
Comité Technique du Cerema du 3 octobre 2018 : déclaration de l’UNSA
Sans grande surprise, avec près de 1100 emplois supprimés en 2019 dont 267 chez ses opérateurs, le MTES occupe une nouvelle fois le peloton de tête des ministères victimes de l’austérité budgétaire. C’est la 3ème plus forte régression après le Ministère de l’action et des comptes publics et l’Education Nationale. « Et en même temps » le budget du ministère connaît pourtant pour la 2ème année consécutive une hausse significative (+3,1%).
Le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » qui regroupe le Cerema, Météo France et l’IGN est encore une fois particulièrement mis à contribution avec -229 ETP inscrits au schéma d’emplois 2019 dont 101 pour le seul Cerema.
A ces fortes contraintes auxquelles nous sommes soumis, s’ajoute l’incapacité pour le Cerema d’atteindre son plafond d’emplois.
Avec – 103 ETP, le plafond d’emplois 2018 était fixé à 2796 ETPT. La lecture du tableau des effectifs qui nous est présenté aujourd’hui démontre que ce plafond était déjà atteint dès fin 2017. Durant l’année 2018, les effectifs ont poursuivi leur dégringolade avec seulement 2706 ETP comptabilisés au 31 août 2018 soit un déficit de 90 ETP par rapport au plafond contraignant qui nous était imposé pour cette année.
L’UNSA s’interroge sur les raisons de cette incapacité permanente de l’établissement à réaliser son schéma d’emplois. Dans ces conditions, quelle justification aux nombreuses publications de postes avec des réserves compteur ? L’UNSA vous a d’ailleurs interpellé par courrier sur l’opacité de ce dispositif et sur les difficultés que cela pose aux postulants et aux services. A ce jour, notre demande n’a obtenu aucune réponse de votre part.
Sur le plan indemnitaire, le CIA va pour la 1ère année depuis le passage au RIFSEEP être mis en œuvre au MTES. L’UNSA se félicite que la Direction du Cerema ait fait le choix d’appliquer cette mesure aux agents concernés en poste dans notre établissement. Par ailleurs, malgré les engagements pris par votre prédécesseur suite à nos multiples interpellations, les importants retards accumulés sur la notification de la part IFSE du RIFSEEP ne sont toujours pas résorbés, des agents étant toujours en attente des notifications 2016 et/ou 2017. Nous vous demandons de procéder sans délai aux notifications en attente. Serez-vous en mesure d’effectuer les notifications 2018 d’ici la fin de l’année comme le prévoit la note de gestion ?
Vous nous présentez une mise à jour du référentiel RIFSEEP. Une nouvelle fois, les responsables d’unité et directeurs d’études sont classés dans le groupe de fonctions le plus bas (groupe 4) au même titre que les chargés d’études ou chargés d’affaire. Cette pratique n’est pas conforme aux principes de la note de gestion du MTES qui prévoit de classer ces postes dans le groupe 3. L’UNSA vous demande de corriger cette anomalie, susceptible de contribuer au déficit d’attractivité de l’établissement.
L’UNSA vous alerte également sur une difficulté récurrente pour la liquidation des ISS des agents qui quittent le Cerema. Malgré les multiples interpellations des organisations syndicales sur ce sujet depuis la création de l’établissement, aucune amélioration n’a été constatée et les délais de versement restent indécents.
Enfin, un nouveau point sur les orientations 2019 a été rajouté très récemment à l’ordre du jour de cette séance. La transmission des documents moins de 48h avant la réunion ne favorise pas un échange de qualité sur un sujet aussi essentiel que l’évolution des activités.
Moins 1093 agents
1093 agents vont disparaître l’année prochaine alors que l’écologie est au centre de toutes les préoccupations, l’état de nos infrastructures (route, fer, pont, aérien, logement) est préoccupant alors que la cohésion de notre territoire est un enjeu majeur.
Quelques rappels :
- record mondial des émissions à effet de serre,
- 2018, une des années les plus chaudes,
- difficulté à respecter nos engagements carbone,
- les événements tragiques de cet été.
Pour répondre à ces défis, il nous faut un Etat fort pour établir les règles, pour surveiller les acteurs de ces secteurs, mais aussi des opérateurs d’Etat quand la nécessité de neutralité doit être plus forte que la notion de libre concurrence surtout dans des secteurs demandant un haut niveau de sécurité et de risque de position dominante.
