes sur les conditions de réalisation de l’état des lieux de l’aménagement et de la réduction du temps de travail dans les 3 Fonctions Publiques (mission Laurent), aucun établissement public sous tutelle de nos ministères ne figurant dans le panel des services sondés.

Enfin, pour l’UNSA, compte tenu du contexte contraint actuel, la charte du temps (dont l’Administration souhaite revoir la forme et le contenu) risque de rester sans effet, car non contraignante.

En résumé, devant le manque de volonté politique de l’administration sur ce dossier majeur du suivi du temps travaillé, l’UNSA est dubitative quant aux suites qu’aura ce Comité de suivi. Néanmoins, nous continuerons à œuvrer, sans relâche, en faveur de l’amélioration des conditions de travail de tous.

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dematerialisation payeDu nouveau pour les bulletins de paye des agents publics de l'État qui seront conservés sur l'Espace Numérique Sécurisé des Agents Publics

(ENSAP). Celui-ci verra le jour en 2016 (expérimentation) et sa généralisation est prévue entre janvier 2018 et janvier 2020.

Fini les envois papiers tant pour les actifs que pour les pensionnés.

Tous les documents « retraites » seront également placés sur cet espace ainsi qu'un simulateur de calcul de pension (fonctionnel pour tous mi-2017).

Le mardi 12 janvier 2015, un groupe de travail a présenté l'ENSAP aux organisations syndicales.

Il s'agit d'un espace numérique personnalisé accessible uniquement par l'agent sur lequel il trouvera tous ces nouveaux bulletins de paye, qui seront ainsi conservé jusqu'à sa retraite. Ensuite, ses titres et bulletins de pension y figureront.

De plus, l'agent public en activité pourra consulter tous les éléments et toutes les informations utiles pour sa retraite y compris un simulateur de calcul de sa future pension. A terme, chaque agent pourra utiliser cet espace pour procéder à sa demande de retraite.

Fini les retards pour obtenir sa feuille de paye. L'agent pourra l'imprimer facilement de chez lui ou du bureau, avec un système d'authentification du document. Une notification lui sera adressée à chaque nouveau document.

Qui est concerné ? Tous les agents de l'État, titulaires et contractuels, militaires, magistrats et civils.

A savoir :

Ce projet est validé par Matignon ;

  • C'est un dispositif commun à la DGFIP (Direction générale des Finances publiques) et au SRE (Service des retraites de l'Etat) qui sera développé en interne ;
  • Les documents de rémunération seront conservés 5 ans après la liquidation des droits à pensions. Légalement un recours en cas d'erreur de calcul d'une pension est possible dans les deux ans après la retraite ;
  • Les premiers tests seront opérés dans le second semestre 2016 pour les personnels de la Marine et pour des agents de ministères non encore déterminés. A partir de 2018 et jusqu'en 2020, tous les ministères seront concernés ;
  • Un arrêté par ministère fixera l'arrêt des envois papiers et les conditions de demandes de « copies papiers » ;
  • Techniquement, le service sera accessible avec un smartphone ;
  • A partir de mi-2017, tous les agents pourront avoir accès au simulateur de retraite sur leur espace numérique sécurisé.

Des questions demeurent :

  • Pour les agents des établissements publics ? Dans un second temps, ils pourraient être concernés (à suivre) ;
  • Pour les conjoints survivants ? Une personne pourra être désignée pour accéder au compte personnel de l'agent et procéder à une demande de pension de réversion ;
  • Pour les agents qui non aucun accès à un outil informatique ou d'impression ? Des solutions pourraient être envisagées ponctuellement en lien avec les DRH de proximité ;
  • Pour les données retraites des polypensionnés ? Le SRE travaille en lien avec le GIP Union Retraite (à suivre).

L'UNSA-FP veillera à ce que tous les agents puissent utiliser ce dispositif.

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sidsicLe Secrétaire Général du Gouvernement, dans sa note du 11 décembre 2015, détaille les modalités de mise en œuvre du regroupement budgétaire sur le programme « Moyens mutualisés des administrations déconcentrées » (programme 333) des emplois et de la masse salariale des effectifs des services interministériels départementaux des systèmes d’information et de communication (SIDSIC).

 

Rappel 

La création des SIDSIC en 2011 avait pour objectif de rendre cohérentes les organisations SIC dans chaque département avec celle des services de l’État résultant de la réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE). Les équipes informatiques des préfectures et des directions départementales interministérielles (DDI) ont été rassemblées au sein de services unifiés, les SIDSIC, placés sous l’autorité des préfets de département.

Les SIDSIC ont vocation à assurer un soutien de proximité (assistance utilisateurs, installations et maintenance) sur le périmètre de la préfecture et des DDI et à mettre en œuvre les orientations nationales en matière de systèmes d’information, en particulier celles définies par la direction interministérielle du numérique et du système d’information et de communication de l’État (DINSIC).

