vendredi, 09 septembre 2016 11:13

Télétravail aux MEEM et MLHD : c'est parti !

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teletravail meemLes agents affectés dans les services des ministères chargés de l’environnement et du logement et les établissements publics administratifs qui en relèvent peuvent exercer leurs fonctions en télétravail dans les conditions fixées par le décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature et l’arrêté du 21 juillet 2016 portant son application.

Les textes prévoient en outre que sont éligibles au télétravail l’ensemble des activités exercées par les agents affectés dans les services des ministères chargés de l’environnement et du logement et les établissements publics administratifs, à l’exception de celles qui satisfont à l’un des critères ci-dessous : 

  • la nécessité d’assurer un accueil physique des usagers ou des personnels ;
  • l’accomplissement de travaux portant sur des documents confidentiels ou données à caractère sensible, dès lors que le respect de la confidentialité de ces documents ou données ne peut être assuré en dehors des locaux de travail ;
  • l’accomplissement de travaux nécessitant l’utilisation de logiciels ou applications faisant l’objet de restrictions d’utilisation à distance ou l’utilisation de matériels spécifiques ;
  • les activités se déroulant par nature sur le terrain, comme certaines activités liées à l’exploitation routière, fluviale ou maritime. 

La qualité de télétravailleur confère à l’agent, dans le cadre de l’exercice de ses fonctions en télétravail, l’ensemble des droits et obligations qui s’attachent à l’utilisateur d’un système d’information tels que définis par la politique de sécurité générale des systèmes d’information. Il réserve le matériel informatique mis à sa disposition à un usage professionnel et l’utilise dans le respect des règles définies par l’instruction de politique de sécurité générale des systèmes d’information, qui doit lui être communiquée. 

Lorsqu’il exerce ses activités en télétravail, le télétravailleur conserve sa modalité horaire habituelle.
L’agent qui travaille selon un horaire fixe doit être disponible pendant l’intégralité des plages horaires définies pour son cycle de travail.
Lorsqu’il travaille selon un horaire variable, il doit être disponible durant les plages fixes définies par le règlement intérieur de son service d’affectation.

Le télétravailleur à domicile doit prévoir un espace de travail adapté dans lequel sera installé le matériel mis à sa disposition par l’administration. L’administration entretient l’équipement nécessaire au télétravail qu’elle détermine en fonction des activités, de l’organisation du télétravail et de la politique générale d’équipement du service, à l’exclusion de tout équipement individuel d’impression et de reprographie. Elle assure au télétravailleur un appui et une maintenance techniques.

Le télétravailleur doit fournit un certificat de conformité électrique ou, à défaut, une attestation sur l’honneur justifiant de la conformité de l’installation électrique de son espace de travail à la norme NF C 15-100 relative aux installations électriques basse tension en France.
Il doit fournir également un certificat de l’assurance auprès de laquelle il a souscrit son contrat d’assurance multirisques habitation précisant qu’elle couvre l’exercice du télétravail au lieu défini dans la décision autorisant l’exercice des fonctions en télétravail.
A défaut de produire de tels documents, l’agent ne pourra être autorisé à exercer ses activités en télétravail.

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20160908 CPFSuite à la promulgation de la loi travail (article 44), le gouvernement est autorisé à prendre une ordonnance afin de mettre en place un compte personnel de formation (CPF) pour chaque agent mais aussi renforcer les garanties des agents en matière de « santé ».

L'article 44 précise que les textes doivent :

  • Renforcer les garanties en matière de formation des agents publics, notamment les droits et conges y afférents ;
  • Renforcer les garanties applicables aux agents publics en matière de prévention et d'accompagnement de l'inaptitude physique, améliorer les droits et congés pour raisons de santé ainsi que le régime des accidents de service et des maladies professionnelles applicables aux agents publics.

