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audition unsaUne délégation de l'UNSA composée de Philippe COSTA (UNSA Alimentation Agriculture et Forêts), Robert BAYLOCQ (UNSA Développement Durable), Stéphane ROCHE (UNSA Santé-Cohésion sociale) et Franck BAUDE (UNSA Education) a été reçue le 13 mars 2019 pendant 2 heures par 5 inspecteurs (2 de l'IGA, 1 du CGEDD, 1 de l'IGJS et 1 de l'IGAS (le représentant de l'IG Agriculture était excusé).

En résumé :

  • Un calendrier (31/12/2019) qui a toutes les chances de prendre quelques marges.
  • Aucun rapport d'étape de la mission remis à ce jour au Premier Ministre.
  • Envoi d'un questionnaire détaillé aux DDI et aux Préfectures, avec une volonté assumée de donner une définition assez large aux activités support pour mieux cibler celles qui, de manière certaine et pertinente, pourraient être mutualisées.
  • La mission se rendra en province prochainement. Les départements en vue sont : la Haute Garonne, l’Ariège, la Loire Atlantique, la Sarthe, les Bouches du Rhône et la Seine et Marne.
  • Une équipe d'inspecteurs très à l'écoute.
  • Pas plus d'informations importantes ou d’annonces nouvelles à ce stade.

L'UNSA a rappelé sa position : ne partage pas la décision de fusion décidée par le Premier Ministre, défendra jusqu'au bout les personnels impactés en leur apportant toutes les garanties nécessaires et en fixant des lignes rouges à l'exercice, refusera un positionnement unique des agents sur un site comme modèle imposé.

En préambule, l'UNSA a souhaité lire aux représentants une déclaration afin d'alerter, une nouvelle fois, l'Administration sur l'absence d'informations concernant cette réforme et les conséquences néfastes pour tous les personnels et l'encadrement au sein des DDI. 

Cette réforme ne doit pas se limiter à une approche purement comptable que l'UNSA continue à dénoncer, mais prendre en compte le volet humain, c'est à dire les personnels impactés qui ne savent rien de leur avenir professionnel à ce stade. Au-delà des agents qui sont sur les taches support, ce sont clairement toutes les communautés de travail des DDI qui vont se fragiliser. 

L’UNSA fait passer le message d'un malaise grandissant et d'une réelle urgence pour y répondre.
 Un des représentants a lu la conclusion d'un message adressé par des représentants de l'UNSA à la DDT 16. 

La mission a bien entendu notre intervention et la relaiera au niveau des autorités politiques. 

Elle a rappelé le cadre de son intervention : la lettre de mission du Premier Ministre. Son travail a démarré il y a 3 semaines et les délais fixés par le Gouvernement sont courts. 

Elle a rencontré les SG des ministères, des directeurs d'administration centrale, le groupement des DDI. 

Un questionnaire sera adressé aux DDI.


2 objectifs essentiels dans le rapport intermédiaire dont la sortie est proche : 

  • Chiffrage intermédiaire par rapport au nombre d'emplois à transférer. 

  • Un mode général d'organisation des SG communs avec définition des périmètres retenus et les champs 
d'adaptation locale. 


La mission devra définir les fonctions support et, par rapport à la GRH, fixer ce qui relève en détail d'une gestion de proximité. 

Pour la mission, la réforme suppose de prendre en considération aussi les délais nécessaires à une concertation locale et à un phasage de préfiguration. 

La mission rappelle les délais contraints qui lui sont imposés mais son souhait de prendre en compte les différentes dimensions de la réforme. C'est aussi une mission d'éclairage vis-à-vis des arbitrages décisionnels qui est attendue. 

La mission a souhaité aller plus loin sur la définition des activités support : 

  • Commande publique, logistique. 

  • Communication. 

  • Juridique avec un développement argumenté sur les risques de pertes de compétence dans un domaine
d'activité déjà très fragile dans certaines DDI (faiblesse de la filière). 