Le bilan du fonctionnement de ces services, indispensables et très appréciés des utilisateurs, révèle une grande hétérogénéité des situations entre départements et une fragilité des structures, liées à des difficultés dans le remplacement des agents et aux nombreux départs annoncés dans les prochaines années. Il est apparu nécessaire de consolider ces services interministériels et d’en unifier le pilotage « métier » et budgétaire.

 

Ce qui change

La paie des agents des SIDSIC sera désormais imputée budgétairement sur le programme 333 géré par les services du Premier ministre (direction des services administratifs et financiers - DSAF).

Le transfert qui est intervenu le 1er janvier 2016 est de nature budgétaire et porte uniquement sur l’imputation des dépenses de masse salariale des agents. La gestion administrative des agents reste assurée dans les mêmes conditions par les ministères employeurs. De même, les modalités de versement de la paie des agents sont reconduites et seront inchangées pour le personnel concerné.

Les salaires et indemnités appliquées sont ceux liés au statut d’origine de l’agent, et seront versés par le ministère gestionnaire sur des crédits relevant du programme 333.

Le regroupement budgétaire s’accompagne d’un pilotage des emplois au niveau national, qui sera assuré par la DINSIC et la DSAF. Pour remédier aux disparités départementales constatées, les attributions d’effectifs seront en effet examinées conjointement par la DINSIC et la DSAF selon un objectif d’effectifs-cible à atteindre sur trois ans qui est de 1 agent SIC pour 72 emplois soutenus hors socle des effectifs nécessaires à la continuité des liaisons gouvernementales et de l’action territoriale.

La gestion RH des agents relève de chaque ministère gestionnaire, les remplacements s’effectuent sur proposition du préfet de département et avis de la DINSIC et de la DSAF.

La gestion RH de proximité, la formation, l’action sociale ainsi que la médecine de prévention restent assurées selon les modalités actuelles de gestion de proximité par les DDI ou les préfectures.

Les agents, quel que soit leur ministère gestionnaire, sont affectés en SIDSIC et ne changent pas de position administrative. Ils continuent d’être gérés statutairement par le même ministère.

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circulaires lebranchuMadame LEBRANCHU, ministre de la décentralisation et de la fonction publique, a signé en date du 4 janvier 2016 deux circulaires, la première relative à la période d’adaptation en cas de changement d’affectation, la seconde relative aux autorisations exceptionnelles d’absence dans le cadre d’une mobilité géographique ou fonctionnelle, liée à la nouvelle organisation de l’Etat.

 

La première circulaire a pour objet de préciser les modalités d’application du dispositif d’accompagnement RH de la réforme des services régionaux de l’Etat. Il garantit un suivi individualisé des agents des services régionaux de l’Etat et un traitement identique de ces agents, quelle que soit leur appartenance ministérielle. Tout agent concerné par une mobilité fonctionnelle ou géographique consécutive à la réforme des services régionaux de l’Etat, et qui le souhaite, bénéficie d’une période d’adaptation en cas de changement d’affectation.

Cette période d’adaptation doit permettre à un agent muté ou déplacé à la suite du transfert, de la suppression ou de la modification substantielle de son poste, dans le cadre de la réorganisation régionale du service dans lequel il exerce ses fonctions, dans son nouveau service ou son nouveau poste de travail, de mieux appréhender les impacts de cette mobilité géographique ou fonctionnelle.

La période d’adaptation est de droit et sa durée, convenue entre l’agent, le responsable hiérarchique du poste d’accueil et son service d’origine, est d’un mois minimum.

Enfin au terme du délai convenu entre les parties, un entretien de bilan de la période d’affectation conduit par le supérieur hiérarchique à la demande de l’agent permet, de faire part des difficultés éventuellement rencontrées, d'apporter des solutions et de proposer une formation spécifique si nécessaire.

L’agent pourra émettre le vœu d’un retour sur le poste qu’il occupait, si celui-ci n’est pas supprimé et est toujours vacant, ou un poste équivalent.

 

La deuxième circulaire indique qu’en cas de changement d’affectation ou de résidence rendu nécessaire par une suppression ou un transfert de poste lors de la réorganisation d’une administration régionale de l’Etat ou de l’un de ses établissements publics, les fonctionnaires, les personnels ouvriers des établissements industriels de I’Etat relevant du décret 11° 2004-1056 du 5 octobre 2004 et les agents contractuels de droit public de l’Etat recrutés pour une durée déterminée ou indéterminée, peuvent bénéficier d’une autorisation exceptionnelle d’absence.

Dès lors que l’agent est informé de sa nouvelle affectation, il peut bénéficier d’une autorisation d'absence de deux jours ouvrés maximum, à prendre à sa convenance en une ou plusieurs fois, pour prendre connaissance de son nouveau lieu ou service d’affectation et en cas de changement de domicile, réaliser certaines démarches administratives.