Ces missions, c’est l’agent de notre ministère qui les conduit. Nous l’appellerons l’agent X. L’UNSA souhaite parler de cet agent quelques secondes. C’est un citoyen comme les autres, il voit bien notre planète fragile, il s’inquiète pour les générations futures mais il pense pouvoir être acteur pour essayer de changer les choses. Quoi de plus normal quand on dépend d’un ministère tel que le sien.
De plus l’actualité lui donne le sentiment que sa mission est importante et que le gouvernement va prendre en compte cette donnée en faisant de son ministère un ministère prioritaire.
Malheureusement quelle déception, plus on parle de l’écologie, plus les effectifs baissent.
L’agent X n’en peut plus, il est découragé, la souffrance au travail est devenue la norme.
Il faut trouver une solution. Vous devez, Monsieur le ministre d’Etat, Monsieur le ministre, Madame la ministre, le protéger.
En attendant l’UNSA le protégera avec tous les moyens à sa disposition, plus particulièrement par des actions juridiques et médiatiques.
Plan de transformation du Cerema : la Direction Générale reçoit les organisations syndicales
Pascal BERTEAUD, Directeur Général et Sylvie CANDAS, DRH du Cerema, se sont éclipsés une petite heure du Séminaire des Cadres qui se tenait mardi 18 septembre à Paris pour présenter aux 4 organisations syndicales le plan de transformation du Cerema, baptisé Cerem’Avenir : 11 chantiers lancés simultanément à un rythme soutenu (une phase de travail de 3 mois suivie d’une phase de convergence de 2 mois) avec une volonté affichée de revoir significativement l’organisation et le fonctionnement de l’établissement.
Le temps très court imparti à la rencontre n’a pas permis d’aborder en détail les 11 volets de la démarche. Seuls les 2 premiers chantiers (réforme de la programmation et mise en place des instances de gouvernance) ont été survolés.
En l’absence d’éléments sur le contenu des chantiers, l’UNSA a affirmé ne pas être opposée à toute perspective d’évolution dans un monde en perpétuel mouvement qui exige de savoir s’adapter. En revanche, bousculer l’organisation ne justifie en rien de bousculer les agents et l’UNSA jugera de la solidité des scénarios de la direction à l’aune de sa capacité à prendre en compte la dimension humaine dans les évolutions projetées. Elle sera particulièrement attentive au respect des engagements de la direction sur cet aspect, les promesses d’accompagnement des réorganisations passées n’ayant pas été tenues.
Sur le calendrier très serré de la démarche présentée comme participative, l’UNSA s’interroge sur la capacité à mobiliser les agents dans le cadre d’une énième réflexion stratégique notamment dans une période de l’année où la pression s’accentue pour atteindre les objectifs de production.
Egalité professionnelle au MTES-MCT : Communiqué intersyndical du 14 septembre 2018
Suite à la réunion du 10 juillet, conclusive d’un cycle de concertation visant à formaliser un projet d’accord sur l’égalité professionnelle au sein des MTES et MCT, les organisations syndicales se sont exprimées unanimement pour déplorer le peu de prise en compte des propositions avancées pour réduire les inégalités salariales et obtenir des avancées réelles vers l’égalité professionnelle femmes/hommes.
Les organisations syndicales tiennent à relever d'emblée que la lettre de mission de la Haute Fonctionnaire à l’égalité ne leur a toujours pas été communiquée.
Quant au projet de protocole transmis par la Haute Fonctionnaire en vue de la réunion du vendredi 14 septembre, force est de constater que, malgré quelques progrès et l’affichage d’une bonne volonté, ce document demeure insuffisant pour constituer une base de négociation :
- il ne tire pas suffisamment le bilan des insuffisances de résultats de la charte 2014 – 2017 ;
- il ne reprend pas les propositions incontournables formulées par les organisations syndicales ;
- il ne dit rien sur les arbitrages budgétaires liés à la politique d’égalité professionnelle de nos ministères ;
- il est flou sur la question de la gouvernance ;
- il s’avère confus dans la forme, mélangeant engagements et mode d’actions.