La présentation du projet d’ordonnance a eu lieu le 7 septembre. L’UNSA Fonction Publique y retrouve plusieurs de ses exigences. Demeurent, néanmoins, de fortes interrogations sur son financement.

Le successeur du DIF (Droit individuel à la formation) pourrait voir le jour dès le 1er janvier 2017.

Ainsi le texte reconnaîtra le droit à la formation professionnelle tout au long de la vie des agents des trois versants de la Fonction Publique, titulaires comme contractuels.

Le CPF sera mobilisé à l’initiative de l’agent dans le cadre d’un projet d’évolution professionnelle après accord de son employeur.

Les formations éligibles permettraient d’accéder à une qualification propre au secteur public, ou feraient partie des plans de formation continue ou encore seraient l’une des formations qualifiantes inscrites sur la liste interprofessionnelle nationale.

Le CPF pourrait s’articuler avec d’autres dispositifs comme la préparation à des concours, la validation des acquis de l’expérience, le bilan de compétences ou le congé de formation professionnelle.

Principes :

  • Frais de formation pris en charge en cas de mobilisation du CPF ;
  • L’agent public continue de percevoir sa rémunération ;
  • Pas de versement d’allocation spécifique si la formation a lieu hors temps de travail ;
  • Droits acquis avant l’entrée dans la fonction publique conservés et portabilité vers le secteur privé au cas où l’agent quitterait la fonction publique ;
  • Reprise des droits acquis au titre du DIF au 31 décembre 2016 ;
  • Abondement du CPF de 24 heures par an jusqu’à un plafond de 120 heures puis 12 heures par an jusqu’à 150 heures.

Des dispositions permettant aux agents de mener à bien leur projet d’évolution professionnelle devraient être instaurées. Ainsi, chaque agent pourrait bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’une aide à l’élaboration de son projet. Enfin, chaque agent disposerait d’un accès à un portail informatique sur lequel il trouvera une informa­tion sur ses droits en matière de formation.

Certaines questions ne sont pas résolues. Par exemple, le financement du dispositif ou encore l’encadrement des refus des projets individuels par l’employeur. Pour autant, à ce stade, l’UNSA Fonction Publique estime que le nouveau dispositif pourrait effectivement apporter un droit nouveau à chaque agent.

 

Source UNSA Fonction Publique

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lpneqcqycIl a fallu toute l’obstination des syndicats et en particulier de l’UNSA pour connaître enfin l’état d’avancement du Plan de requalification. Acculée par l’arrivée impromptue des élus aux CAP des SACDD et des TSDD dans une réunion présidée hier par Madame Régine ENGSTRÖM, Secrétaire Générale, l’administration a enfin livré les informations qu’elle refusait jusque-là de nous communiquer. Et les nouvelles ne sont pas bonnes du tout !

2 150 promotions, tel était le chiffre annoncé en juin 2015 et confirmé par Ségolène ROYAL elle-même au CTM budgétaire d’octobre 2015. Que restera-t-il finalement ?

Filière technique

La CAP des TSDD programmée du 20 au 22 septembre 2016 devait se prononcer sur 400 promotions de C en B. Finalement, seulement 200 agents seraient promus cette année si l’on en croit le courrier de la Secrétaire Générale qui n’engage qu’elle. Pour les 400 autres, on verra plus tard ! Mais faut-il accorder plus de crédit à notre nouvelle Secrétaire Générale qu’à son prédécesseur ?

Idem pour les 300 promotions à ITPE qui, au lieu de se faire sur 2 ans, sont annoncées sur 3 ans, sans aucune garantie de financement !

Rappelons qu’une promesse n’a toujours pas été tenue quant à la promotion de 250 TSDD à ITPE dans le cadre du passage au NES (Nouvel Espace Statutaire) de 2013 à 2015.

Seuls les Techniciens de l’Environnement auront bien les 150 promotions de C en B cette année, promotions acquises depuis tellement d’années et qui ne relèvent pas spécifiquement du Plan de Requalification.