  • Formation métiers (qui ne peut être mutualisée) et transverse (qui l'est déjà).
  • Le Gouvernement n'a pris aucune décision à ce jour, car il attend justement les conclusions de la mission. De ce fait, fixer un cap à ce stade est prématuré, mais il faut probablement informer.

L'UNSA a ensuite détaillé chacun des points : 


  • Les principes généraux à privilégier pour réussir cette réforme imposée et éviter un échec et de la « casse 
sociale ». 

  • Partir d'un état des lieux exhaustif sur des situations très variées en termes d'implantation immobilière. 

  • Ne pas défaire des mutualisations existantes et qui fonctionnent. 

  • Evaluer les expérimentations déjà faites, aussi diversifiées soient elles (dont les SIDSIC).

Elle a ensuite présenté ses positions sur la RH qui ne peut être mutualisée. Chacune des DDI doit pouvoir « fonctionner » et conserver des points d'entrée indispensables pour assurer la GRH de proximité détaillée dans la note remise par l'UNSA.

Les SG sont des pivots indispensables au bon fonctionnement des DDI.


La mission n'a pas caché que la création d'un nouveau programme budgétaire unique, né de la fusion du 333 et du 307, ne sera pas facile pour couvrir les possibilités d'adaptation locale indispensables.


L'UNSA a proposé des possibilités d'adaptation à étudier au niveau régional pour tenir compte des contraintes et des particularités locales.

Sur la méthode, la mission a reconnu que le facteur temps sera incontournable pour permettre d'engager un travail sérieux en privilégiant un dialogue social au plus près des réalités et des diversités locales.

La mission s'est interrogée sur le statut d'emploi à donner au futur cadre dirigeant du SG commun.

L'UNSA n'a pas revendiqué un statut particulier afin d'éviter de créer seulement des opportunités de carrière dans un contexte déjà marqué par une très grande concurrence. Pour l'UNSA, l'attribution des postes doit se faire sur les compétences et la connaissance, l'équilibre entre les corps (sans prééminence de certains sur d'autres), en privilégiant des binômes directionnels assurant le mélange des cultures professionnelles et ce, à partir des cadres en poste avant fusion.

L'UNSA a donc demandé un état des lieux des effectifs de tous les SG par corps et par grade et par âge.


Enfin, l'UNSA a détaillé les différents points du plan RH d'accompagnement auquel chacun des ministères devra contribuer (PNA, droit au retour, alignement indemnitaire).

L'entretien s'est achevé sur une autre proposition de l'UNSA : dans le cadre des économies réalisées, l’UNSA propose qu'une partie d'entre elles soit réinjectée en crédits de fonctionnement pour poursuivre la mise en place du télétravail dans les services, freinée par des moyens insuffisants pour l'acquisition des équipements informatiques essentiellement.

Ce mode de travail, jugé satisfaisant aussi bien par les employeurs et les agents, peut constituer une souplesse dans la mise en œuvre des réorganisations de service dans les DDI qui pourraient résulter d'autres arbitrages issus d'AP 2022 (et pas seulement dans le cadre des SG fusionnés). 


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cccas instalDéclaration préalable de l'UNSA :

Nous nous réunissons pour cette séance d’installation du Comité Central d’Action Sociale (CCAS) de notre ministère, suite aux élections du 6 décembre 2018. Cette nouvelle mandature s’engage dans un contexte national plus que tumultueux. Ce ressenti exprimé par nos concitoyens doit alerter notre vigilance concernant les grandes incertitudes véhiculées par Action Publique 2022, mais aussi par le projet de loi sur la Fonction Publique.

Pour autant, des signaux positifs pourraient être adressés aux agents de nos ministères.

Concernant l’Action Publique 2022, l’UNSA a rappelé lors du Comité Technique Ministériel du 21 février 2019 sa constante et ferme opposition à la fusion des secrétariats généraux des DDI.

En effet, au-delà des considérations purement comptables mises en avant par nos dirigeants, il subsiste toujours des agents dans nos services respectifs qui souhaitent conserver une gestion des ressources humaines de proximité. Nous comptons sur vous, membres de l’administration, pour relayer et appuyer cette revendication.

