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Chèques VacancesLa prestation chèques-vacances, mise en œuvre dans le cadre de l'action sociale, interministérielle (ASI), est une aide aux loisirs et aux vacances.

L'UNSA Fonction Publique est attachée à cette prestation. Elle revendique une politique forte pour conforter cette prestation.

 

Les chèques-vacances pour les agents de l'État

Le principe de cette prestation est simple : une épargne constituée pendant 4 à 12 mois, qui est bonifiée par l'État d'un taux de 10 à 30 % suivant le revenu fiscal  de référence (RFR) de l'agent. Ce taux s'élève à 35 % pour les agents de moins de 30 ans. Les agents en situation de handicap bénéficient d’une majoration à hauteur de 30 % de la bonification versée par l’État.

L'accès à cette prestation est soumis à condition de ressources, suivant le RFR du foyer fiscal de l'agent et le nombre de parts de ce foyer.

Tous les agents actifs (fonctionnaires, contractuels, ouvriers de l'État, apprentis) peuvent prétendre à cette prestation. Ceux exerçant en établissement public le peuvent si leur établissement d'exercice adhère à cette prestation de l'ASI.

Un simulateur d'éligibilité à cette prestation est disponible ici. Il permet également de connaître, suivant le niveau d'épargne et la durée prévisionnelle du plan, le montant de la bonification.

Les agents retraités, sous couvert d'économies budgétaires, ont été exclus de cette prestation depuis le 1er octobre 2023. L'UNSA Fonction Publique s'est opposée à cette mesure. Elle demande que les retraités puissent à nouveau accéder à cette prestation.

 

Une prestation en recul

Depuis deux ans, cette prestation marque le pas. Le nombre d'ouvertures de plans en 2024 est en recul de 40 000 par rapport à 2022 (soit -37 %), passant à 77 111. Le nombre de plans débloqués en 2024 est en recul de 30 000 par rapport à 2022 (soit -27%), s'établissant à 83 275.

L'éviction des retraités ne peut à lui seul expliquer cette baisse. La diminution de la capacité d’épargne des agents de l’État aux plus faibles traitements en est une raison, la non revalorisation annuelle des barèmes d'accès en est une seconde. Le déficit de communication de l'administration accentue cette tendance.

 

Ce que dit l'UNSA Fonction Publique

Pour l'UNSA Fonction Publique, cette prestation permet de financer le budget vacances, culture, loisirs et un large éventail d'activités culturelles et de loisirs. Plus de 120 000 prestataires ou enseignes du tourisme, du sport ou de la culture l'acceptent soit dans le format papier, soit dans le format dématérialisé.

 

L'UNSA Fonction Publique revendique :

  • le relèvement annuel des plafonds d’accès, basés sur le revenu fiscal de référence, en revalorisant ceux-ci sur l’inflation , comme cela est fait pour les tranches d’imposition
  • la possibilité d'une épargne réduite à deux mois pour les personnels les plus fragiles,
  • la possibilité de cumuler chèques-vacances dématérialisés et chèques-vacances papiers,
  • des campagnes de communication ciblées de proximité.

 

 

En savoir plus :

 

 Déclaration UNSA FP

 

 

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Hugues MoutouhM. Hugues MOUTOUH, ancien préfet des Alpes-Maritimes, a été nommé secrétaire général du ministère de l'intérieur par décret du 9 avril 2025, et a pris ses fonctions le 28 avril dernier.

Nommé sur proposition du ministre de l'intérieur, M. Hugues Moutouh succède ainsi à M. Didier Martin, qui occupait ce poste-clé de l’administration de l’Intérieur depuis janvier 2023.

Le CSAR des DDI du 19 mai 2025 s’est tenu sous la présidence de ce nouveau secrétaire général du ministère de l’Intérieur (cf. déclaration liminaire de l'UNSA).

Celui-ci a introduit la séance en affirmant sa volonté d’un dialogue social franc, sincère et constructif.