Filière administrative

Quid de la filière administrative.

La baisse va être tellement importante que la DRH n’a même pas le courage de nous communiquer les chiffres sur lesquels elle serait toujours en discussion avec la DGAFP. Vraisemblablement, on sera bien loin des 600 promotions de C en B qui devaient être prononcées la semaine prochaine (sans parler des 300 prévues en 2017 et 2018).

Face à la mobilisation des syndicats, l’administration a décidé de repousser la CAP des SACDD aux 11, 12 et 13 octobre 2016. En effet, elle est incapable de nous donner le résultat des arbitrages de la DGAFP avant fin septembre.

Quant aux concours interne de B en A, la DRH refuse d’en parler. Pour elle, il sera bien assez tôt, début 2017, pour gérer les négociations avec la DGAFP !

 

L’UNSA ne se satisfait pas des éléments de réponse insuffisants apportés par la Secrétaire Générale !

L’UNSA ne capitulera pas !

L’UNSA continuera à défendre bec et ongle l’intérêt de tous les agents.

« Les promesses n’engagent que ceux qui y croient »

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rebus rifseepAvec la rentrée, viennent les bonnes résolutions… La DRH s'y serait-elle résolue, en invitant dès la fin août les organisations syndicales à deux réunions plénières de concertation sur l'application du RIFSEEP, au corps des architectes urbanistes de l’Etat d'une part, et aux corps des officiers de port et officiers de port adjoints d'autre part ?

Ne nous réjouissons pas trop vite, les apparences sont souvent trompeuses, et le RIFSEEP ne fait pas exception à ce dicton… Car si l'on peut se réjouir de la reprise d'une concertation sur le sujet, il n'est plus temps, comme nous l'a si bien rappelé Monsieur CHATAIGNER lors de la réunion du 1er septembre, de revenir sur l'esprit même de ce dispositif, ni même sur les principes de gestion décidés par la DRH… L'administration a bien compris que le RIFSEEP n'est pas à la hauteur de nos espérances ! Reste juste à le mettre en oeuvre, tel que l'a déjà décidé la DRH !

L'UNSA ne l'entend pas de cette oreille et a rappelé à l'administration son mécontentement et sa vive opposition concernant :

  • Le manque d'anticipation dans la mise en œuvre de cette réforme par la DRH alors que 17 000 agents ont basculé de fait au RIFSEEP le 1er janvier 2016, avec une note de gestion du RIFSEEP qui n'est toujours pas publiée, avec des groupes de fonctions qui ne seront définis qu'à l'automne 2016, et un outil de mesure de l'expérience professionnelle qui reste à construire ;
  • L'absence de moyens budgétaires alloués à cette réforme indemnitaire, se traduisant notamment par exemple par une non évolution de l'IFSE en cas de changement de fonctions au sein d'un même groupe de fonctions, par une baisse de l'IFSE en cas de changement de groupe descendant, mais aussi par une évolution de l'IFSE seulement tous les 4 ans en l'absence de changement de fonctions alors que les textes la préconisent entre 2 et 4 ans ;
  • L'absence de convergence interministérielle dans la mise en œuvre du RIFSEEP par les MEEM/MLHD ;
  • Un complément indemnitaire annuel (CIA) réduit à néant en 2016 et très probablement en 2017 !

Cette concertation nous a cependant permis d'apprendre les suites données à la demande de dérogation concernant les personnels d'exploitation et techniques : d'après la DRH, la dérogation aurait été validée pour les personnels d'exploitation. En revanche, pour les personnels techniques, la dérogation n'a pas été obtenue, toutefois un délai supplémentaire a été accordé au ministère pour un passage au RIFSEEP le 1er janvier 2018 au lieu du 1er janvier 2017 prévu initialement.

L'UNSA continue de suivre de près ce dossier et vous tiendra informés régulièrement de son avancement.