Le manque de visibilité des futures orientations liées à AP 2022 contribue à entretenir un climat anxiogène dont souffre l’ensemble des agents. Alors qu’on ne cesse de nous abreuver de politique de prévention des RPS et de qualité de vie au travail ,leur quotidien devient de plus en plus perturbé, et plus sournoisement, leur santé peut s’en trouver altérée. Ainsi, les assistantes sociales interviennent de plus en plus souvent à titre curatif et non plus à titre préventif.

Dans ce contexte, les acteurs de la prévention et plus particulièrement les assistantes de service social qui interviennent dans l‘accompagnement des réorganisations et des changements sont aussi très inquiètes quant à leur devenir professionnel qui est également étroitement lié à ces mêmes réorganisations.

Alors qu’elles attendent des éléments factuels pour construire leur avenir professionnel et maintenir une prestation de service social de qualité auprès des agents et des services, on leur annonce qu’avec leur passage en catégorie A, elles perdent leur NBI pour celles qui la percevaient. Comme reconnaissance professionnelle on peut mieux faire puisque pour certaines elles gagnent 8 points d’indice, mais en perdent dans le même temps 15 de NBI.

L’équité de traitement devrait d’ailleurs conduire notre DRH à imposer aux DREAL d’accorder la NBI aux ASS et CTSS avec le même nombre de points pour chacune et de prévoir ainsi l’enveloppe budgétaire correspondante.

Concernant le projet de loi Fonction Publique, l’UNSA en conteste bien des points.

Certes, le statut semble maintenu, mais il devra subir de telles modifications, qu’il en ressortira totalement dénaturé (gestion individualisée des carrières et des mobilités, recours accentué aux contractuels, ouverture à la rupture conventionnelle …).

Certes, les Commissions Administratives Paritaires seraient conservées, mais après avoir été vidées de leur rôle essentiel en matière d’avancement, de promotions et de mobilités, elles laisseraient ainsi, à l’administration seule, le pouvoir. Les CAP restantes (recours, CAP disciplinaires) ne conserveraient alors que l’étude des recours et la participation aux commissions disciplinaires.

L’UNSA conteste la création d’un Comité Social d’Administration, par la fusion des instances existantes, telles que les Comités Techniques et les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.

Avec autant de signaux négatifs, comment voulez-vous maintenir les agents de nos ministères dans les meilleures dispositions pour exprimer pleinement leurs aptitudes et exercer au mieux leurs missions ?

Il est donc primordial de préserver au sein des services par l’intermédiaire des CRCAS et des CLAS, l’action sociale individuelle et collective afin de fédérer les collectifs de travail et de créer de la cohésion sociale.

Il est également crucial de préserver l'action sociale conduite par les partenaires associatifs afin que la qualité de vie au travail ne se dégrade pas sur ce plan en sus. Nous souhaitons donc qu'une information soit fournie aux membres de notre instance sur les futures dotations accordées aux partenaires associatifs pour la mandature qui s'ouvre.

Enfin, l'UNSA refuse de se cantonner à la seule défense des acquis sociaux de nos collègues. Nous revendiquons de l'audace, de l'innovation et de la créativité. La population de nos ministères a évoluée au cours des dix dernières années, les attentes aussi. L'UNSA souhaite donc la création de nouvelles prestations d'action sociale ministérielles correspondant aux attentes de nos collègues.

Des avancées sont toujours possibles.

Après les revalorisations annoncées le 26 février 2019 concernant les indemnités d’hébergement et les indemnités kilométriques, l’UNSA estime que cette première étape n’est pas pleinement satisfaisante et compte poursuivre son action pour une revalorisation des frais de repas, afin que disparaisse le reste à charge des agents en déplacement pour missions ou formations.

L’UNSA a également saisi les représentants de l’administration sur des sujets du quotidien, comme l’augmentation du nombre de places de crèche mis à disposition des agents ou la nécessaire amélioration de la Protection Sociale Complémentaire des agents du ministère.