Les organisations syndicales ont donc décidé de ne pas participer à la réunion du 14 septembre, refusant un semblant de négociation. Elles appellent nos ministères à retravailler leurs engagements et leurs propositions afin de s’attaquer au cœur des inégalités et des discriminations. Elles demandent que le projet de protocole s’engage à :
- faire de la revalorisation des métiers et filières à prédominance féminine un axe fort de sa politique d’égalité professionnelle ;
- construire un véritable déroulement de carrière pour les catégories d’agents les plus précaires, où les femmes sont sur-représentées ;
- lutter contre toute individualisation des rémunérations, source constatée d’inégalités salariales, et lancer une opération de reconstruction de carrière et de compensation des discriminations salariales ;
- neutraliser effectivement les effets des congés maternité, congés afférents à la grossesse, congés parentaux et toutes absences liées à la grossesse et à l’éducation des enfants sur les carrières ;
- favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle pour tou.te.s les agen.te.s (semaine de 4 jours, télétravail, droit à la déconnexion, etc.) ;
- développer l’action sociale pour renforcer les dispositifs d’aide à la garde des enfants et accompagner les agent.e.s victimes de violences ;
- Prévenir et sanctionner les violences sexistes et sexuelles.
Les organisations syndicales exigent des mesures d’accompagnement pour permettre à l’encadrement de prendre en compte les enjeux de l’égalité femmes-hommes.
Le plan d'actions, dont les résultats feront l’objet d’une véritable évaluation, devra décliner les engagements de l’accord.
Les organisations syndicales exigent que l’égalité femmes-hommes devienne véritablement une démarche intégrée dans tous les processus et instances de décision.
Comité technique des DDI du 6 septembre 2018 : des réformes d'envergure annoncées dans les DDI !
Le CT des DDI s'est réuni le 6 septembre 2018 sous la Présidence de Marc GUILLAUME, Secrétaire Général du Gouvernement (SGG). Le CT des DDI était entièrement consacré à l'examen de la circulaire du Premier Ministre du 24 juillet 2018 sur l'organisation territoriale des services publics.
L'UNSA était représentée par Philippe COSTA, Daniel PUIGMAL, Franck BAUDE et Alain PARISOT.
L'UNSA a lu une déclaration.
SGG : En réponse aux interventions liminaires des organisations syndicales, souhaite aborder quatre points.
- Sur l'urgence de la mise en oeuvre de la circulaire du Premier Ministre : s'inscrit en faux car des réflexions ont déjà été engagées par le Gouvernement dans le cadre de CAP 22. Il est vrai que les Ministères n'ont pas la même vision de l'organisation territoriale de l'Etat. Relève cependant la mise en place d'un groupe de travail, consacré à CAP 22, par le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, évoqué par l'UNSA.
- Sur les effectifs et suppressions de postes annoncées : l'exercice n'est pas de supprimer à « l'aveugle » des effectifs avant la réorganisation des missions et des services, mais de réaffirmer certaines missions exercées au niveau départemental (1).
- Sur le contenu de la circulaire : de nombreuses portes restent ouvertes. Rien n'est figé. Les préconisations portées par les Préfets de région doivent remonter.
- Sur l'inégalité de traitement selon les territoires : la question est de savoir si l'organisation territoriale doit être identique sur l'ensemble du territoire. La réalité du terrain est différente d'un département à l'autre.
Thomas Cazenave, Délégué interministériel à la transformation publique : Quel est le sens vers lequel souhaite aller le Gouvernement ? Un lourd travail a été réalisé avec CAP 22. L'idée principale est de simplifier et de clarifier les missions entre l'Etat, les opérateurs et les collectivités territoriales, afin d'éviter les doublons et garantir davantage de proximité entre les citoyens et l'Etat. La circulaire fixe un cadre général tout en laissant aux acteurs locaux une marge de manœuvre pour proposer des solutions adaptées au terrain.
- Comment envisager la transformation de l'action publique pour une plus grande déconcentration ?
- Quelles sont les attentes des citoyens pour être au plus près des territoires, car ils expriment une crainte de voir s’éloigner le service public ?
- Que disent les agents et les managers (forum Action publique 2022) ? (2)
Un travail interne a été conduit avec les Ministères.
L'Etat doit tirer toutes les conséquences de la décentralisation en réaffirmant, par ailleurs, certaines missions (gestion des crises, contrôles sanitaires-alimentaires, ingénierie publique).
Des compétences exercées par les collectivités doivent être clarifiées (tourisme, social, sport). L’articulation État/opérateurs doit être interrogée.