Il confirme la tenue prochaine de bilatérales avec les différentes organisations syndicales représentatives à ce CSAR des DDI. L'UNSA, demandeuse, portera ainsi ses revendications et points de vigilance à cette occasion.

Il déclare être un « départementaliste » convaincu depuis son premier poste de Préfet en Creuse et précise vouloir préserver les effectifs de l'administration territoriale de l'État. L'UNSA restera attentive à cet engagement affiché.

L’UNSA accueille favorablement l’attachement exprimé au dialogue social et attend donc du secrétaire général du ministère de l’Intérieur (et par conséquent des préfets de département comme des directeurs de DDI) la concrétisation de cet engagement sur la durée.

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Budget 2025Comme annoncé, le budget 2025 de l'action sociale interministérielle est en recul de près de 20 millions d'euros par rapport à 2024.

L'UNSA Fonction Publique dénonce ce recul. Il impactera directement les agents de l’État qui en ont le plus besoin.

 

Le budget 2025 de l'action sociale interministérielle (ASI) a été présenté officiellement par la DGAFP lors du CIAS (comité interministériel d'action sociale) le 21 mai. Il s'établit à 138 millions d'euros contre 159 en 2024, soit une baisse de plus de 14 %, sous couvert d'économies budgétaires.

Certaines prestations sont particulièrement touchées :

  • la bonification chèques-vacances recule de 6 millions,
  • le CESU garde d'enfants 0-6 ans de 5 millions,
  • l'aide à l'installation des personnels de 3,5 millions,
  • l'aide au maintien à domicile des retraités de 1 million.

Seule, la réservation de berceaux en crèches surnage avec 4 millions d'euros d'augmentation.

Cette situation budgétaire risque de ne pas permettre d’assurer l'ensemble des missions dévolues à l’ASI, ceci aux dépens des agents de l'État, qu'ils soient fonctionnaires, contractuels ou retraités. Ce sont ceux qui ont le plus besoin d'action sociale qui seront pénalisés.

De plus, les prestations interministérielles d'action sociale (PIM) n'ont pas été revalorisées.

L'UNSA Fonction Publique a rappelé le rôle et le besoin de l'action sociale.

La priorité n’est pas à moins d’action sociale mais à plus et à mieux d’action sociale. Dès à présent, l'UNSA Fonction Publique demande une sanctuarisation du budget 2026 à hauteur du budget 2024.

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lettre unsa fp 2020Face à la multiplication alarmante des agressions contre les agents des directions départementales interministérielles (DDI), particulièrement ceux en charge des missions de contrôle, d'inspection ou d'examen, l’UNSA Fonction Publique lance un cri d'alarme. Ces actes de violence, intolérables, exigent une action immédiate des ministres de l’ATE pour assurer la protection et la sécurité de nos collègues. Cette lettre ouverte est un appel urgent à l'action.

 

Lettre Ouverte aux Ministres de l'Administration Territoriale de l’État (ATE)

 

Objet : Urgence - Protection des agents des directions départementales interministérielles

 

Mesdames, Messieurs les Ministres,

Nous, UNSA Fonction Publique, Fédérations UNSA des périmètres de l’ATE, représentants UNSA dans les instances de dialogue social, tenons à vous alerter sur la multiplication des agressions que subissent les agents affectés dans les directions départementales interministérielles (DDI). Ces menaces et actes de violence, qu'ils soient verbaux, physiques ou perpétrés sur les réseaux sociaux, sont inacceptables et mettent en danger la sécurité et le bien-être de nos collègues, particulièrement ceux en charge des missions de contrôle, d'inspection ou d'examen.

Récemment, plusieurs incidents graves ont été signalés. Par exemple, des contrôleurs de l'Agence de services et de paiement (ASP) ont trouvé les roues de leur véhicule démontées et des agents ou directeurs de DDI ont été agressés ou menacés (Haute-Vienne, Haute-Corse…). De plus, des "comités d'accueil" ont été organisés lors de contrôles, créant un climat d'intimidation et de peur parmi les agents. Ces actes de violence sont intolérables et nécessitent une réponse forte et immédiate de votre part.