Notre rôle, au cours de cette nouvelle mandature, sera de contribuer d’une part à l’amélioration des conditions de travail et de vie des agents de nos ministères, et d’autre part à exercer une veille permanente et une défense intangible de leur statut, dans le cadre des différentes réformes en cours ou annoncées.

Merci de votre attention.

 

Les représentants UNSA

jeudi, 21 mars 2019 11:17

La CAP en danger !

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cap en dangerArbitraire, opacité et décisions à la tête du client, c’est le projet que nous réserve le Gouvernement !

Le projet de Loi fonction publique qui sera présenté le 27 mars 2019 au Conseil des Ministres fait peser un lourd danger sur la commission administrative paritaire (CAP) qui constitue actuellement l’instance où l’Administration doit faire acte de transparence sur ses choix impactant la vie professionnelle et parfois personnelle de chacun.

L’UNSA dans un premier temps a souhaité négocier et être force de proposition. Le Gouvernement qui a pour objectif d’aller vite vient de refuser cette main tendue. 

Le Parlement doit se  prononcer sur ce projet fin juillet.

Premières analyses de l’UNSA.

 

Changement sur la forme

Les CAP seront désormais organisées par catégorie et non plus par corps. Le projet de loi prévoit même la possibilité de créer des CAP communes à plusieurs catégories hiérarchiques lorsque l'insuffisance des effectifs le justifie. 

 

Changement sur le fond 

Le champ de compétence des CAP s’amenuise : alors qu'elles examinaient les décisions individuelles relatives à la carrière des agents, elles se cantonneront désormais à examiner les décisions individuelles limitativement prévues par un décret en Conseil d'Etat.

Elles perdent totalement leur compétence en matière d'avancement et de mobilité.

En parallèle, est créé un recours administratif préalable obligatoire (RAPO) pour les litiges portant sur les actes relatifs à la situation personnelle des agents en matière d'avancement de grade, d'avancement de corps et de mobilité.

 

Les conséquences : vers la fin des CAP et des corps

Dans le cadre des CAP de mobilité et de promotion, les organisations syndicales ont la connaissance de situations particulières qu'elles communiquent à l'administration afin que celle-ci puisse rendre un avis éclairé, en ayant connaissance d'éléments qui ne figurent pas nécessairement dans les dossiers des agents. Désormais, l'administration n'aura plus connaissance de ces éléments qui peuvent faire pencher une décision d'un côté ou de l’autre.

Le pouvoir de décision relatif aux mobilités et promotions sera désormais au niveau local, entre les mains du Directeur, avec tous les risques d'arbitraire et d'inégalité de traitement selon les services et les zones géographiques. Il échappera au regard des Organisations syndicales et ne sera pas pondéré par l'avis de la CAP.

Légitimement, on peut aussi se poser la question de l’avenir des corps si les CAP demain sont uniquement organisées par catégorie (A, B ou C).

 

L’action de l’UNSA

L'UNSA a boycotté les premiers Conseil Supérieur de la Fonction Publique et Conseil Commun de la Fonction Publique pour montrer son total désaccord avec ce projet. L’UNSA a ensuite voté contre le projet de loi lors de la seconde lecture. Toutes les organisations syndicales ont émis un avis défavorable.

Le texte va être étudié au Parlement. L’UNSA va poursuivre la lutte et portera plus de 120 amendements auprès des parlementaires.

 

L’UNSA, avec les autres organisations syndicales, appelle à une journée d'action et de grève dans la Fonction publique le jeudi 9 mai avec comme mot d'ordre : l'opposition à ce projet de loi inacceptable en l’état !

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frais deplac fpDeux arrêtés du 26 février 2019 (publiés au JO du 28 février) revalorisent les taux des indemnités d’hébergement et des indemnités kilométriques des agents de l’État en déplacements temporaires.

L’UNSA estime que cette revalorisation est une première étape. Elle demande au gouvernement d’augmenter le remboursement des frais engagés à l’occasion de missions, en particulier tous les frais de repas.