Claude Kupfer, conseiller auprès du SGG, Chargé de mission Réforme de l'administration territoriale de l'État : La 2ème partie de la circulaire est consacrée à l’amélioration de l’efficacité et la rationalisation des moyens de fonctionnement. Elle s'inscrit dans la proximité afin de privilégier l’échelon départemental. Il s'agit de mettre plus de souplesse, plus de mutualisation dans l'exercice des missions.
Sur la modularité : faut-il maintenir 3 ou 2 DDI selon la démographie du département ? Il ne s’agit pas de tout rapatrier en préfecture, mais il faut favoriser les coopérations départementales.
Sur le regroupement du programme 333 et du programme 307 des préfectures : il faut mutualiser davantage dans le domaine de l'immobilier, des achats, de l'informatique. Le traitement des dossiers RH de proximité sera susceptible de faire l'objet d'une expérimentation préalable. Faut-il enfin fusionner les secrétariats généraux des DDI ? Ils auront vocation à être intégrés dans une structure unique après expérimentation. Cette nouvelle organisation sera étendue aux services de la DGFIP et des services administratifs de l'Education Nationale.
L’UNSA RAPPELLE TROIS PRINCIPES SUR LE CONTENU DE LA CIRCULAIRE :
- La garantie d'accès aux services publics pour tous sur tout le territoire.
- L'égalité de traitement des citoyens quelle que soit l'organisation des services publics.
- L'adéquation moyens/missions qui doit prévaloir sur les approches comptables.
L'UNSA FORMULE 11 DEMANDES SUR LA METHODOLOGIE :
- La réalisation d'études d'impact sur les projets d’organisation portés par les préfets de région, conformément au décret du 7 mai 2015 portant charte de déconcentration.
- Des garanties de moyens pour réaliser des expertises dans le cadre des CHSCT locaux.
- Des expérimentations, quel que soit le scénario envisagé (fusion, réorganisation, modularité, mutualisation...), pendant un an sur un échantillon représentatif de DDI en fonction de la situation géographique et de la population du département (départements ruraux, urbains et péri-urbains) et des effectifs de la structure.
- Un bilan des priorités données à chaque catégorie de DDI depuis 5 ans, en application de la circulaire du Premier Ministre du 18 novembre 2011.
- Un bilan sur la médecine de prévention afin de prévenir des menaces RPS en cas de restructuration de services.
- L’ouverture de discussions sur un cadrage national d'accompagnement des agents impactés par la réforme territoriale.
- Un accompagnement au changement pour les managers afin qu'ils soient mieux formés pour mieux accompagner les agents.
- Un accompagnement collectif et individuel, notamment en termes de qualité de vie au travail dans le cadre des futures réorganisations.
- Un bilan général de qui ce a été déjà réalisé sur l'interdépartementalité.
- Un état des lieux du parc immobilier, en particulier à la lumière des travaux d’aménagement qui ont été menés récemment. (Par exemple, les autorités locales du département de l'Orne étudient le transfert de l'Hôtel de Police, de la DGFIP, de l'Unité Territoriale de la DIRECCTE à la cité administrative alors que celle-ci a été entièrement rénovée récemment. Ces travaux ont représenté des sommes conséquentes. L'éventuel projet va générer à nouveau de nouvelles dépenses et des nuisances pour la communauté de travail.
- Une présentation au CT des DDI de la préfiguration du Programme 333/307 et du dossier RH de proximité en vue d'une évaluation et d’un bilan partagé.
Sur les conditions de travail, il faut que les autorités ministérielles et inter ministérielles prennent conscience de la grande fragilité des communautés de travail qui se sont investies dans la création des DDI dans un contexte de baisse d’effectifs et de moyens et d’intensification de la charge de travail.
S'agissant de la concertation avec les organisations syndicales, la méthode prévue par la circulaire, déjà relayée par plusieurs préfets de région, ne peut convenir à l'UNSA.
En effet, il est inconcevable que la concertation n’intervienne qu’après que les arbitrages aient été rendus.
L’UNSA réclame la consultation pour avis des comités techniques ministériels et locaux sur les projets qui seront portés par les préfets de région.
Enfin, l'UNSA ne peut pas admettre que, parallèlement, les instances de concertation, soient vidées de leurs attributions (CAP) ou fusionnées (CT et CHSCT), tel que le préconise le Ministre de l'Action et des Comptes Publics.
Ce changement organisationnel va fragiliser le rôle des organisations syndicales qui représentent un solide filet de sécurité pour la défense de la carrière et des conditions de travail des agents qui seront confrontés à l'arbitraire des acteurs locaux.