Nous demandons et attendons que vous preniez vos responsabilités et assuriez la protection fonctionnelle des agents, conformément aux articles L134-1 et suivants du Code général de la fonction publique et en appliquant sans réserve la circulaire du 2 novembre 2020 relative au renforcement de la protection des agents publics. Il est impératif de mettre en place des mesures de prévention efficaces, y compris des formations spécifiques et des protocoles de sécurité renforcés. Nous demandons également des mesures d'accompagnement pour les agents victimes d'agressions, telles que des cellules psychologiques et un soutien juridique.

Il est temps qu’une parole politique forte s’exprime pour soutenir aussi les agents des DDI et condamner fermement ces agissements. Il est temps d'agir pour garantir la sécurité et la dignité de nos collègues.

Dans l'attente de votre réponse et des mesures concrètes que vous mettrez en place, nous restons à votre disposition pour toute discussion supplémentaire.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs les Ministres, l'expression de nos salutations distinguées.

 

Fait à Bagnolet, le 19 mai 2025

 

Pour les signataires,

Luc Farré, Secrétaire Général de l'UNSA Fonction Publique

 

 

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IA 2L'intelligence artificielle (IA) va transformer en profondeur les métiers de la fonction publique. Cette révolution technologique est déjà en marche, avec des impacts à la fois positifs et négatifs, et s’installe dans le quotidien des agents sans concertation ni dialogue social, ce que dénonce l’UNSA Fonction Publique.

Un récent rapport de la Défenseure des droits souligne que « les algorithmes et les systèmes d’IA sont déployés de plus en plus massivement dans les politiques publiques et les services publics. L’action publique, comme les droits des usagers concernés s’en trouvent substantiellement affectés ».

Le déploiement de l’IA dans les services publics ne sera pas exempt de conséquences pour les agents publics. Celui-ci pourrait conduire à terme :

  • À des suppressions d'emplois : l'automatisation des tâches pourrait entraîner la suppression de certains emplois, en particulier ceux qui sont les plus répétitifs et les moins qualifiés.
  • À une déshumanisation des services : l'utilisation excessive de l'IA pourrait entraîner une déshumanisation des services publics, en réduisant les interactions humaines entre les agents et les usagers ainsi que dans les collectifs de travail.
  • À une modification profonde des métiers et des compétences : les agents publics devront acquérir de nouvelles compétences pour travailler avec l'IA, ce qui nécessitera des efforts de formation et de reconversion.

 

C’est pourquoi, pour l’UNSA Fonction Publique, il est urgent d’engager un réel dialogue social afin :

  • D’anticiper les impacts de l'IA sur les emplois et les compétences. En impliquant des agents dans la conception des outils numériques dont l’IA, afin de s’assurer de leur ergonomie avant tout déploiement au sein des collectifs de travail ; 
  • De réaliser des études d’impact en associant les agents et leurs représentants pour un dialogue social continu au sein des instances sur ce sujet ;
  • De mettre en place des politiques publiques concertées pour encadrer l'utilisation de l'IA;
  • De prévenir les risques par l’intégration de la prévention des risques professionnels liés aux outils numériques dans les DUERP et dans le suivi en FSSSCT ;
  • D’investir dans la formation des agents publics ; 
  • De garantir la transparence sur les éventuels processus de décisions confiés à l’IA ;
  • De préserver la dimension humaine des services publics.

 

L'IA ne remplacera pas complètement les agents publics, mais elle transforme déjà leur rôle et leurs missions. Pour l’UNSA Fonction Publique, cette transition ne peut se faire sans un dialogue social abouti.

 

Sources : 

Pour une intelligence artificielle au service de l’intérêt général, Avis du CESE du 14 janvier 2025

Accord cadre européen sur la transformation numérique des administrations d’État et fédérales

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