L’arrêté du 26 février 2019 modifiant l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités kilométriques pré­vues à l’article 10 du décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels de l’Etat revalorise les indemnités kilométriques comme suit :

 

Véhicules de 5 CV et moins :

  • Jusqu’à 2000 kilomètres : 0,29 euros (au lieu de 0,25 euros en 2018),
  • Entre 2001 et 10000 kilomètres : 0,36 euros (au lieu de 0,31 euros en 2018),
  • Au-delà de 10000 kilomètres : 0,21 euros (au lieu de 0,18 euros en 2018).

Véhicules de 6 et 7 CV :

  • Jusqu’à 2000 kilomètres : 0,37 euros (au lieu de 0,32 euros en 2018),
  • Entre 2001 et 10000 kilomètres : 0,46 euros (au lieu de 0,39 euros en 2018),
  • Au-delà de 10000 kilomètres : 0,27 euros (au lieu de 0,23 euros en 2018).

Véhicules de 8 CV et plus :

  • Jusqu’à 2000 kilomètres : 0,41 euros (au lieu de 0,35 euros en 2018),
  • Entre 2001 et 10000 kilomètres : 0,50 euros (au lieu de 0,43 euros en 2018),
  • Au-delà de 10000 kilomètres : 0,29 euros (au lieu de 0,25 euros en 2018).

Véhicules à 2 ou 3 roues :

  • 0,14 euros en 2019 (au lieu de 0,12 euros) pour une motocyclette de cylindrée supérieure à 125 cm3,
  • 0,11 euros en 2019 (au lieu de 0,09 euros) pour un vélomoteur ou autre véhicule.

Ces augmentations correspondent, en fait, au cumul de l’inflation observée depuis 2006. Pour la Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, voir les valeurs en francs CFP mentionnés dans l’arrêté.

 

L’arrêté du 26 février 2019 modifiant l’arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités de mission prévues à l’article 3 du décret n°2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’Etat revalorise les indemnités de mission comme suit :

 

Hébergement :

  • 110 euros en cas d’hébergement dans Paris intra-muros,
  • 90 euros dans les villes de plus de 200 000 habitants et la métropole du Grand Paris (90 euros ou 10740 francs CFP en Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie française),
  • 70 euros dans les autres communes métropolitaines et Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin.

Par ailleurs, le taux d’hébergement ci-dessus est fixé dans tous les cas à 120 euros pour les agents reconnus en qualité de travailleurs handicapés et en situation de mobilité réduite.

 

Déjeuner et diner :

  • Le taux reste fixé à 15,25 euros (15,75 euros pour la Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Mayotte, Saint-Barthélémy, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, 21 euros ou 2506 francs CFP pour la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie française).

 

Il faut aller encore plus loin !

L’UNSA a constamment travaillé à faire aboutir ces revendications d’augmenta­tion des taux de remboursement des frais de mission. C’est un premier pas, mais l’UNSA ne considère pas ces évolutions comme pleinement satisfaisantes car les restes à charge des personnels de l’Etat se déplaçant pour des missions ou de la formation restent importants. L’UNSA sera très attentive au fait que cette mesure soit bien rétroactive au 1er janvier 2019.

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vitesse precipitationComme nous l'avions annoncé à l'issue de la bilatérale avec le Secrétaire Général du Gouvernement (SGG), le comité technique des DDI s’est donc tenu le 21 février 2019, sous la présidence de Marc Guillaume, Secrétaire Général du Gouvernement. L'UNSA était représentée par Robert BAYLOCQ, Martine HARNICHARD, Stéphane ROCHE, Françoise PICAUT et Alain PARISOT.

L’ordre du jour a essentiellement porté sur le regroupement des programmes 333 et 307 et sur la mise en place des secrétariats généraux communs (SG).

Dans sa déclaration liminaire, l’UNSA a clairement rappelé sa position et ses revendications sur la fusion des SG des DDI.

Mais l'UNSA a profité de l'instance pour questionner le représentant du Gouvernement sur les arbitrages attendus au sujet des missions des DDI dans le cadre d'AP 2022.
 Sur ce point, le SGG a confirmé que les décisions attendues n'étaient toujours pas rendues.
 Seule information lâchée sur le cas particulier des DDT(M) et de leur articulation avec l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), le SGG a retenu la proposition faite que les Directeurs des DDT(M) soient désignés comme Délégués adjoints de l'ANCT pour seconder les délégués locaux que seront les Préfets.