Le SGG conclut ce CT en indiquant que les observations des organisations syndicales seront remontées et notamment prises en compte sur le dialogue social (ministériel et précisions à apporter pour les concertations locales). Les demandes de l’UNSA s’entendent à ce stade sur l’expérimentation, l’immobilier et l’accompagnement des agents.
Commentaire de l'UNSA
La nouvelle organisation territoriale de l'Etat est conduite à marche forcée, dans un calendrier très contraint, sans que soient légitimement associés les représentants des agents dans une démarche transparente avec les différents acteurs locaux. Ce que dénonce l'UNSA avec fermeté.
Pour autant, l'UNSA prend acte des réponses de Marc GUILLAUME à certaines de nos demandes. Nous jugerons aux actes, car la communauté de travail a besoin d'être rassurée sur son devenir professionnel. Des garanties doivent être apportées aux agents impactés par ce nouveau chantier qui va une fois de plus toucher les DDI en bouleversant les organisations.
(1) L’affirmation du SGG est invalidée par l’actualité : l’annonce de l’objectif de 1600 suppressions de postes au Ministère des sports intervient avant les arbitrages sur les projets de réorganisation.
(2) L’UNSA rejette les conclusions tirées du forum Action publique 2022 qui n’a recueilli que 10000 contributions (pour 5,4 millions d’agents publics !).
Le choix est fait : François de Rugy nommé ministre du MTES
Après la démission surprise de Nicolas Hulot, François de Rugy, président de l'Assemblée Nationale a été nommé ce mardi ministre d'État de la Transition écologique.
François de Rugy est né le 6 décembre 1973 à Nantes (Loire-Atlantique). Président de l'Assemblée nationale depuis le 27 juin 2017, il est nommé ministre de la Transition écologique et solidaire le 4 septembre 2018.
Député de Loire-Atlantique depuis 2007, il est élu par deux fois co-président du groupe écologiste de l'Assemblée nationale, entre 2012 et 2015 puis en 2016 avant de devenir, cette même année, vice-président de l'Assemblée nationale. D'abord membre du groupe écologiste, qu'il quitte en 2016 pour rejoindre le groupe socialiste, il siège au sein du groupe La République en marche depuis 2017.
Après des études secondaires au lycée Guist'hau de Nantes, il intègre l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, dont il sort diplômé en 1995.
PPCR : évolutions salariales pour la filière technique !
Les trois textes suivants :
- Le décret n° 2018-762 du 30 août 2018 modifiant le décret n° 2003-799 du 25 août 2003 relatif à l’indemnité spécifique de service allouée aux ingénieurs des ponts, des eaux et des forêts et aux fonctionnaires des corps techniques de l’équipement.
- L'arrêté du 30 août 2018 modifiant l’arrêté du 25 août 2003 modifié fixant les modalités d’application du décret n° 2003-799 du 25 août 2003 relatif à l’indemnité spécifique de service allouée aux ingénieurs des ponts et chaussées et aux fonctionnaires des corps techniques de l’équipement.
- L'arrêté du 30 août 2018 modifiant l’arrêté du 15 décembre 2009 fixant les montants des primes de service et de rendement allouées à certains fonctionnaires relevant du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies et des négociations sur le climat.
mettent à niveau l'indemnitaire de la filière technique au regard de l'application du protocole PPCR.
En particulier ils modifient :
- Le décret ISS pour prendre en compte la création du troisième grade d'ITPE en fixant le niveau du coefficient hiérarchique à la hauteur de celui de celui des ICTPE du 1er groupe.
- L'arrêté ISS pour fixer la fourchette de variation du coefficient de modulation individuel pour les Ingénieurs hors classe (de 0.735 à 1.225).
- L'arrêté PSR pour tenir compte des fusions de grade entrainées par l'application du PPCR pour les Dessinateurs.
- L'arrêté PSR qui revalorise le taux de base de la PSR des TSDD (de 986€ à 1010€) et de TSPDD (de 1289€ à 1330€).
- L'arrêté PSR qui crée un taux de base pour les Ingénieurs hors classe.
Ces modifications vont entraîner des régularisations salariales pour plusieurs miliers d'agents avec effet rétroactif au 1er janvier 2017. C'est la démonstration que l'application du protocole PPCR a des effets positifs sur la fiche de paie des agents. L'UNSA ne peut que se réjouir de cette avancée qu'elle a obtenue après de longs mois de revendication acharnée.