Pour revenir sur le coeur de l'ordre du jour de ce CT, l'UNSA a demandé :

  • De faire cesser toutes les démarches engagées pour la fusion des SG communs tant que le cadrage national n’a pas été fixé.
  • De maintenir un point d’entrée RH dans chacune des DDI.
  • D’auditionner les Organisations Syndicales (OS) devant la mission d’inspection dédiée.
  • De mettre en œuvre un groupe de travail de suivi immédiat avec les OS sur le sujet des SG communs, un autre sur l’organisation du dialogue social national et local.

 

Regroupement des BOP 333-307 :

Le regroupement des BOP est engagé, le calendrier technique devra être abouti avec une échéance visée au 1ermai 2019.
 36 agents de l’administration centrale sont impactés par ce transfert et devraient progressivement rejoindre le Ministère de l’Intérieur.

 

Constitutions des SG communs :

L’UNSA a réitéré son opposition à la fusion des SG des DDI avec ceux des préfectures, sans avoir obtenu au préalable des assurances sur les points suivants :

  • Aucune définition précise des « fonctions supports ».

  • Aucune vision concrète sur l’impact d’une telle modification sur les communautés de travail.
  • Un risque évident de déstabilisation pour la RH métier et des difficultés supplémentaires pour les agents et leurs encadrants.
  • Aucune information sur les ETP actuels et « économisés » pour l’administration, mais SUPPRIMES pour l’UNSA.

Le SGG a apporté les réponses suivantes :

  • Concernant les réorganisations déjà engagées ou en projets avancés (Aube, Haut-Rhin, Jura, Ardennes...) il a confirmé la position du ministère de l’intérieur auprès des préfets. Aucune réorganisation ne doit se poursuivre tant que le cadrage national n’est pas fixé.
  • « Maintien de la capacité de pilotage et de direction des responsables des DDI (autonomie des choix budgétaires, appui RH à la direction de la structure, conduite du dialogue social : maintien des CT et CHSCT pour chaque structure) ».
  • Pour toutes les autres questions, le SGG attend les conclusions et recommandations de la mission du comité inter-inspection !

 

Après ces réponses, une suspension de séance a été demandée et obtenue par les organisations syndicales du CT des DDI pour caler une position la plus commune possible face à l'administration.

 

En effet, totalement insatisfaite de la posture de l’administration, l’UNSA, dans une démarche unitaire et en parfaite cohérence avec l’ensemble des autres OS, a rappelé ses attentes et notamment exigé d’être auditionnée par la mission du comité inter-inspections (voir la résolution commune votée à l’unanimité en séance par les OS du CT des DDI).

Le SGG a entendu la demande et des bilatérales seront planifiées d’ici une quinzaine de jours.

 

Dernière minute : la rencontre avec l'UNSA est programmée pour début mars.

Pour l’UNSA, la problématique de RH (plan d’accompagnement à destination des personnels avec des garanties apportées au plan statutaire et des rémunérations avec un droit de retour) sera abordée, ainsi que les problèmes d’organisation que cela va engendrer.

La situation anxiogène vécue par les agents des SG des DDI a été une nouvelle fois rappelée au Secrétaire Général du Gouvernement. Celui-ci en a pris « semble-t-il » la mesure, et s’engage à apporter une information auprès des agents concernés « en l’état actuel de la réforme ».

L’UNSA a profité de ce point de discussion pour remettre à Serge Duval, DSAF, la pétition de la DDT du Cantal qui refuse la fusion Secrétaires Généraux.

L’UNSA a aussi évoqué les risques liés à la perte des compétences si les agents, dans ce climat d’inquiétude généralisé, venaient à faire valoir un souhait de mobilité et ce, au plus mauvais moment !

 

Pour l’UNSA, l’administration confond
 vitesse et précipitation.

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