L'UNSA continuera dans les prochains mois à défendre les intérêts collectifs et particuliers de tous les agents pour obtenir de nouvelles progressions salariales !
Derrière la démission de Nicolas Hulot : le mal-être des agents de notre ministère
Les femmes et les hommes de notre ministère qui déploient jour après jour des trésors d'énergie et de motivation comprendront aisément la frustration de leur ministre qui, au fil des jours, est allé d'arbitrages perdus en abandons programmés de missions.
L'UNSA estime que cette démission est l'expression de l'impuissance d'un homme, mais aussi du désarroi des agents de notre ministère qui tentent d'oeuvrer au quotidien pour la protection de notre environnement, notre santé, notre cadre de vie, nos infrastructures, notre sécurité et qui assistent depuis trop longtemps au démantèlement de nos missions, à la perte de nos compétences et à un manque flagrant de reconnaissance.
L'UNSA regrette que Nicolas HULOT n'ait pas trouvé d'autre solution que l'annonce de sa démission face notamment à la maltraitance infligée aux acteurs, les agents, de son vaste ministère.
Le Gouvernement va-t-il enfin entendre le message ?
Nous le saurons en découvrant le projet de loi de finances pour l'année 2019.
Nicolas HULOT annonce son départ du gouvernement
Face à ce qu'il juge comme un échec sur la politique environnementale du gouvernement, Nicolas HULOT, ministre de la transition écologique et solidaire, a annoncé ce mardi matin sur France Inter qu'il quittait le gouvernement.
« Je vais prendre la décision la plus difficile de ma vie… je ne veux plus me mentir… je ne veux pas donner l'illusion que ma présence au gouvernement signifie qu'on est à la hauteur sur ces enjeux-là… donc je prends la décision de quitter le gouvernement », a-t-il déclaré.
Nicolas Hulot a confié qu'il se sentait « tout seul à la manœuvre » sur les enjeux environnementaux au sein du gouvernement. Il considère que son action n'avait permis d'obtenir que des « petits pas » en matière environnementale.
« C'est une décision que j'ai prise tout seul, personne n'était au courant, y compris ma propre épouse... Je ne regrette pas d'avoir accepté mais je n'avais peut-être pas les épaules pour être ministre… J'ose espérer que le geste de ce matin ne sera pas inutile. »
L’UNSA reste dans l’attente de la nomination d’un nouveau ministre de la transition écologique et solidaire.
Référencement mutuelle au MTES-MCT : Foire aux questions
Je suis agent du MTES-MCT ou de leurs opérateurs associés au référencement et j'ai des questions relatives au référencement ? Je retrouve ici les réponses à des questions fréquemment posées.
Mes questions-réponses
L'UNSA en organisation syndicale responsable a émis de très nombreuses propositions pour établir le cahier des charges en vue de la sélection d’un organisme référencé par le MTES-MCT et leurs opérateurs associés au référencement. Forts de leur expertise, nos représentants ont su défendre les intérêts collectifs et particuliers des agents des MTES et MCT et la plupart de nos demandes ont été retenues.
L'UNSA qui reste à l'écoute de chacune et chacun sur les questions liées à la mutuelle, met en place une Foire aux questions (téléchargez en PDF) pour vous aider à comprendre les enjeux concrets de cette avancée majeure.
N'hésitez pas à nous écrire à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
FOIRE AUX QUESTIONS
Le référencement
Je souhaiterais en savoir plus sur ce dispositif.
Les règles du dispositif de référencement sont inscrites dans le décret n°2007-1373 du 19 septembre 2007. Ces règles prévoient que les employeurs publics peuvent participer au financement de la protection sociale complémentaire de leurs agents. En pratique, le référencement est la labellisation d’une offre de protection sociale complémentaire qui permet au ministère de prendre en charge une partie des cotisations versées par les agents sous réserve de transferts de solidarité, notamment, vers les retraités et les familles.
Non. Le référencement est un dispositif à adhésion facultative, ce qui signifie concrètement que vous n’aurez aucune obligation d’y adhérer, les agents étant libres du choix de leur protection sociale complémentaire. En pratique, l’adhésion à la mutuelle référencée sera ouverte, à titre facultatif, à l’ensemble des fonctionnaires et agents contractuels du ministère et de ses établissements publics qu’ils soient actifs ou retraités. Pourront s’ajouter leurs ayant-droits.
Non. Dans le privé, l'employeur a l’obligation de financer au minimum 50% de l’ensemble de la couverture collective à adhésion obligatoire de ses salariés. Cela n’est pas le cas dans le public. Le ministère ne peut participer au financement de la mutuelle qu’au travers de la labellisation d’une offre de protection sociale complémentaire lui permettant de prendre en charge une partie des cotisations versées sous réserve de transferts de solidarité.
Le référencement, met en place des mécanismes de solidarité entre les bénéficiaires, actifs et retraités. Par exemple, l’absence de limite d’âge d’adhésion ou encore l’interdiction de questionnaire médical sauf lorsque l’adhésion est postérieure de cinq ans à l’entrée dans la fonction publique. De plus, le ministère a déterminé, dans le cahier des charges, un plafond de sa participation financière qu’il sera ensuite libre de verser. Chaque année, le ministère déterminera le montant maximal de sa participation, en fonction des transferts de solidarités, notamment vers les retraités et les familles, effectivement mis en œuvre. Concrètement, les transferts de solidarité correspondront, pour les agents du ministère qui auront adhéré à l’offre référencée, à la différence entre les cotisations perçues et les prestations versées.
Oui, pourront souscrire à l’offre référencée, outre les agents titulaires payés par les ministères et les opérateurs participants :
Le protocole qui a été signé en août consiste à se mettre d’accord sur le cahier des charges. C’est une étape fondamentale qui a permis aux organisations syndicales d’exprimer les besoins et les attentes des agents. La procédure de référencement comporte plusieurs étapes suivantes : une phase de publication d’un appel public à la concurrence, une phase de remise des offres, une phase d’examen des offres et de choix du candidat, et enfin, une phase de signature et publication de la convention de référencement. A l’issue de ces différentes phases, l’offre devrait être disponible au plus tard en octobre 2018.
Vous devriez recevoir une brochure de l’offre référencée après la sélection de la mutuelle c’est-à-dire courant octobre 2018.
Non. Le ministère a choisi de référencer une seule offre mais grâce à l’UNSA vous aurez le choix entre deux niveaux de garantie.
Les contrats de mutuelles se renouvellent automatiquement par tacite reconduction. Si vous souhaitez changer de contrat, il faudra donc tout d'abord résilier votre mutuelle actuelle. Pour ce faire, vous devrez envoyer une lettre de résiliation en recommandé avec accusé de réception à votre complémentaire santé actuelle deux mois avant la date d'échéance de votre contrat. En règle générale, la date d'échéance de votre contrat correspond au 31 décembre de l'année en cours ou à la date anniversaire de votre adhésion. Vous devrez donc généralement envoyer votre courrier recommandé avant le 31 octobre de l'année en cours ou, le cas échéant, deux mois avant la date d'anniversaire de votre adhésion.
La prévoyance est un terme générique pour parler des garanties de l’offre référencée qui préviennent les risques liés à la personne. Les risques couverts sont l’incapacité de totale ou partielle de travail des risques d’invalidité et liés au décès. Il s’agit des événements les plus graves non couverts par le Statut de la Fonction publique.
Oui. C’est une obligation car seules peuvent bénéficier de la participation du ministère les garanties incluant les risques « santé » et les risques « prévoyance ». Cette disposition constitue le couplage des risques qui est un élément essentiel du référencement.
La couverture du risque « dépendance » n’est pas un risque entrant dans le couplage obligatoire prévu par le dispositif du référencement. L’UNSA a défendu qu’en marge du dispositif référencé soit proposé l’adhésion à un régime optionnel couvrant le risque dépendance. Il sera donc proposé un régime couvrant le risque dépendance. Le niveau de dépendance sera estimé sur la base des grilles AGGIR utilisée pour les calculs des droits à l’allocation personnalisée d’autonomie.
L’UNSA a défendu au cours des négociations, l’accès aux salles de sport, au titre de la prévention et à la télémédecine. Le ministère n’a pas souhaité les inclure dans le cahier des charges. Il appartiendra éventuellement aux candidats au référencement qui le souhaiteront d’inclure ces dispositifs dans leur offre.
Je suis à la retraite
Oui. L'offre santé référencée sera accessible à tous les retraités agents du ministère et leurs opérateurs associés au référencement, sans limite d'âge, ni sélection médicale.